Cette situation est précisément la démonstration qu'on doit revoir les règles de fonctionnement de l'Union Européenne, qu'elles ne peuvent continuer ainsi à ignorer, voire nier l'expression démocratique des peuples.
La Grèce doit parvenir à renégocier sa dette, par une négociation portant sur les taux, les échéances ou la durée, ainsi qu'une restructuration de la dette dite spéculative, mais elle ne peut se soustraire, s'exonérer de ses responsabilités, de ses échéances, au risque de pénaliser certains pays européens. Nous ne pouvons pénaliser l'attractivité, la crédibilité de nos économies, raison pour laquelle ce pays doit parvenir à respecter ses engagements mais ne doit pas être tenus de payer un endettement pour servir les objectifs des rentiers. C'est, là toute la difficulté des négociations et effectivement, l'Allemagne, première bénéficiaire aura du mal à accepter cette remise en question, mais c'est, me semble t-il le prix des partenariats européens !