LES INSPIRATIONS TALMUDIQUES ET MIDRASHIQUES DU CORAN
LES INSPIRATIONS TALMUDIQUES ET MIDRASHIQUES DU CORAN.
Dieu n'est pas mensonge, mais il est vérité. La vérité est par essence une lumière. Cette lumière a guidé les prophètes et cette lumière est plus sage que la sagesse des humains qui prétendent écrire sans ordre de l’Éternel des textes à connotation religieuse. Ainsi, les musulmans devraient se poser la question sur la supercherie de leur livre saint (Le Coran) : Un livre doit-il contenir des récits populaires ? Un livre doit-il contenir des légendes chrétiennes ? Un livre saint doit il contenir des récits du Talmud et du Midrash ?
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Dans ce texte, nous n'allons pas reprendre des récits populaires du Coran, car, nous l'avons assez développés sur d'autres articles, Cependant, nous nous bornerons qu'aux récits écrits talmudiques et midrashiques. Qu'est ce que le Talmud et le Midrash ?
- Le Talmud est le recueil principal des commentaires de la Loi juive, il compile les discussions rabbiniques sur l’ensemble des sujets de la Loi, abordant les problèmes selon sa façon propre, il traite comme en passant d’éthique, de mythes, de médecine et d’autres questions, et restitue l'interprétation traditionnelle telle qu'elle s'est développée dans les académies de Palestine et de Babylonie, d'où les deux versions du Talmud, dites Talmud de Jérusalem et Talmud de Babylone.
- Le Midrash est une exégèse très particulière qui use de paraboles, d'allégories, de métaphores, de jeux de mots à base de glissements phoniques (y compris entre hébreu, araméen, grec, voire latin), sémantiques, allusifs, de concordances témuriques (permutation des jeux de voyelles) et guématriques (à partir du calcul de la valeur numérique des mots) ... et qui finit par produire des textes fort éloignés du texte biblique commenté.
Ces deux traditions ne sont pas inspirées par l’Éternel, mais par l'intelligence du peuple juif. et le Christ nous a démontré, que nous sommes tous des pêcheurs, toutes nos œuvres seront toujours imparfaites par rapport aux œuvres du ciel. Ainsi, en : Le seigneur reproche aux docteurs de la loi juive : « Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Il leur dit encore : Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition ». Alors comment ce fait-il que le Coran contient des œuvres humaines du Talmud et du Midrash ? Jusqu'aux œuvres humaines des récits populaires ?
Ces œuvres sont en partie imparfaites, tendancieuses, polémiques ... Nous avons retenus 33 versets coraniques d'inspiration d’œuvres humaines du Talmud et du Midrash :
1) « Dieu invita Satan à se prosterner devant Adam, Satan refusa, au motif qu'il avait été fait de feu alors qu'Adam avait été fait d'argile. Pour ce refus, Satan fut maudit par Dieu » et ; ; ; . Le Coran reprend cette légende dans de nombreux versets ; ; ; ; ; et .
.2) « Un tiers des hommes qui bâtirent la tour de Babel furent changés en singes » . Ceci se retrouve dans le Coran dans les versets : et .
3) « Il y a sept cieux superposés. C'est une conception répandue dans une zone immense ». Elle est présente dans le . Le Coran la reprend en ; ; ; et en .
4) Dans le Talmud encore, « un corbeau apprend à Caïn à enterrer un mort » ; . Le Coran le reproduit en .
5) « Abraham se demande si le soleil, la lune, etc. sont des dieux, et répond par la négative parce qu'ils disparaissent à certains moments ». Une tradition juive et reproduite par le Coran en .
6) « Les anges déchus essaient d'écouter subrepticement à la porte du Paradis, et sont chassés ». C'est une tradition populaire juive, et et , reproduite par le Coran dans les verset suivants : ; ; et .
.7) Une légende juive raconte « qu'un rabbin du 3ème siècle, Yoshua ben Lévi, en compagnie du prophète Élie, fit un voyage semé d'incidents » (ce voyage est relaté dans une compilation de légendes juives faite au XIème siècle par Nissim ben Jacob, sous le titre Hibbur Yafeh (Yale University Press, New Haven Connecticut, 1933). Le Coran attribue ces mêmes incidents à Moïse et à un compagnon dont le Coran n'indique pas le nom. La tradition musulmane brode sur cette histoire en , et nomme le compagnon al-Khidr. Dans le de la même sourate, il est question d'un poisson qui reprend vie en étant plongé dans une source.
