Selon une idée bien reçue, la France serait un pays judéo-chrétien. Elle appartiendrait même à la civilisation judéo-chrétienne. Mais la France, née du baptême de Clovis en 496, est un pays helléno-chrétien.

La synthèse parfaite de ce principe est saint Thomas d’Aquin, théologien et philosophe, dont toute l’œuvre très chrétienne est traversée par la philosophie grecque. Le patron des universités catholiques vécut sous le règne de Louis IX, Saint Louis. Ce même Saint Louis montra « Sa grandeur d’âme et sa noblesse » face à ses vainqueurs arabes lors de la septième croisade : « Vraiment, celui-ci est le plus fier Chrétien que nous ayons vu, disaient-ils, nous le gardons aux fers et il nous parle comme si nous étions ses captifs ! » 1

On est loin d’une telle hauteur quand on se remémore la phrase désormais célèbre de Claude Guéant : « Toutes les civilisations ne se valent pas ». Une civilisation qui noie la France sous l’immigration massive, l’art contemporain, la culture littéraire et musicale de marché et non plus populaires (de Louis-Ferdinand Céline à Georges Brassens en passant par Michel Audiard) mérite, en effet, de crever.

La France chrétienne, elle, n’avait rien détruit mais naquit dans l’eau baptismale. La société actuelle, issue des principes révolutionnaires de 1789, ne fait que détruire pour exister dans le mimétisme du capitalisme financier prédateur de destruction qui a pris le capitalisme entrepreneurial.

Dans cette fuite en avant, d’homme nouveau non chrétien, la famille est un dernier verrou à faire sauter pour effacer ce qu’il reste de la France catholique. Dans son ouvrage sur la famille, Monseigneur Henri Delassus reprenait Paul Leroy-Beaulieu dans les termes suivants : « Le jour où la France, pour obéir aux sommations de l’anticléricalisme, aura lâchement abdiqué ses fonctions de grande nation catholique, ce sera pour nous le signal de la décadence définitive, de l’irrémédiable déchéance, préparée par des mains françaises. La politique de l’anticléricalisme est, pour la France, une politique de suicide national. Nous ne le voyons que trop » 2.

Au lieu de L’Identité malheureuse d’Alain Finkielkraut ou du Suicide français d’Éric Zemmour (qui ne sont pas chrétiens), nous parlons ici de destruction par des élites traîtresses de cet héritage helléno-chrétien que nous devons retrouver si nous voulons nous relever.

« Gesta Dei per Francos », disait Guibert de Nogent. La France a treize siècles de royauté catholique en elle qu’il serait bon de regarder pour lui redonner ses lettres de noblesse helléno-chrétienne.

http://www.bvoltaire.fr/floriantoumit/r ... nne,136656

je penche pour l'idée que nous sommes sans équivoque Helléno chretien et non pas Judéo chretien, par contre je n'ai rien compris à l'argumentation ci dessus.

En plus justement, si on se dit helléno chretien, je vois mal qu'on puisse rejeter les idées de 1789.

Le christianisme implique forcément des racines juives. La Rome antique et la Grèce on profondément changé l'Europe et sa pensée.

Pour moi la France a donc des fondements judéo-christiano-héllénique.

réponse cinglante des pro judéo-christianisme

Quel meilleur moment pour rappeler une vérité en cette veille de Noël, et clouer le bec à ceux qui tentent de nous fabriquer une nouvelle religion antisémite à base de racines celto-païennes, ou empreinte de philosophie gréco-aryenne, voyez qui je veux dire ! Et tans pis pour l’ironie de mon père qui voulait me faire croire, quand j’étais enfant, que le petit Jésus était né en Provence au milieu des santons.

Jésus n’ai pas apparu n’importe où et au milieu de n’importe qui : il fait parti du peuple élu, de la race investie par Dieu. Je sais, certains antisémites vomissent cette idée, mais c’est une vérité aussi juive que chrétienne. Ce peuple a été choisi, et nul autre, pour affirmer dans le monde le culte de l’Unique au cours des siècles. De la foi d’Abraham à la doctrine de Job ou de la Sagesse, ce peuple des 12 tribus a été chargé par Yahweh de défendre la gloire de son nom, alliance étroite de la race et de la religion.

