En tout cas, avec l'explosion de la TVA lié au tourisme vous savez quoi faire si vous voulez aider la Grèce à rembourser sa dette
C'est sûr qu'avec la TVA dans l'hôtellerie qui passe de 6,5% à 13% et la TVA sur la restauration qui passe de 13% à 23%, les touristes vont bien se faire taxer.
L'approche française consiste à ne pas placer les dogmes de l'orthodoxie comptable au rang d'idéal indépassable.
Nous n'avons pas une mentalité de petit épicier comme les allemands, nous avons plus de grandeur.
Et nous ne devons pas avoir à nous excuser auprés des boches d'être une grande nation qui cultive des idéaux généreux et ambitieux qui dépassent largement ceux d'un épicier qui compte et recompte sa caisse ...
De 74 milliards à 82 milliards à payer dans un gouffre, ça n'a aucune importance. L'argent, c'est sale. On comprend pourquoi la France est tellement endettée, avec un tel état d'esprit. Il est clair qu'on n'est pas dans le raisonnable, mais dans le fétichisme, la religion diront certains, de l'euro. Avec un chômage qui est devenu supérieur à 25% et un PIB qui a diminué de 25%, ce n'est pas pour l'intérêt de la Grèce que certains veulent la maintenir dans l'euro.
Aucune statistique ne peut restituer l’ampleur des sacrifices concédés par les Grecs depuis six ans. Certains chiffres aident néanmoins à la mesurer. En 1999, le produit intérieur brut (PIB) par habitant de la Grèce, en parité de pouvoir d’achat, s’élevait ainsi à 24 429 dollars (22 020 euros), selon les calculs de l’institut de conjoncture Coe-Rexecode.
En 2007, il est monté jusqu’à 33 018 dollars (29 765 euros), avant de retomber à 24 564 dollars (22 145 euros) en 2014. « Cela signifie que depuis la crise, les Grecs ont reperdu toute la richesse qu’ils avaient gagnée depuis l’entrée dans l’euro », résume Charles-Henri Colombier, de Coe-Rexecode.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... PXq6M5Y.99
Heureusement, tous les gouvernements ne (dé)raisonnent pas de la même façon.
Des blocages au Nord. "Il y a plusieurs pays qui bloquent" et ne veulent pas d'un troisième plan d'aide, a résumé une source européenne, alors qu'Allemagne et Finlande, deux faucons vis-à-vis d'Athènes, semblent près de dire ouvertement qu'ils ne veulent plus de la Grèce dans la zone euro. "Certains pays, pour des raisons qui n'ont rien à voir avec les réformes et le programme, ne veulent pas d'un accord", a indiqué une source. Mais ces deux pays ne sont pas les seuls écueils à un éventuel accord, tellement la défiance vis-à-vis d'Athènes semble grande. "Largement plus de la moitié des pays membres pensent que les propositions grecques (pour obtenir un troisième plan d'aide) ne vont pas assez loin", a déclaré une source diplomatique.
http://www.europe1.fr/economie/grece-at ... rs-1367084