8) Le Talmud raconte que « le père d'Abraham était fabriquant d'idoles. Abraham, chargé de garder la boutique, étant monothéiste, mit en pièces les idoles à coups de gourdin, puis plaça le gourdin dans les restes de la plus grande idole, et prétendit que la grande idole avait fracassé les autres. D'où un violent désaccord avec son père et les habitants de la ville » . Le Coran recopie cette légende en ; ; ; ; .
9) « Salomon, commandant une armée formée d'hommes, d'oiseaux et de djinns, envoie la huppe faire une reconnaissance au pays des Saba, à la suite de quoi la reine vient rendre visite à Salomon. Ce dernier la fait passer à travers une pièce dallée de cristal. La reine croit voir de l'eau, et relève sa robe. Salomon peut ainsi voir si oui ou non elle a des jambes de chèvre ». Une légende juive (Targum Shéni (2ème paraphrase araméenne du livre d'Esther) 1,2,3. ; et reprise dans les ; ; ; .
10) « Salomon, ayant perdu son anneau magique, fut dépossédé de la royauté, et un démon prit son apparence et s'assit sur son trône. Lorsqu'il mourut, Salomon resta immobile appuyé sur son bâton, et pendant longtemps nul ne s'aperçut de sa mort ». La source juive se retrouve dans le et .
11) « Deux anges surveillent chaque homme afin de témoigner pour et contre lui lors du jugement dernier ». La source juive, ; et , est reprise dans le .
12) Pour déterminer les temps des prières, et en particulier pour la prière du Shema, selon les Sages du Talmud la luminosité est alors telle qu'on peut commencer à « distinguer le fil blanc du fil bleu » des tsitsit (frange du talit, châle de prière) (lien). Le Coran fait débuter l'aube (moment à partir duquel le jeûne du mois de Ramadan commence) lorsque « se distingue le fil blanc du fil noir » .
13) Dans le verset , une cloison appelée Araf sépare le Paradis de l'Enfer : « Et entre les deux, il y aura un mur, et, sur al-A'râf seront des gens qui reconnaîtront tout le monde par leurs traits caractéristiques. Et ils crieront aux gens du Paradis : + Paix sur vous ! + Ils n'y sont pas entrés bien qu'ils le souhaitent ». Dans le Midrash Qohélèt Rabba sur , on peut lire : « Quel est l'espace qui les sépare ? Rabbin Jochanan dit un mur, Rabbin Acha dit un empan, toutefois d'autres maîtres croient qu'ils sont si proches que les gens peuvent se voir ».
14) On peut lire dans la sourate : « Le Jour où nous dirons à la Géhenne : Es-tu remplie ? Elle répondra : Peut-on en ajouter encore ? » et dans le livre rabbinique , on trouve : « Le prince des ténèbres dira, jour après jour, + Donne-moi de la nourriture que je sois plein + ».
15) Les et disent : « Les membres mêmes d'un homme portent témoignage contre lui, car il est dit : + Vous-mêmes êtes mes témoins dit le Seigneur + », devient dans la sourate : « Le jour où leur langue, leurs mains et leurs pieds témoigneront contre eux sur ce qu'ils ont fait » (voir aussi et .
16) « Les enfants ne doivent pas obéir à leurs parents quand ceux-ci leur demandent de s'associer au Malin » se retrouve au .
17) Le verset dit « que les croyants ne doivent pas prier quand ils sont ivres, impurs ou quand ils ont touché des femmes » ; toutes ces restrictions se retrouvent dans ; et dans .
18) « Les prières peuvent être dites debout, en marchant, ou même en chevauchant » aux ; et .
19) « En cas d'urgence, les dévotions peuvent être abrégées sans commettre de péché » se retrouve au .
20) « Les ablutions rituelles » prescrites par la sourate sont comparables à celles demandées dans .
21) Selon les sourates et , « la purification par le sable est admise quand il n'y a pas d'eau disponible », et pour le Talmud, celui qui « se purifie avec du sable en fait assez » .
