Je suis d'un tout autre avis, je considère l'avortement comme une opération qui vise à se débarrasser de ses responsabilités de parent, sauf que cette erreur ne se répare pas comme les autres erreurs, elle consiste à empêcher un processus de gestation d'atteindre son terme.
Dans une société des dite droits de l'homme, on a du mal à voir en quoi le droit d'être irresponsable pourrait avoir sa place.
Pour moi, on devrait considérer la gestation dans son ensemble, donc dès la fin de la première semaine de grossesse, là où l'embryon s'est accroché à l'utérus.
Quand on avorte, on empêche une vie de naître.
Quand on prend la pilule du lendemain on empêche une vie de naître.
Quand on prend une contraception on empêche une vie de naître.
Quand on met une capote on empêche une vie de naître.
Quand on décide de ne pas avoir de relation, on empêche une vie de naître.
Tout le problème est de savoir à partir de quel moment on a une vie qu'on n'a pas le droit de tuer, et en deça de laquelle il n'y a pas de vie.
Vous la fixez à une semaine, pourquoi pas.
Ce n'est pas un problème de responsabilité, on peut tout aussi bien se débarrasser de sa responsabilité en abandonnant son enfant.
Ce qui n'est pas forcément un mauvais choix plutôt que d'élever un enfant dans de mauvaises conditions.
Vous dites n'importe quoi, c'est un amalgame pour ceux qui sont trop fainéants pour réfléchir et assumer la portée de l'avortement.
J'ai dit et j'ai répété mon point de vue, on n'a pas le droit d'interrompre une gestation qui si elle se déroulait normalement aboutirait sans accident à une naissance.
Hors ce cas peut-être vrai dans la majorité des grossesses qui ont atteint la première semaine, donc, qui ont un embryon attacher à l'utérus.
Est-ce qu'un rapport sexuel donne toujours une naissance ? Non, donc la contraception peut en fait n'avoir aucune conséquence, sauf lors de l'avortement, qui empêche une grossesse qui sans accident aurait fini par donner vie à un nouvel individu.
L'avortement est bien un problème de responsabilité, parce qu'on a fait en sorte que de plus en plus de femmes vivent dans des conditions où elles se sentent obligées par des pressions sociales, familiales et financières permanentes, d'y avoir recours. Plutôt que de permettre à tout un chacun dans la société, de pouvoir assumer pleinement son corps et les conséquences qu'il y a à en jouir, on préfère appeler un embryon, un non-désiré, se dire que tant qu'il n'a pas d'interactions conscientes on ne fait rien de méchant, et hop on n'en parle plus.