Entièrement d'accord avec toute votre intervention, on dit que ça ne sert à rien de discuter avec quelqu'un avec qui on est d'accord, mais ça me repose un peu de mes autres échanges récents
Bah de toute manière:
- Soit on baisse la monnaie.
- Soit on baisse les salaires.
La différence est que baisser les salaires peut se faire de manière rapide et efficace dans une entreprise par des accords patrons/employés quand l'entreprise traverse des turbulences pour préserver l'emploi dans une limite évidemment vivable. A l'inverse, si ça va mieux, les salaires pourront remonter et même permettre d'optimiser les revenus en fonction des résultats sans évidemment indexer le salaire uniquement sur cela. Que les salariés participent et reçoivent les fruits du résultat de l'entreprise est un bon moyen de motiver les gens et de moderniser la relation employeur/employé car il faut que ça marche dans les 2 sens.
Mais bon baisser la monnaie est général et ne se cantonne pas à certain secteur qui peuvent se faire avoir par ça, notamment ceux qui dépendent de l'importation. Baisser les salaires est un ajustement comptable plutôt localisé.
oui, ça permet de ne le faire que dans les secteurs en difficulté
et au contraire améliorer les rétributions quand le secteur va bien
Cela ne règle en rien le problème de fond qui est surtout d'investir dans le haut de gamme dans un pays comme le notre, la forte valeur ajouté, les nouvelles technologies....Tous ça est compliqué mais si on se donnait les moyens de moderniser notre économie mais aussi nos compétences et ça vaut pour ceux qui sont mais aussi qui arrivent sur le marché du travail.
Et ça repose la question de la place de l'école, de la fac et des autres formations qui puissent conduire à un emploi ou bien à la création d'entrepris car l'objectif final est ça. Former des gens, c'est bien mais encore faudrait-il les former aux choses qui vont les servir plus tard.
oui nous avons un gros problème d'efficacité de notre éducation
si nous pouvons innover (on sait que nos chercheurs en sont capables) et de l'industrialiser (ça on est moins bon), ça permet dans le haut de gamme de payer de bons salaires
mais ce n'est pas le seul critère, il y a aussi l'image que nous avons à l'étranger.
Je suis persuadé que nos voitures haut de gamme ne sont pas plus mauvaises que les allemandes, les taux de réparation sont comparables, mais la clientèle haut de gamme ne veut pas acheter les françaises, question d'image
J'entendais dire tout à l'heure sur rmc dire que l'université ne servait pas à trouver un emploi à la fin. Que cela n'était pas l'objectif principal.
Avec un tel état d'esprit, comment voulez vous ne pas former des gens au chômage.
tout à fait d'accord, les filières ne sont pas taillées en fonction des débouchés, pas en fonction des goûts des étudiants, et on ne filtre pas à l'entrée, c'est un gros gâchis.
les écoles d'ingénieurs sont plus efficaces, disposent de plus de moyens, mais ne produisent pas assez de diplômés, quoiqu'elles commencent à s'étendre.
Il faudrait tailler les universités suivant les espoirs de débouchés, filtrer à l'entrée, ça leur permettrait d'avoir plus de moyens sur les étudiants restants, et orientés les autres sur des formations peut-être plus courtes, mais assurant un emploi et parfois de meilleures carrières.
Après je suis d'accord pour les services publics dans l'optimisation de leurs fonctionnements car en France, ils ne sont pas assez motivés et beaucoup trop nombreux. Il faut repartir les gens par compétence et leur demander des résultats et non des doublons et des triplons qui feront le même boulot.
il y a des fonctionnaires motivés et efficaces qui font tout le boulot par rapport à ceux démotivés qui ne font pas grand chose.
Je pense que la sécurité de l'emploi sans aucun espoir de progression de carrière a tué toute motivation
Et enfin je pense aussi que les prêts sont perdus, la grèce aura d'énormes difficultés à tous rembourser.
ils sont perdus, mais les dirigeants européens ne peuvent pas l'annoncé à leur population.
Je crains que le produit des privatisations soit gâché à se perdre dans la dette, la grèce aura perdu ses actifs sans les avoir réinvesti pour l'avenir