Un phénomène naturel se constate et s'explique.
Si le constat peut faire un relatif consensus, l'explication est plus sujette à controverse.
Un phénomène naturel se quantifie. Ensuite on peut élaborer une explication. Il n'y a aucune controverse à opposer aux chiffres.
En l'an 1900, il est tombé 1000 mm de pluie en 9h sur Valleraugue (Gard).
En 1988, il est tombé 420 mm sur Nîmes en 3 heures.
Ca, ce n'est pas à discuter.
Ça, c'est le constat, pas l'explication.
Il manque le lien de causalité (bon, je sais, c'est une notion juridique, pas scientifique...).
Il est déjà possible scientifiquement d'établir avec les chiffres que j'ai communiqués que des phénomènes d'une bien plus grande ampleur se sont produits bien avant qu'on ne parle réchauffement climatique. Ce qui ne veut pas dire que ce réchauffement n'interfère pas sur leur fréquence de répétition, ce qui n'est pas le cas à en lire les météorologues.
Après, il reste la question de l'aménagement du territoire.
Mais alors il est nécessaire d'y corréler la démographie...etc etc
Ce que je veux dire, c'est que l'analyse de l'ensemble des données n'est certainement pas à la portée du premier naufragé qui passe.