L’an dernier, ce converti belge a passé six semaines à combattre en Syrie. Aujourd’hui, commerçant à Anvers, il ne regrette rien.
Le couple vit au-dessus de la boutique. Canapé, table basse, écran plat, ordinateur… Seule entorse à la décoration banale, le drapeau noir de l’Etat islamique au-dessus du lit.
« L’idéologie islamique et la religion musulmane domineront un jour le monde. »
Il ne condamne aucun des attentats perpétrés en Occident et excuse même le meurtre d’enfants par Mohamed Merah. Les destructions des temples de Palmyre ? « La juridiction islamique nous y oblige. Ces lieux étaient des endroits de mécréance. » Les femmes yézidies vendues et violées ? « Esclave, c’est toujours mieux que de mourir. » Il se prépare à un avenir de prédicateur. « Je vais utiliser ma parole et mon esprit. Ceux que je ne convaincs pas n’ont qu’à passer leur chemin. »