filochard La plupart sont dans la région parisienne. T'y a déjà été ?
J'y suis allé en 2017 et 2020.
En 2017 j'avais en effet été surpris en passant dans les environs de Melun par le bronzage impeccable de tous ces gens, si nombreux. Puis ce fut Paris et la porte de Clignancourt où j'avais des repères d'ado, les Puces de St-Ouen, pour ceux qui ont connu l'endroit il y a 40 ans. Là, idem, un mix entre la cour des miracles et la tour de Babel avec les foulards et les djellabas en veux-tu en voilà. Puis les maréchaux jusqu’aux Pyrénées dans le XIXème, où j'ai habité. Des tentes de migrants sur les maréchaux et des exotiques partout, et en nombre tout le long de la rue des Pyrénées. Noir de monde. La population de l'Afrique ayant explosé en 40 ans, il faut bien les mettre quelque part. Mais dans le quartier où j'ai grandi, les Batignolles dans le XVIIème, ça allait, idem dans celui de ma femme, Passy, dans le XVIème.
En 2020, vers la porte de Vincennes, les grands boulevards, encore et toujours, et leurs fameux immeubles en brique rouge orangé. Là encore, noir de monde, des boubous, des mioches en pagaille... Puis une école juive dans une rue pas loin, surveillée par la police. Puis comme j'avais le temps avant mon train, j'ai fait Porte de Vincennes Austerlitz à pied en passant par Nation, Opéra-Bastille, quai de la Rapée et le square du jardin de Plantes. J'ai bien traversé quelques quartiers cosmopolites, certes, mais ce n'est pas autant coloré que les arrondissements du nord-est parisien.
Après, je reconnais que je n'aimerais pas du tout vivre dans un quartier où je serais une minorité. Mais alors pas du tout ! Et je peux comprendre un certain mal-être chez ceux qui ne peuvent faire autrement que d'y vivre...