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1-. L'existence de Dieu gêne en fait beaucoup moins que de servir ; comme l'un est lié à l'autre, si on nie Dieu, on n'a plus à le servir. Si l'erreur existe, procède-t-elle de l'entendement ou de la volonté ? Seulement, on ne peut pas vraiment dire que le français sert encore Dieu, alors pourquoi se sent-il encore obligé de blasphémer ? Rappeler le non serviam contre les serviteurs restants, surtout si en plus ils sont tout aussi agressifs.
2- Tout dépend comment vous définissez la liberté : la raison pour laquelle sur ce fil, j'ai encore commencé par cela, comme toujours. Cette question politique dépend elle – même d'une métaphysique ou théologie : quel est le fondement de la liberté de l'homme ? Existe-t-elle au moins ?
Le catholique affirme que la liberté est la manifestation du libre – arbitre de la volonté de l'homme. A quoi sert-elle dans le plan divin ? Que la volonté de l'homme accepte le plan divin, qu'elle y apporte son concours. « Dieu a fait l'homme libre pour qu'il puisse choisir le bien » dit Saint Thomas d' Aquin. Pour cette raison, l'homme sera libre dans la cité tant qu'il concourt au bien.
L'erreur du libéral est toujours de penser qu'il n'était pas possible de s'exprimer avant qu'il fonde sa société de Lumière, alors qu'en réalité, l'on censurait que ce que l'on estimait nocif pour la cité ; et que d'ailleurs c'est par une trop grande permissivité que les agitateurs ont pu préparer la Révolution.
C'est en raison de la définition de la liberté que le libéral admet qu'il se retrouve dans de beaux draps. Appliquée à la liberté d'expression, le libéral admet que l'on peut polémiquer, publier l'obscène... Si je résume simplement : il prépare l'incendie, et s'étonne de constater par la suite que sa cité finit ravagée. Je ne développe pas plus : je l'ai déjà fait à de multiples reprises par le passé.
3- Vous constatez surtout que l'homme lorsqu'il ne se soumet pas à Dieu, se soumet à des idoles. Il y investit sa ferveur religieuse, et finit certainement plus terrible même. Il se fait tout autant prosélyte, entend convertir les autres par la propagande et la guerre ; raison pour laquelle j'ai précisé plus haut, que les français sont des idolâtres fanatiques des principes de 89.
Ils ont commencé par vouloir convertir l'Europe pendant la Révolution et sous Napoléon en renversant les « anciens régimes » ; avant de tenter de civiliser une partie du monde par la colonisation ; et à défaut d'être parvenu à devenir la Cité des droits de l'Homme qui règne seule sur un Empire, ils ont terminé par tenter de civiliser chez eux, en métropole : à défaut d'être à la tête d'un empire, même s'il nous reste quelques confettis, nous avons désormais l'empire chez nous : nous serons Cosmopolis.