oui d'après ce qu'on en dit c'est livre avec des arguments de fond, certains philosophiques, d'autres pragmatiques, écrit avec le style qu'on lui connait, de belles phrases
Ouais ben si les arguments "de fond", ce sont ceux que rapportent l'article du Point:
Osons le dire : un pays doit être capable de se débrouiller avec ses nationaux.
Ce qu'elle n'ose pas dire et définir, c'est qu'est-ce que la nationalité? On peut être sûr que cela ne se trouve pas dans son bouquin.
Je cite un de mes précédents messages sur le sujet.
Nationalité et apatridie: Un guide pour les parlementaires - UNHCR
La Cour internationale de Justice avait alors estimé que:
la nationalité est un lien juridique fondé sur un fait social d’attachement, un rapport authentique d’existence, des intérêts et des sentiments, ainsi que sur l’existence de droits et d’obligations réciproques.
La nationalité est, par ailleurs, définie par la Cour interaméricaine des droits de l’homme comme:
«Le lien politique et juridique entre une personne et un Etat donné, qui unit l’une à l’autre par des sentiments de loyauté et de fidélité, donnant à la personne concernée droit à la protection diplomatique dudit Etat» (Castillo-Petruzzi et al v. Pérou, Jugement de mai 1999, IACHR No 52 1999).
J'attends avec impatience l'explication justifiant l'existence de l'"attachement", des "sentiments de loyauté et de fidélité" entre des terroristes de facto au service d'une puissance étrangère et le pays où ils perpètrent leurs attentats.
Le foin autour de la déchéance de la nationalité, c'est un gros brassage de vent: les terroristes au service d'une puissance étrangère renoncent à leur nationalité . La loi sur la déchéance ne fait que rendre officiel cet état de fait.
...ses « effets nuls en matière de dissuasion », insiste-t-elle.
Cet argument se trouve sur l'Everest de la stupidité, de l'idiotie.
Elle en connaît des peines qui ont des effets dissuasifs sur des types qui n'hésitent pas à massacrer des civils puis se faire sauter? Et puis pourquoi encore s'emmerder à gérer des prisons puisque de toute évidence, l'existence de celles-ci ne dissuade pas les criminels...
Mais le niveau de connerie de ce non-argument est proprement démentiel.
Je ne parle même pas du simple fait que les peines ne doivent pas être seulement dissuasives mais aussi... PUNITIVES. C'est le cas ici.
Bref, nullissime argumentation. Au four.