Et vrai dire, mon rejet de l'homosexualité en tant que réification sociale repose bien davantage sur des arguments sociaux et sociétaux que religieux.
Enorme.
C'est Soral qui a une vision de l'homosexualité comme festive. C'est lui qui a eu une relation sexuelle festive. Soral n'est pas le centre du monde.
Déjà, pour moi l'homosexualité se résume à des relations sexuelles entre personnes du même sexe. Bref, c'est une activité sexuelle qui se détourne de la norme procréative, comme peuvent l'être des pratiques comme le sadomasochisme, la scatologie, le fétichisme, et toutes ces sortes de déviations, ayant pour seule finalité un plaisir infécond, voir destructeur. Elle n'est en soi pas plus condamnable, ni moins d'ailleurs d'un point de vue moral et religieux.
Par contre, l'homosexualité comme identité, culture et mode de vie n'est en réalité qu'une construction de la société marchande, comme je le disais plus haut. Et comme dirait Francis Cousin, en référence à Guy Debord, elle est une "extension du spectacle de la marchandise aliénatoire", qui doit perpétuellement se trouver de nouveaux territoires à coloniser.
Vous noterez d'ailleurs que la promotion de cette acception de l'homosexualité est accompagnée à la fois par la production culturelle mainstream et la pub. Ce qui démontre bien son caractère éminemment marchand.