Moi je percevrais plutôt une virilisation de la société car je la trouve beaucoup plus violente, plus rude, plus "injuste", que quand chuis né au début des années 70 : le terrorisme, la plupart du temps masculin, qui devient massif et quotidien; le nombre grandissant de FDS devenant SDF après avoir été lessivé par fiscalisme confiscatoire, patrons voyous, administrations tatillonnes, etc; le nombre d'enburqées qui ne cesse de croître malgré la loi; des rapports sociaux qui se durcissent sur fond de communautarismes incompatibles, des crimes en série commis la plupart du temps par des hommes viriles et pervers, un contexte de début de guerre civile à peine larvée dans certaines zones de non droit où les mâles trafiquants de drogue font régner leur loi... Je ne vois là que virilisation, et certainement pas des conséquences d'une prétendue féminisation...
Pourquoi, les valeurs féministes ne peuvent pas être « violentes », « rudes » ou « injustes »? Je vous renvoie au féminisme de la seconde vague pour une lecture des plus instructives. Petit florilège :
« Je pense que haïr l’homme est un acte politique viable et honorable » (Robin Morgan)
« Le noyau familial doit être détruit » (Linda Gordon)
« Je veux voir un homme battu à mort avec un talon-aiguille fourré dans la bouche, comme une pomme dans la bouche d’un port » (Andrea Dworkin)
« Puisque la mariage est de l’esclavagisme pour les femmes. Il est clair que le mouvement féministe doit s’attaquer à cette institution. L’émancipation féminine ne peut être gagnée sans l’abolition du mariage » (Sheila Cronin)
« Le mariage en tant qu’institution a été développé à partie de la pratique courante du viol» (Andrea Dworkin)
« L’institution des relation sexuelles est anti féministe » (Ti-Grace Atkinson)
« Le vil n’est ni plus ni moins qu’un procédé conscient d’intimidation par lequel tous les hommes gardent toutes les femmes dans un état de peur permanent » (Susan Brownmiller)
« Quand une femmes atteint l’orgasme avec un homme, elle ne fait que collaborer avec le système patriarcal en érotisant sa propre oppression » (Sheila Jeffrys)
« La proportion d’hommes doit être réduite est maintenue à environ 10% de la race humaine » (Sally Miller Gearhart)
« Si on doit séparer le violeur professionnel du male hétérosexuel dominant moyen, ce n’est que quantitativement » (Susan Griffin)
« Si on poursuit en justice celles coupables de fausses accusations de viols, on décourage les vraies victimes à déposer plaintes » (David Angier)
« Je veux être capable de pouvoir expliquer à un garçon de 9 ans en des termes qu’il peut comprendre pourquoi je ne vois aucun problème au fait que les filles puissent porter des t-shirts aux slogans ventant leur supériorité sur les garçons » (Treena Shapiro)
En ce qui concerne les LGBT : il y a bien-sûr les Perturbateurs Endocriniens, de l'industrie chimique notemment, qui peuvent jouer un rôle, mais ma théorie est que, au moins dans le cas des L & G, ce serait la Nature qui, voyant que l'espèce humaine met en danger la planète, ferait en sorte que certains individus ne puissent pas se reproduire pour tenter de baisser/stabiliser la démographie humaine, ce qui ferait que l'homosexualité serait a-normale (en dehors des normes) mais naturelle... Donc des P.E. (Perturbateurs Endocriniens) et la Nature : rien à voir avec une prétendue féminisation idéologique...
Avant qu’on me taxe d’homophobie : je suis pro mariage pour tous. Ceci dit votre théorie…vouais. Je n’y vois aucune intervention de la Nature qui ne dicte pas le nombre de naissances d’être homosexuels….ça me parait assez ridicule. Il y a fort à parier que le pourcentage de la population homosexuelle a toujours été la même grosso modo. La seule différence, c’est les mœurs et le pourcentage de coming-outs.
Pour les autres conneries du type : Le politiquement correct et le pas d’amalgame sont par essence des valeurs féminines.
Que dire, si ce n'est que ce sont évidemment des armes politiques pour soit rester au pouvoir, soit pour le conquérir. Et en général ce sont surtout des mâles... Là encore, aucune féminisation de la société.
Pour synthétiser :
1) Plus de 50 % de l’électorat est féminin. Dans la majorité écrasante des cas, leur vote pour des candidats masculins (même face à des adversaires féminins) en dit plus sur le choix de cet électorat que sur un supposé une structure systémique d’oppression de la femme.
2) En bout de compte, il revient aux femmes de se lancer en politique si on veut plus de candidats féminins.
Si on en manque, est-ce parce que a) a) on oppresse la femme et on lui barre le chemin ?? b) Les femmes ont majoritairement d’autres centres d’intérêts ? b) les femmes ont naturellement d’autres qualités que celle nécessaires dans ce type de fonctions? c) L’électorat – y compris féminin - préfère traditionnellement les hommes au pouvoir ? Un peu des 4 ? Je ne prends pas vraiment position ici : je ne fais que poser la question.
Au lieu de crier haro sur le féminisme pour faire de la diversion, vous feriez mieux de vous concentrer sur les vrais problèmes : trop d'humains pour si peu d'espace vital et si peu de ressources (alimentaires, énergétiques...), communautarismes incompatibles en partie liés à la fin de l'homogénéité de la population causée par des invasions migratoires de plus en plus sauvages et massives, des productions-consommations-excrétions complétement à revoir car génératrices des pollutions qui sont en train de tous et toutes nous tuer, etc...
BV72 ki/ Stoppons cette diversion ! Retour aux vrais problèmes !
1) Faux dilemme. Traiter de l’un n’est pas incompatible avec l’autre.
2) Le triomphe actuel des valeurs féminines dans la société est une conséquence directe du mouvement féministe. Si vous pensez que ces valeurs et ce mouvement sont incapables de violences, d’injustices et de méthodes fascistes –en d’autres mots que ce n’est pas un « vrai problème à l’échelle mondiale, je vous invite à mettre votre lorgnette et à regarder ce qui ce passe dans le monde.
Quelques exemples du « faux » problème :
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Et pour finir une expérience sociale portant sur les violences homme-femme et femme-homme. Voyons dans quel cas la foule réagit et dans quel cas la foule se moque de la victime. Voyons si la femme est systémiquement opprimée par la société.
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