Se sentir femme ou aimer se sentir femme lorsqu'on nait homme n'est pas, par exemple, davantage du "vice" que lorsque un hétéro affirmé collectionne ou a collectionné les femmes.
Aimer se sentir femme, homme, caniche nain unijambiste ou tabouret de bar n'a aucune espèce d'importance tant que cela reste de l'ordre du .
Exiger que l'état reconnaisse la personne comme étant un tabouret de bar, ou porter plainte contre quelqu'un qui vous appelle Monsieur alors que vous vous sentez femme, ce n'est plus du tout la même chose.
Pas plus que l'homosexualité ou la bisexualité sont davantage "anormales" que l'hétérosexualité. Où s'arrête la "normalité" et où commence "l'anormalité", cette frontière idéale absurde que l'homme s'est fixé?
La norme, c'est le nombre. Les homosexuels représentent une minorité.
L’homosexualité était déjà présente lors des "grandes civilisations" de la Rome à la Grèce antique, elle est d'ailleurs "nait" avec l'humanité.
Là aussi, il y a des choses à dire.
L'homosexualité moderne, c'est ça: .
Et ça, dans la Grèce antique, ça ne se conçoit pas. D'autre part, la situation dominant-dominé (sodomiseur-sodomisé pour être clair) doit refléter la position sociale. Par exemple, un citoyen se faisant sodomiser par un esclave est une infamie, voir mène à la condamnation à mort.
"On nait" homo, hétéro ou bi, on ne le devient pas subitement bien qu'il faille parfois des années pour que cet état d'être se manifeste en raison du formatage de la société qui nous a toujours plus ou moins montré le chemin à suivre, à commencer par l'éducation parentale, ce qui est d'ailleurs compréhensible. Faut suivre le shéma stéréotypé qui s'est toujours résumé par fonder une famille et faire des gamins. Et celui qui ne suivait ou suit pas ce shéma était ou est classé "anormal" ou soupçonné de l'être. "On nait" donc homo, hétéro ou bi comme "on" nait" avec ses jambes ou pas, avec la vue ou pas, petit ou grand, gros ou mince, avec un fort potentiel intellectuel ou pas, etc.
Vous ne démontrez strictement rien, votre affirmation est totalement gratuite.
Le débat inné/acquis me parait complètement absurde dans la mesure où il y a bien évidemment la possibilité que cela soit à la fois inné et acquis.
Nonobstant que in fine, je ne vois pas l'intérêt immédiat de ce débat en soi.
La transsexualité est un aboutissement de ce que l'on ressent être.
Je répondrais avec mon point de vue personnel (qui est aussi celui de la communauté médicale... pour l'instant): la transexualité relève de la psychiatrie.
Je ne vois pas la différence entre une personne avec une paire de testicules et un pénis qui affirmerait être une femme, et un chauve blanc de 1m90 affirmant être un nain noir avec la chevelure d'Angelina Joli.
Les gogos qui essayent de faire avaler des affirmations proprement délirante et grosses comme des montagnes à coup de discours sur le "genre" utilisent sciemment ce terme pour escamoter un fait élémentaire: en première approximation, le genre est défini par le sexe biologique. Etre un homme ou une femme, avant d'être une question de genre, c'est d'abord une question de sexe.
Après les gogos du genre essayent d'instiller le doute là dessus en évoquant les "intersexués". Sauf que l'intersexuation relève d'anomalies génétiques, c'est le résultat de ce qu'on appelle communément une maladie, qui n'affecte qu'une toute petite fraction des êtres humains (1 à 4 pour mille): intersexués.