Lis l'article Galu, il est vraiment intéressant, donne moi ton opinion après.
En gros, 2 arguments 1/2
- Les races n'existent pas.
- Le blanc n'est pas une couleur.
Et va que je te delaye le tout dans un salmigondis imbuvable et même pas philosphant.
Et j'oubliais, la dernière moitié d'argument:
- Le discriminé est 'racialisé', un néologisme que le dégueulateur du texte souhaite certainement conserver plus la postérité, et qui ne concerne, bien entendu, que les minorités dont on remarque la couleur.
En résumé, merci de ne pas jeter ce sujet dans la poubelle jaune.
Pas vraiment, ou alors tu l’as mal compris.
Que les races existent ou n’existent pas n’est pas la question. Le racisme créée des catégories imaginaires dont la validité biologique n’a pas besoin d’être. Dès lors qu’il y a des rapports de hiérarchie entre groupes considérés comme inférieurs et le groupe dominant neutre.
C’est le sens du blanc n’a pas de couleur, il est la référence autour de laquelle les autres sont « marqués » comme dit l’auteur. On n’est un stade en amont de la discrimination, mais de ce qui engendre que des groupes soient pensés avec une essence spécifique. On voit par exemple la facilité avec laquelle on a du mal à individualiser les actes d’un arabe ou d’un juif sans verser dans le « mais ils sont comme ça, c’est leur culture ». Dans ses conséquences, le racisme anti-blanc qui est plus l’expression d’hostilités personnelles n’a absolument rien à voir avec celui subi par les minorités.
J’anticipe l’accusation du « ouais le blanc est méchant ». La même logique est identique en inversant les groupes de domination, comme par exemple le sort des blancs au Zimbabwe ou celui des noirs africains au Maroc.
Je ne dis pas que la société est un grand groupe uniforme et indistinct, mais que ces catégories imaginaires produites par le racisme ne recoupent pas la réalité d’une société ou des catégories basées sur des critères plus élaborés sur le plan sociologique.
Enfin, l’auteur va bien plus loin que je n’irais. Il dénonce la notion de racisme anti-blanc comme la perpétuation d’un système produisant de la « race » (conceptuellement).