Les recommandations de l'UE provoquent toujours une contraction, une purge, donc la constatation de la dégradation de la situation n'est pas un critère pour savoir si elle a marché ou non.
Ben si preuve que tu débites vraiment de la merde! Si ton économie se contracte violemment et qu'on te maintient en même temps une dette abyssale malgré de menues restructurations, alors tu est forcément dans l'incapacité de rembourser ta dette! Pourquoi? Parce qu'une économie en contraction n'a tout simplement pas les revenus nécessaire pour rembourser la dite dette, pour la rembourser il faudrait une croissance massive! Or même en excédent primaire la Grèce ne pourra jamais rembourser car la contraction de son économie la rend impotente à supporter pareille dette et donc elle finit inéluctablement à faire défaut! C'est la critique qu'avaient déjà faite des écononomiste dès le début des mesures d'austérité imposé à la Grèce, et ces cinq dernières années leur ont donné raison! Au bout d'un moment il faut admettre que ta purge comme tu l'appelle, est une connerie nuisible, les faits sont là et il montrent que ce que tu défends est de la merde en barrejusqu'à l'arrivée de tsipras, l'économie donnait des signes encourageants et le purge commençait à porter ses fruits, comme en espagne ou au portugal:
http://fr.tradingeconomics.com/greece/gdp-growth-annual
en outre la dette est plutôt un problème de long terme:
la dette n’est pourtant pas le problème actuel de la Grèce et ne le sera pas jusqu’en 2023 : sa charge actuelle ne représente que 2,6% du PIB, bien moins que celle du Portugal (5%) ou de l’Italie (4,7%). Elle est plus proche du niveau de la France (2,2%) ou de l’Allemagne (1,9%). De plus, le pays ne paye aucun intérêt - pour l’instant - sur les 141,8 milliards prêtés par le MES : en novembre 2012, la zone euro lui a accordé un moratoire de dix ans et a rallongé la durée des prêts jusqu’à trente-deux ans. Autrement dit, c’est seulement à partir de 2023 qu’Athènes commencera à payer les intérêts
Au final, la charge de la dette, pour la Grèce, se résume aujourd’hui aux obligations détenues par la BCE, le FMI et les quelques créanciers privés. Il est donc inexact d’affirmer que c’est elle qui grève l’action de l’Etat. Les raisons sont plutôt à rechercher ailleurs, du côté de son administration jugée incapable de faire rentrer durablement l’impôt (depuis l’annonce des élections anticipées, une partie des Grecs a arrêté de payer ses impôts avec un manque à gagner estimé à 2 milliards), de la corruption endémique et de dépenses mal orientées (l’armée plutôt que la santé).
http://www.liberation.fr/economie/2015/ ... es_1195047