Ce ne sont pas tant la validité du principe vaccinal que je mets en cause, que certaines campagnes de vaccinations massives comme on l'a connu pour la grippe H1N1, l'hépatite B, le papillomavirus, dont non seulement les résultats en terme d'efficacité épidémiologique sont plus que contestables, mais qui en plus semblent présenter des effets secondaires non négligeables. Voir les études que j'ai postées juste au dessus.
Là dessus je suis globalement d'accord, surtout pour des vaccins concernant des maladies sexuellement transmissibles pour lesquels la prévention et l'usage de préservatif selon moi suffisent. Pour les épidémies de type H1N1 c'est toujours plus délicat car si les vaccins peuvent être à risque car conçu dans l'urgence, là il est difficile de peser les risques et s'il n'est pas malgré tout recommandé de le préconiser aux personnes fragiles comme dans une grippe ordinaire. Dans ces cas-ci difficile d'avoir une position tranchée, ce n'est pas mon cas.
Sans compter que la quasi totalité de la recherche pharmacologique est entre les mains de l'industrie pharmaceutique, induisant un conflit d'intérêt patent ; et que les représentants des organismes de contrôle étatiques font souvent la navette entre la-dîtes industrie et ces postes de contrôle. Vous admettrez qu'après les nombreux scandales sanitaires liés à cette industrie, la confiance mitigée qu'on peut avoir en elle est pour le moins légitime.
Certes je ne suis pas naïf sur les intérêts économiques. Mais je n'adhère pas à l'idée fallacieuse d'une industrie pharmaceutique toute puissante qui pourrait empoisonner massivement sans avoir à subir des conséquences. De même qu'à ma connaissance la majorité des vaccins produits par ces industries sont efficaces et ont fait leur preuve. Bref la nécessaire prudence n'implique pas une hostilité d'office comme l'affichent certains.
Concernant mes enfants, ils ont eu droit à tous les vaccins possibles et imaginables, mais vous vous doutez bien que je ne suis pas le seul à prendre les décisions au sein de mon foyer. Concernant le tetanos, je suis vacciné, mais parce que je pratique une activité à risques. Je serais citadin, je ne vois vraiment pas pourquoi je prendrais le risque des effets secondaires potentiels, alors que le risque d'infection est proche de zéro.
Risque zéro? Non et cela d'autant plus qu'on ne sait jamais ce que la vie nous réserve, notamment en terme de changements professionnels, ou de surprises lors des vacances ou de simples accidents. Le vaccin contre le tétanos a certainement sauvé de nombreuses vie comme les autres vaccins. De même tes enfants sont à l'abri d'autres infections susceptibles de mettre leurs jours en danger ou de générer des séquelles irréversibles.
Rappelons que ce fameux vaccin ne serait efficace qu'à 70 %. Chiffre donné par les labos, mais non validés par une étude indépendante. Le cancer du col de l'utérus est facilement décelable très tôt par frottis et se traite très bien à un stade précoce. Quel esprit scientifique peut il valider une vaccination massive sur des fillettes qui ne sont même pas encore pubères ?
Une fillette est quand même morte quelques heures après avoir été vaccinée, alors qu'elle était en parfaite santé jusque là.
Ca fait un décès sur combien de vaccination. Sans partager l'avis de l'OMS, et même dans l'optique où seul la moitié des morts par cancer de l'utérus serait dû au virus en question cela fait 500 morts par an en France, sans compter les mutilations dans le cas des femmes ayant survécu. Bref encore une fois l'OMS doit peser le pour et le contre entre le risque éventuels du vaccin et ceux de la maladie. Certes comme je l'ai moi-même dire il y a la prévention, le problème est qu'il n'est pas dit que celle-ci marche suffisamment bien. On peut également se poser la question dans les pays pauvres où les filles ont moins accès à la prévention pour diverses raisons relatives à la faible éducation et niveau de vie et où les soins ne sont pas accessibles. Le vaccins ne serait-il pas malgré tout un choix moins risqué pour ces cas-là? Tu vois Polomnic même pour un vaccin que je ne juge pas utile, et que personnellement je ne conseillerai pas à ma fille, ce n'est pas facile à trancher. Ah note les fillettes de neuf ans ne sont pas à risque mais c'est un vaccin fait à cette âge avant l'âge de la puberté où il est justement censé être efficace et donc prévenir d'éventuels cancers ultérieurs. Donc non ce n'est donc pas être un parent irresponsable que de refuser ce vaccin à sa fille, en revanche refuser le tétanos, la rubéole ou la poliomyélite oui c'est être irresponsable. Car bien sûr on ne peut pas mettre tous les vaccins dans le même panier.