Ce n’est pas au milieu de n’importe quel pays que cheminent, au pas de l’âne, Joseph et Marie pour aller de Nazareth à Bethléem et donner naissance à Jésus. Un pays marqué par presque 2000 ans d’une histoire imprégnée de tradition séculaire faite de personnages légendaires que connaissaient probablement par cœur ce couple très pieux, descendant de la postérité de David. Dans ce peuple, une piété profonde rythmait chaque instant de la journée d’un croyant et le moindre d’entre eux gonflait la poitrine tellement ils étaient fiers de faire parti de cette mission surnaturelle voulue par Dieu. Chaque bourgade traversée rappelait une histoire glorieuse d’Israël et quand Jérusalem apparaît à Marie et Joseph au débouché d’une gorge, cette veille de Noël, leur cœur à du se serrer de tendresse à la vu du Temple qu’achevait de rebâtir Hérode.

C’est finalement dans la petite ville blanche entourée de vergers et de champs d’oliviers, à prés de 800 mètres d’altitude que le couple va s’arrêter. Beth-Léhem, ‘‘la maison du pain’’ selon l’étymologie populaire, dite encore Ephrata ‘‘riche en fruits’’, mérite bien son nom. Celle dont le prophète Michée avait prédit la destinée : « Et toi, Bethléem, la fertile, petite parmi les milliers de Juda, tu n’es pas la moindre, car c’est de toi que sortira le chef qui conduira mon peuple d’Israël, celui dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours d’éternité ».

Voilà mes racines spirituelles se situent sur ce bout de terre, entre Gallilée et Judée. Mes références religieuses ne sont pas faites que de guerriers païens christianisés ou de rois germaniques convertis, elles sont aussi et surtout faites de voix prophétiques juives comme celle de Elie, Ezéchiel, Daniel, Isaïe et la plus grande de toutes pour un chrétien : Jésus.

http://www.europe-israel.org/2014/07/je ... -chretien/

Une argumentation, qui ne vole pas plus haut . Dans ces 2 textes que je vous présente, je ne vois aucune analyse sociologique et historique, mais uniquement de la propagande idéologique.

Quand on se réfère à une civilisation, il faut en prendre le bon et le mauvais........savoir prendre aussi les 2 Herode qui ont persécuté Jesus, de sa naissance à sa mort et ne pas se limiter à 4 philosophes prophètes de la Bible. (mais je sais bien, que c'est trop en demander aux propagandistes d'Europe Israel )

Dire "judéo-chrétien" est stupide, le christianisme étant le judaïsme achevé. C'est un point de vue musulman sur le plan objectif, mais sans doute aussi juif à rebours (puisque ça permet de distinguer le christianisme qu'ils rejettent.)

Ce qui s'est fait de juif en-dehors de lui n'a aucun rapport avec notre culture (le talmud, le zohar, maïmonide, etc. n'a eu aucun impact hors des ghettos comparativement à l'ancien testament.)

Le christianisme implique forcément des racines juives. La Rome antique et la Grèce on profondément changé l'Europe et sa pensée.

Pour moi la France a donc des fondements judéo-christiano-héllénique.

je vois le christiannisme, comme une libération du carcan du judaïsme. Il n'en garde que la philosophie, pour en rejeter le poids des traditions et sa vision politique.

Le christianisme est autrement plus proche des concepts de la démocratie grecque, que de la théocratie juive .

Dire "judéo-chrétien" est stupide, le christianisme étant le judaïsme achevé.

je dirais plutôt un judaîsme épuré (et même très dégraissé.)

agri, je voulais te dire que ceci est une très bonne question, j'hésitais à la poser de peur qu'on me traite encore d'antisémite LOL

La France est gréco-romaine dans sa culture et judéo-chrétienne dans sa religion avec aussi l’influence de l'islam

voir les livres de Jacques Ellul

C'est le sexisme de l'islam qui a bloqué l'émancipation des françaises selon Levi-Strauss

Je me posais aussi cette question, à quel moment cette expression judéo-chretienne est apparue et qui l'a formulée ?

Je ne vais cacher mes références: la 1ère fois que j'ai entendu parlé de ce débat judéo ou helléno-chrétien, c'est dans une vidéo de Soral .

Mais les Soraliens sont plutôt dans la ligne du texte de Boulevard Voltaire ( celui que j'ai mis tout en haut), qui pour moi n'a pas beaucoup de sens.

