Non ce que tu comprends pas c'est qu'on ni dans un modèle socialiste, ni un modèle libéral.
On est dans un social libéralisme anarchique européiste qui allie socialisme en bas et libéralisme à outrance en haut, ce qui crée une société à 3 grandes classes grossièrement.
- Les catégories populaires assistées que les socialistes ont crée pour faire du chômage de masse afin de peser à la baisse sur les salaires et les compétences pour donner au capitalisme mondialisé une armée de gens mal payé et garantir une clientèle électoral sous couvert d'une solidarité excessive. Donc on arrange tous le monde, le pouvoir est content de diviser pour mieux régner et les grands capitalistes qui ont raison de profiter de ça font des marges sans forcément investir sur les compétences et jouissent d'un conservatisme et délocalisent quand l’occasion se présente. Au moins ils ne se cassent pas la tête à investir si l'environnement n'est pas propice et l'absence de frontière ne les retient en rien.
- Les classes moyennes paient pour le haut car ils sont victimes des délocalisations que construit ce système ultra fiscalisé, ultra normé, peu compétitif sur le plan des compétences et des charges sociales. Mais ils paient aussi pour le bas afin d'entretenir ces pseudos classes populaires d'assistées. Je met également avec les petites artisans, chef de PME, commerçants qui paient 3 fois plus de charge que les grandes entreprises qui jouissent de ristournes fiscales afin de les maintenir tout de même à minimum sur le territoire pour qu'elles puissent profiter de ce système.
- Et les grands capitalistes qui sont en embuscades et profitent d'un environnement fiscal certes plus lourd que les voisins européens mais alléger par des ristournes et le pool de chômeur peu compétent dont ils jouissent pour décider de leurs conditions ce qui permet de conserver leurs avantages sont trop se casser la tête à investir.
On a donc un système ultra hétérogène globalement biphasique avec 2 groupes, l'un tiré vers le bas, l'autre tiré vers le haut avec une courbe très pentus (peu discriminante) au lieu d'avoir une discrimination de la richesses mieux répartie échelonnée de manière plus douce et plus proportionnelle. Donc plus juste mais pas du point de vu gauchiste.
Mais bon quand les classes moyennes/moyenne sup et les petites pme se font allumer de la sorte, comment voulez vous que ceux-ci montent dans l'échelle pour mieux échelonné cette répartition.
On a deux fois moins d'ETI que l'Allemagne et l'Angleterre, c'est là qu'on voit que le progrès des PME est très difficile en France.
On est bien d'accord sur le côté batard du système. Je n'ai pas dit qu'on était dans un système absolument libéral ou absolument socialiste, de toutes façons c'est impossible les deux modèles sont des modèles théoriques.
Caricature quand tu nous tiens. Le libéralisme n'est pas mieux quand il est poussé à la caricature. Donc l'Etat providence et le modèle social français est mauvais ? C'est ton droit le plus profond de ne pas te placer du côté du peuple mais je ne partage pas ton point de vue.
Encore un lobotomisé du socialisme :
reste un peut ça devrait te passer.
tient un peut de lecture: le rapport Perruchot écrit par un dangereux socialiste puis interdit par l'état socialiste http://www.lepoint.fr/html/media/pdf/rapport-perruchot.pdf
pour mettre en appetit:
http://www.contrepoints.org/2012/02/16/69446-le-rapport-perruchot-enfin-disponible
– Les syndicats patronaux, en dépit de leur opulence, « tapent » dans les fonds des organismes paritaires (Sécurité sociale, Unedic, formation…).
– Les syndicats ouvriers vivent aux crochets de l’État et des organismes paritaires.
– Le syndicat agricole dominant, la FNSEA, a un art éprouvé pour confondre fonds publics et militantisme.
Au total, le rapport Perruchot dresse, entre les lignes, un rapport consternant de la vie syndicale en France. À base de combines et de faux-semblants. Où l’État participe à un jeu de rôle avec des apparatchiks syndicaux qui ne représentent pas grand-chose. La France compte 8 % de syndiqués et huit « grands » syndicats. Qui ne courent pas derrière les militants et leurs cotisations tellement il est plus facile d’actionner d’autres pompes à fric (parmi lesquelles les comités d’entreprise des sociétés publiques).
bref le social est controlé par une clique de syndicats ou bien collabo (patronaux) ou communistes qui ne représentent rien a part eux meme. ça ne les empeche pas de "gerer" plus de fric que l'état dans la plus complete gabegie.
Mais va y continue à louer le modele social à la française comme un perroquet.
sur la grèce .. ben tout a été dit : faut vraiment avoir la foi pour croire que leur preter encore du fric ça leur permettra de rembourser la totale.. :|
Merci de faire la leçon au noob que je suis je t'en suis très reconnaissant. Plus sérieusement où ai-je dit que le modèle social français était parfait ? Mais je préfère ce modèle au modèle anglo-saxons. Rien n'empêche d'être d'une part critique vis à vis de ce modèle et d'autre part dire qu'il est mieux qu'ailleurs. La vie c'est pas manichéen, c'est pas noir ou blanc.