Il a, surtout, manqué de couilles.
On ne se fait pas élire sur un élan révolutionnaire en se transformant, ensuite, en réformateur. Il fallait faire son choix dès le départ.
Il était dès le départ soumis à deux attentes contradictoires de ses électeurs :
- Rester à tout prix dans l'Euro, refuser un défaut de paiement
- Renégocier le plan d'aide de la Troïka
Or sans un menace crédible d'une sortie de l'Euro avec défaut, il était pas en position facile pour négocier.
Surtout qu'il avait beaucoup misé sur la constitution d'un "front anti-austérité" avec la France et l'Italie.
Blague a part, il a l'élégance de démissionner en se rendant compte qu'il ne peut exercer son rôle, c'est un minimum syndicale
d'intégrité qui n'est plus qu'anecdotique parmis les politiciens.
Il y a un aspect stratégique dans sa démarche. Mais c'est clair qu'avant de le critiquer chacun devrait se demander si son dirigeant
ou parti fétiche aurait le courage de faire pareil.