22) « Les prières ne doivent pas être trop bruyantes » plagié de
23) Le verset prescrit « que les femmes répudiées devront attendre un délai de trois mois avant de pouvoir se remarier ». Là encore, contient la même loi. « Les degrés de parenté » à l'intérieur desquels les mariages sont permis par le verset sont empruntés au .
24) Les deux religions insistent « qu'une femme allaite son enfant pendant deux ans » (voir les ; emprunté de .
25) « Vos épouses sont pour vous un champ de labour » ; emprunté au .
26) « Si l'homme fait un vœu il doit soit divorcer, soit révoquer son vœu » (Talmud, Ketubot 61b) se retrouve au : « Pour ceux qui font le serment de se priver de leurs femmes, il y a un délai d´attente de quatre mois. Et s´ils reviennent (de leur serment) celui-ci sera annulé ».
27) « Et les femmes divorcées doivent observer un délai d´attente de trois menstrues » et devient dans le « Et les femmes divorcées doivent observer un délai d´attente de trois menstrues; et il ne leur est pas permis de taire ce qu´Allah a créé dans leurs ventres … ... ».
28) La flagellation serait abrogée par un verset disparu du Coran rapporté par Omar, ce verset sue la flagellation dit : « Si le vieux et la vieille forniquent, lapidez-les totalement à titre de punition de la part de Dieu. Dieu est fier et sage ! », emprunté au
29) D'après le Talmud, « deux anges, un bon et un mauvais, accompagne le croyant à son retour de la synagogue » (Shabbat 119b, Ketubot 104a, Hagigah 161) recopié dans le Coran par : « L´Ange de la mort qui est chargé de vous, vous fera mourir. Ensuite, vous serez ramenés vers Votre Seigneur » . Remarquons que la « Synagogue » est remplacée par le « Seigneur ».
30) : « Dis : + Invoquez Allah, ou invoquez le Tout Miséricordieux. Quel que soit le nom par lequel vous l´appelez, Il a les plus beaux noms. Et dans ta Salat, ne récite pas à voix haute; et ne l´y abaisse pas trop, mais cherche le juste milieu entre les deux + », plagié du .
31) : « Et lorsque Nous avons brandi au-dessus d´eux le Mont, Comme si c'eût été une ombrelle. Ils pensaient qu´il allait tomber sur eux. + Tenez fermement à ce que Nous vous donnons et rappelez-vous son contenu. Peut-être craindrez vous Allah + ». Histoire tirée d'un segment du Talmud, nommé Avodah (ou Abodah) Sarah. Les passages et sont similaires à celui-ci.
32) : « Ô les croyants! Lorsque vous vous levez pour la Salat, lavez vos visages et vos mains jusqu´aux coudes; passez les mains mouillées sur vos têtes; et lavez-vous les pieds jusqu´aux chevilles », repris de et . Cependant, la site du même verset : « Et si vous êtes pollués + junub +, alors purifiez-vous (par un bain) ; mais si vous êtes malades, ou en voyage, ou si l´un de vous revient du lieu ou´ il a fait ses besoins ou si vous avez touché aux femmes » est repris du . Puis le verset se termine par : « Et que vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à la terre pure » vient du .
33) : « Quoi ! Quand un malheur vous atteint - mais vous en avez jadis infligé le double - vous dites + D'où vient cela ? + Réponds-leur: + Il vient de vous mêmes + ». On le retrouve dans .
CONCLUSION :
Que le Coran reprenne des phrases de la Torah ou des Évangiles, cela peut se comprendre, puisque le Coran affirme confirmer les Écritures précédentes. Mais de retrouver des récits d'origine talmudique, midrashique et des apocryphes populaires chrétiens, qui ne sont en aucun cas des récits d'une révélation divine, voilà ce qui est plus étrange : Une supercherie qui saute à l’œil.
Mais cette étrangeté disparaît, quand on sait que les auteurs du Coran étaient des judéo-nazaréens, connaisseurs du judaïsme et du christianisme qui ont fait du copié-collé des récits divers préexistants, avec des preuves irréfutables pour des musulmans honnêtes et intellectuels et pour les musulmans qui veulent savoir, d'où viennent leurs écritures.