Bard
En démographie, il y a rarement de ruptures, mais des tendances longues et cycliques.
La rupture la plus connue et le baby boom de l'après guerre., qui va de 1946 à 1973, avec 810 à 890 000 naissances par an . La France passe de 40 à 52 millions d'habitants et jamais la France n'a gagné 10 millions d'habitants en aussi peu de temps . Mais en 1973, les boomers des années 40 sont en âge de procréer, mais ils ne vont pas pour autant maintenir la natalité
Ainsi les naissances descendent en dessous de 800 000, à partir de 1975. Et en dessous de 700 000, à partir de 2023.
Les evenénents politiques et economiques marquent rarement des ruptures, sauf encore une fois l'après 1945, fin de la guerre et arrivée des alloc familiales .
1968, ne modifie pas la natalité, ou alors, plus tard à partir de 1975, où l'on perd brutalement 50 000 naissances et de façon durable . Est ce un effet de la loi sur l'avortement, peut être. Mais on a un mini baby boom de 1980 à 1982 ,où l'on remonte pendant 3 ans à 800 000 naissances, pour redescendre ensuite entre 711 et 750 000 jusqu'à la fin du millénaire. On remarquera que le droit au regroupement familial des émigrés, à partir de 1975, n' à absolument pas dopé la natalité (tout au mieux cela à baissé sa chute).
Les naissances remontent à 800 000 et plus à partir de l'an 2000, jusqu'en 2015 avec un pic en 2010 à 830 000 ( et non pas en l'an 2000, comme on le raconte souvent ).
Depuis 2010, les naissances diminuent de façon régulière et continue, avec des diminutions de 10 à 30 000 d'une année sur l'autre. Il n' y a pas eu de baisse plus accentuée sous Hollande.