Ah oui ?! et donc quand tu dis que "rien ne dit que son image est la bonne, et pas celle de daesh vu qu'il n'y a personne pour trancher", et qu'ensuite, tu dis que tu "lui reconnais bien entendu des qualités que les autres cinglés lourds n'ont pas", tu exposes que tu préfères un type comme ça que les autres débiles.
Tu as la réponse à ta question, finalement : en y répondant seul. Bon je t'y ai un peu aidé, mais tu le mérites.
En d'autres termes, pour compléter ma réponse au-dessus, le msg de Kaizer ne prouve pas qu'il y aurait une vérité musulmane reconnue qui s'opposerait à un groupe de débiles, ce qui dédouanerait l'islam des saloperies commises par daesh (objet du fil je suppose) ; il prouve simplement qu'il y a des musulmans moins cons que les autres (ce qui est quand même une chance, on va pas s'en plaindre), mais absolument pas que dans ce contexte religieux, ils aient tort ou raison.
une manière d'hérétiques potentiels quoi.
Il a raison, islamiquement et historiquement parlant... quoi qu'en dise Abdul qui est chiite, le sunnisme a toujours été pluriel dans sa conception du fiqh (jurisprudence) et de la 'aqida (dogme).
Néanmoins les salafistes et wahabites actuels ont enfermé le sunnisme dans l'exclusivité de leurs propre dogme en essayant d'effacer la pluralité. Ils y arrivent très bien, et c'est précisément cela que Adnan Ibrahim dénonce, ce qu'il combat représente le sectarisme balayant toute idée contraire.
Adnan Ibrahim est très critique de l'histoire et de la plupart dynasties musulmanes qui massacraient à tour de bras les doctrines dissidentes, qu'elles soient sunnites (almohades) ou chiites (safavides). Même certains "fondateurs" passent au crible de ses critiques, en se basant toujours sur des sources sunnites reconnues.
Pour finir, il se décrit lui même comme un "Ach'ari" (école de la raison et quasiment disparue) au niveau de la 'Aqida et Chafii dans le Fiqh.
sur ce que je souligne, qui peut dire sans crainte d'être contredit et désobéi de façon importante, qui a raison et qui a tort ?
c'est à mon avis le principal problème.