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L’économie va mieux
Avec une croissance anticipée par le FMI à 3,1 % en 2015, les Etats-Unis s’affirment de nouveau comme le principal moteur de la croissance mondiale. Le chômage baisse, l’immobilier se redresse… « Les Etats-Unis sont la zone qui affiche en rythme annuel la vélocité de croissance la plus robuste et de meilleure qualité », constate Igor de Maak chez DNCA Finance. La remontée vertigineuse de la Bourse valide d’abord le scénario d’une reprise robuste et durable de l’économie. Ce qui justifie d’ailleurs le pronostic des analystes de Morgan Stanley pour un S&P 500 à 3.000 points : les Etats-Unis pourraient connaître la phase d’expansion économique la plus longue de leur histoire - jusqu’en 2020 -, alors que le pays a renoué avec la croissance il y a déjà plus de cinq ans.
« On a quand même quelques interrogations sur la croissance américaine, qui a été dynamisée par un environnement monétaire ultra-accommodant mais qui n’a cessé de faire augmenter les inégalités sociales. Certes, le taux de chômage est bas, mais le taux de participation des américains a flanché », tempère Igor de Maak. Et les salaires n’augmentent pas beaucoup… Les ventes un peu décevantes de Thanksgiving aux Etats-Unis démontrent qu’il faudra une progression plus soutenue des revenus disponibles des ménages américains pour soutenir la croissance à long terme.
Dernière inquiétude, si la crainte d’un nouveau « shutdown » aux Etats-Unis semble s’éloigner (les parlementaires ont jusqu’au 11 décembre pour voter une série de crédits budgétaires et éviter les fermetures temporaires d’administration), la défaite du camp de Barak Obama aux élections de mi-mandat pourrait compliquer sa politique économique.
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