la question n'est pas de savoir s'il avait raison ou tort, mais qu'il a été condamné en annonçant comme établi quelque chose qu'il ne pouvait pas prouver.
ce qui est contraire à toute démarche scientifique rigoureuse. mais vous ne pouvez pas le savoir, vu que vous êtes tout sauf scientifique.
Je ne crois pas du tout que telle soit la question.
L'Eglise n'était pas en position d'établir elle-même quoi que ce soit sur des critères "scientifiques" et ce n'est pas à cause de ses erreurs que Galilée a été condammné. Le fait de brûler des livres ou de coller les gens en taule n'étant pas non plus la manière scientifique de traiter la question de l'erreur.
Qu'il ait été retiré de l'Index au 18ème siècle ne vaut pas validation de ses thèses, la désindexation n'ayant jamais signifié un accord, une approbation, ni à cette époque là ni avant. Le fait que Vatican II ou autre chose soit revenu là-dessus montre seulement que la question n'est pas réglée par une désindexation.
Pour ce qui est de la mise à l'Index, il serait utile de consulter la liste de toutes les "erreurs" qui y sont consignées. Galilée s'y trouve plutôt en bonne compagnie. Thomas d'Aquin, par exemple, a été mis à l'Index. Juste un peu avant de devenir La Vérité. Comme quoi la Vérité finit toujours par triompher, dans l'Eglise...
je crois que si, c'est précisément la question. L'Eglise se base --hors religion-- sur les critères qu'on veut bien lui donner. Quand la science le peut, elle s'en sert, c'est ce qui s'est passé par la suite ; quand elle ne peut pas, elle ne s'en sert pas, c'est ce qui s'est passé avec Galilée.
En effet, ce n'est pas à cause de ses erreurs, c'est à cause, un de l'impossibilité qu'il a eu de prouver ce qu'il avançait, deux de son refus de se cantonner à évoquer une hypothèse (d'autant que les raisons avancées étaient fausses), et trois, en ce qui concerne l'abjuration, c'est de s'être placé de lui-même dans la position d'un théologien (en utilisant les arguments précisément de l'Eglise tout en se foutant de la tronche du pape, qui lui avait donné l'imprimatur, à condition de rester dans le champ de la possibilité).
personne n'est revenu sur ce jugement, et une levée d'index revient exactement à considérer que ce qui est concerné est licite, e.g. enseignement par exemple, ce qui vaut parfaitement autorisation, surtout à l'époque où l'enseignement relève plus ou moins universellement de l'Eglise.
les bouquins de Galilée et surtout de Copernic ont donc circulé librement depuis cette levée, et pour les gens mal-comprenant --il y en a -- une directive allant dans ce sens a été précisée en 1822 (toujours bien avant Vatican 2 qui plus est) :