@ Rand => j'avais un client (à la vente) qui roulait les Goncourt et les Femina, c'était franchement un plaisir de voir "créer" au sens propre du terme le livre, parmi des milliers, qui allait se retrouver dans des librairies le lendemain. L'odeur de l'encre, de la colle, du vernis....
Des fois je caresse même la page que je ne lis pas (genre la gauche, si je lis celle de droite) car j'aime la sensation du "grain" au touché. C'est bizarre qu'un objet qui n'est un amas de papier et de carton soit aussi charnel, en fait.
Je suis votre soutien indéfectible sur ce point au moins, profitez en. Je serai toujours réticent à numériser la lecture des livres.
Un bouquin, moins le roman basique industriel c'est vrai, c'est un condensé d'art, de techniques diverses et de moyens lourds mis au service d'une toute petite chose rémanente assez fragile, répliquée à des milliers d'exemplaires qui a été le véhicule exclusif du savoir, de la science, de la culture etc... pendant des siècles et qui ne sert jamais qu'à ce pour quoi il a été conçu.
A peu près tout l'inverse d'une tablette ou d'un pc en effet.
Avec Bécassine, (c'était évidement une boutade pseudo-régionaliste), on a un exemple assez net.