J'observe seulement qu'au nom du culte de la croissance, certaines instances mondiales disent tout et n'importe quoi pour sauver leur sacro-saint système... Qui est peut-être (moi je dis : qui est certainement) tout simplement obsolète par-rapport aux ressources et limites réelles de la planète...
En plus la sacro-sainte croissance du PIB, quand il y en a en France, ne crée même pas d'emploi...lol
Moi personnellement, je verrais plutôt d'un assez bon oeil une "rigueur budgétaire" à base de lutte contre les surrendettements (l'investissement dirigé pour le Développement Durable : oui. L'emprunt continuel d'argent, avec intérêts, augmentant une dette souverraine irremboursable même sur plusieurs siècles : non), ce qui permettrait peut-être d'arrêter certaines gabegies qui détruisent la planète. Vivre au-dessus de ses moyens, en tant que peuples, tue.
Il est nécessaire d'avoir des organisations représentatives des salariés, selon moi, elles doivent, à la fois être indépendantes des formations politiques, représentatives, ouvertes aux négociations, mais sans sombrer dans l'abdication systématique. Or, nos centrales soit s'égarent dans une jusqu'au boutisme d'une autre époque soit complaisantes envers des mesures, dites de modernisation et qui ne sont, en fait que des reculs sans perspectives ni contreparties.
Et s'il n'y avait pas autre chose que jusqu'au boutisme archaïque et complaisance ? Il n'y a pas forcément de positionnement idéal...
Croire que changer les syndicats par d'autres syndicats, ou changer le personnel syndical par un autre personnel syndical, est la solution à tous les problèmes rencontrés par les entreprises privées ou publiques ou mixtes au sein du "dialogue social", c'est comme croire que remplacer Hollande par Sarkozy en 2017 va résoudre l'ensemble des problématiques économico-sociales...
Ca semblerait en apparence aller mieux, dans le dialogue social, en Allemagne... Mais est-ce le dialogue social qui est meilleur en Allemagne, ou seulement des meilleurs choix économiques par des dirigeants politiques qui ont, au péril de leur carrière politique (Gerhard Schröder par exemple), réussi à "imposer" les réformes d'adaptation nécessaires, ces mêmes réformes que repoussent sans cesse les Français ?
Les situations budgétaires, économiques, etc, en Allemagne, Grande Bretagne... Des choix courageux, peut-être durs sur le moment, mais après, ça semblerait aller mieux pour eux que pour nous (France-Italie-Espagne-Grèce...), non ?
Après, s'il y a une majorité du peuple français pour s'opposer aux Réformes d'adaptations et les bloquer, eh bien la situation n'évoluera pas, au mieux, et se dégradera, au pire. Syndicats ou pas syndicats. Et je ne suis pas anti-syndicat primaire, et je ne suis pas ultra-libéral loin de là, j'ai même été jusqu'à prôner l'abolition de l'argent dans l'un de mes jusqu'au boutismes...
BV72 ki/ Les syndicats ne sont qu'un des acteurs économiques...