Le "non" va l'emporter. Le "non" cela veut dire annulation des dettes présentes + de nouveaux crédits pour l'économie Grecque. Cette solution revient à plonger l'Europe entière dans le crise monétaire. Aucun investisseur privé ne se hasardera à prêter pour la Grèce. Seuls les états masochistes pourraient suive ces recommandations émanant de prix Nobel de l'économie à regard unique sur l'austérité.
Bonjour Zenon,
Le non veut certes dire annulation des dettes présentes, mais aussi sortie de la zone euro. Cela veut donc dire fin des nouveaux crédits à la Grèce. Ce qu'a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, va dans ce sens.
Pour Juncker, « un non des Grecs au référendum serait un non à l’Europe »
« Il ne faut pas se suicider parce qu’on a peur de la mort », a lancé le président de la Commission, appelant le peuple grec à « voter oui, quelle que soit la question posée ». Un « oui » signifiant, dans son esprit, un refus de se distancier de la zone euro et de l’Union. Le contraire, « serait désastreux pour la suite des événements, a-t-il prédit. Un non des Grecs au référendum serait interprété comme un non à la zone euro, un non a l’Europe ».
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... C8mrlzK.99
Cordialement, Marc L.
Bonjour,
En l'état actuel des chose, comme on dit, les conséquences du "non" ne sont pas prévisibles. Tout ce que l'on peut imaginer est que dans ce cas la situation sera plus difficile pour tous. Alors que personnellement je serais plutôt partisan d'une Europe qui englobe uniquement une majorité qui contribue à son édifice.
Ce qui est surprenant c'est cette conviction de Juncker qu'il faille maintenir à tout prix la Grèce dans l'UE. Peut-être qu'il dit cela pour l'honneur alors qu'en fait cela le soulagerait de voir ce pays se détacher avec ses ennuis de l'UE. Les 18 autre pays dans l'affaire n'ont pas à être pénalisés de cette situation. Il y a des limites à la Grande Internationale du Capital, surtout en temps de paix.
Cordialement.