C'est le sexisme de l'islam qui a bloqué l'émancipation des françaises selon Levi-Strauss

j'ai plutôt entendu dire que c'était le laïcisme des radicaux anticléricaux, qui ne voyaient chez les femmes que des bigotes à qui il ne fallait surtout pas donner le droit de vote.

De plus, le code civil du Corse Bonaparte, a certainement plus bloqué l'émancipation féminine française, que le lointain Islam. ( mais je reconnais bien là, vos obsessions)

Et puis le sexisme est aussi un héritage grec . En fait, au moins autant arabo- méditerannéen, qu'islamique .

Le réel problème du peuple juif est de continuer de penser qu'il a été choisi par quelque chose qui n'existe pas...ou qui (s'il existe), se fout d'eux comme de sa première chemise(si il en eut un jour une)... 8-)

Tant qu'ils ne prendront pas en compte cette triste vérité(pour eux), ils continueront à se faire trucider gaiement par le reste de l'humanité. 8-)

Le réel problème du peuple juif est de continuer de penser qu'il a été choisi par quelque chose qui n'existe pas...ou qui (s'il existe), se fout d'eux comme de sa première chemise... 8-)

Tant qu'ils ne prendront pas en compte cette triste vérité(pour eux), ils continueront à se faire trucider gaiement par le reste de l'humanité. 8-)

c'est là la grande rupture du christianisme, avec le judaïsme. On n'est pas élu d'office, mais appelé à devenir et surtout à rester chrétien ( ce qui bien est plus difficile ).

Dire "judéo-chrétien" est stupide, le christianisme étant le judaïsme achevé.

je dirais plutôt un judaîsme épuré (et même très dégraissé.)

Ce n'est pas ainsi que se définit le christianisme.

C'est un point de vue musulman.

Dire "judéo-chrétien" est stupide, le christianisme étant le judaïsme achevé.

je dirais plutôt un judaîsme épuré (et même très dégraissé.)

Ce n'est pas ainsi que se définit le christianisme.

C'est un point de vue musulman.

Ah ! quand Jesus dit, ne retenez que 2 commandements :

c'est quand même du judaisme très épuré.....et c'est très loin de l'Islam, qui a instauré tout un code civil appelé Sharia.

mais en ne voyant pas de rupture et en parlant de judaïsme achevé, tu confirmes donc, qu'on est une société judéo-chrétienne ?

Judéo-chrétien une formule marketing sans grande signification sociologique ou culturelle ayant pour but de faire accepter une hiérarchisation dans les esprits là ou l'hélléno-christinanisme ne fait qu'évoquer deux composantes culturelles sans hiérarchie entre elles.

Le judaïsme étant antérieur au christianisme, se dire judéo-chrétien est équivalent à se dire européano-français (le terme français est réduit à un particularisme européens pour finalement se dissoudre dans le sur-ensemble). Au moins les pays européens reconnaissent la France comme un pays d'Europe. La vrai question est de savoir sur les juifs reconnaissent les chrétiens comme juif.

Remarquez, la France n'est pas d'avantage hélléno-chretienne. L'hélléno-christinanisme renvoie a une certaine élite culturelle française. Toutefois, cette élite culturelle est naturelle, historique, majoritaire en France. Un français accède à la haute culture en apprenant le grec classique et le latin et non en apprenant l’Hébreu. Pour le reste de la population, il n'y a pas d'hélléno-christinanisme : la France est française point barre.

Judéo-gréco-latino-chrétien.

Judéo-chrétien ne veut rien dire, sauf s'il s'agit de la situation des juifs christianisés sur une période de même pas 50 ans.

  • [supprimé]

Pour le reste de la population, il n'y a pas d'hélléno-christinanisme : la France est française point barre.
J'ajouterai de "culture chrétienne", point barre.

fut un temps où posséder le grec et le latin allait de soi, l'hébreu une option évidente. Bien entendu, comme de nos jours, le français correct relève de plus en plus de l'accident, les trois citées font figure de bizarreries animalières.

Pour l'expression elle-même, c'est courant/milieu XIXè

certains parlent d'une France celto-chretienne (cela irait un peu dans le sens du texte de Boulevard Voltaire).

Qui a trouvé les origines et la datation de l'expression judéo-chrétienne ?.