marcopolo Je ne comprends pas ce que vous entendez par "réguler le debit" car pour moi le bon terme est "piloter", autant qu'il est possible.
Raisonner en volume de masse d'eau, pas en débit. La grandeur qui nous intéresse n'est pas la puissance, mais l'énergie disponible à la demande sur une constante de temps de l'ordre de quelques minutes seulement et pour quelques heures éventuellement.
C'est une révolution culturelle que les électriciens ne peuvent pas comprendre sans de sérieux coups de pied aux fesses.
Je récapitule donc cette affaire d'équilibrage général du réseau électrique, qui est le nœud de l'affaire puisque selon les lois de Coulomb, les électrons ne sont pas stockables.
A : régulation de puissance.
- A1, à quelques heures : pilotage du nucléaire.
- A2, à quelques minutes : pilotage de l'hydro-électrique.
- A3, à quelques secondes et au dessous : dispositifs inertiels, électrochimiques (piles) ou purement électriques (condensateurs).
B : régulation d'énergie consommée
- B1, comportements : pilotage par le prix (et non par la schlague ni la taxe)
- B2, industrie (chimie, métallurgie, synthèse de combustibles): pilotage par le coût.
À suivre, et les éoliennes à la benne.