F.Fillon a raison de dénoncer la mainmise des USA sur l'Europe. C'est pour cela que DSK s'est fait piéger. Il souhaitait modifier la parité des échanges en revenant à la référence de l'or et non plus du dollar et il était en puissance d'orienter les européens vers cette perspective. Mais il ne représentait pas alors un membre du gouvernement français mais une instance internationale puissante. En tant que Premier ministre français , Fillon ne pouvait pas le faire alors sans provoquer une crise diplomatique majeure en Europe, dans les relations internationales. Et en France il ne détenait pas le pouvoir de décision non plus que les rênes de l'économie et des relations étrangères. De plus, en trois ans la pression américaine s'est accentuée encore nettement avec la bienveillance , au moins surprenante, de Hollande.
Vous mélangez vraiment tout et avez une vue bien biaisée.
Les USA sont notre premier partenaire avec qui nous devons négocier et batailler économiquement. Et que je sache, ça ne se passe pas comme le souhaiteraient les USA qui voudraient depuis longtemps un accès libre au marcher européen.
La référence or ou dollar, ce n'est pas un choix qui se décrète, mais un choix continuel de ceux qui négocient.
D'ailleurs lorsqu'il y a eu quelques inquiétudes sur le dollar, certains se sont reporté sur l'euro comme référence.
Hollande n'a pas de bienveillance particulière avec les USA, mais il en a besoin dans sa politique internationale.
Nous ne sommes pas capable d'intervenir sur le terrain à l'étranger sans l'aide des américains, on l'a vu en Afghanistan comme en Libye. Nous en sommes dépendant pour le transport et le renseignement.
Hollande avait surtout besoin de l'Europe pour faire accepter nos déficits.
Ca nous met dans une position de faiblesse, il est difficile de taper du poing sur la table quand on quémande l'indulgence.
Et nos voisins sont traditionnellement plus pro américains que nous ne le sommes.
Clairement nous ne sommes pas en situation économique de faire ce que nous voulons, nous devons composer, faire des concessions.