Le chercheur Romain Gherardi veut mettre le holà à l'alu dans les vaccins
Selon ce chercheur, certaines personnes pourraient déclarer une maladie, la myofasciite à macrophages, liée à la présence d'aluminium dans les vaccins.
Le Pr Romain Gherardi le souligne d’emblée : «Je ne suis pas contre la vaccination, qui a permis d’éradiquer de grands fléaux. Je suis vacciné, mes enfants et petits-enfants aussi.» La précision est importante, car le sujet sur lequel travaille ce directeur de recherche à l’unité Inserm de l’hôpital Henri-Mondor à Créteil, en banlieue parisienne, est sensible : les adjuvants à l’aluminium.
Utilisés dans la plupart des vaccins pour augmenter leur efficacité, ils pourraient être responsables, selon lui, d’une maladie au nom un peu barbare, la myofasciite à macrophages, qu’il a décrite dans The Lancet en 1998. «Nos patients avaient des douleurs musculaires et articulaires diffuses, une fatigue inexpliquée, des troubles de la concentration, de la mémoire, du sommeil, raconte-t-il. On a réalisé plusieurs biopsies cutanées, digestives… et on s’est aperçu que les lésions se situaient toujours à l’épaule, là où on fait les piqûres et que les macrophages des patients contenaient tous des cristaux d’aluminium ».
C’est en cherchant dans une encyclopédie médicale que Romain Gherardi fait le lien avec les adjuvants aluminiques des vaccins. D’autant qu’à l’époque une autre maladie, appelée «syndrome de la guerre du Golfe», fait parler d’elle. «La correspondance entre les symptômes de nos patients et ceux des soldats souffrant de ce syndrome est absolument étonnante, constate le chercheur. Or, ces derniers ont reçu de grandes quantités de vaccins sur le terrain ». En 2003, il formule donc l’hypothèse d’un syndrome des adjuvants.
Une question taraude le Pr Gherardi :
que deviennent les particules d’aluminium une fois injectées dans le muscle? Bien qu’elles soient ajoutées aux vaccins depuis 1927 aux Etats-Unis, «personne ne le sait vraiment, c’est incroyable!».
Il entame alors des travaux sur des souris et observe que, quatre jours après l’injection,
la moitié des particules migrent dans les ganglions lymphatiques puis la circulation sanguine; au bout de vingt et un jours, elles apparaissent dans la rate et le foie et, après quatre-vingt-dix jours, elles s’accumulent dans les macrophages du cerveau. Chez la majorité des personnes, elles vont être éliminées rapidement mais chez certaines, elles vont rester des années, dix parfois. Les premiers signes de la maladie, eux, peuvent survenir un an après la vaccination.
Une prédisposition génétique
« On a tous reçu des vaccins aluminiques et on ne souffre pas tous de myofasciite à macrophages, seule une petite proportion de personnes est malade, explique Romain Gherardi. Donc il existe sûrement une prédisposition génétique. Cela devrait constituer une priorité de recherche.» En novembre dernier, le chercheur a tapé du poing sur la table lors d’une conférence de presse pour obtenir des financements publics afin de poursuivre ses travaux. « On a tiré la sonnette d’alarme très tôt auprès des autorités sanitaires. A chaque fois, on nous a écoutés mais on ne nous a pas aidés», affirme-t-il. En 2010, 17 experts de l’Afssaps avaient pourtant conclu que le dossier «méritait d’être investigué ». Mais, bizarrement, après avoir répondu à deux appels d’offres sur les effets secondaires des médicaments, il apprend que le sujet n’a pas été retenu. « C’est incompréhensible, indique Romain Gherardi. Rien pour les adjuvants, alors qu’en 2011 les autorités ont recommandé de restreindre l’aluminium dans les déodorants et les antitranspirants ».
Il aura fallu que des membres de l’association E3M, qui rassemble des patients atteints de myofasciite à macrophages, entament une grève de la faim le 26novembre pour que, le 19décembre, l’Agence nationale de sécurité des médicaments (Ansm) annonce que des fonds allaient être débloqués. Si tout va bien, les recherches devraient démarrer au deuxième trimestre 2013. On saura alors combien de personnes sont touchées en France par la myofasciite à macrophages. Dans son unité, le Pr Gherardi en a déjà recensé 585.
«Nous devons étudier ces patients pour voir ce qui se passe, mais je pense qu’il est temps de supprimer les adjuvants à l’aluminium.»
http://www.viva.presse.fr/Romain-Gherar ... 17899.html
J'espère que nos grands scientifiques es FOPO vont commencer à sortir de leurs dogmes vaccinatoires et envisager qu'il y a peut être un sérieux problème avec l'aluminium.
Mais bon, à comme à chaque fois, on va me rétorquer que le docteur Gherardi est un charlot, et qu'il comprend forcément moins bien le problème qu'un spécialiste de la physique des particules.