Nous anthropomorphisons trop vite Dieu
Pas en ce qui est du message du Christ, le pourquoi de sa venue. D'ailleurs quand Pierre comprend que Jésus sait ce qui l'attend (car Jésus sait tout en tant que Dieu) cad la souffrance et la mort sur la croix, Pierre dit à Jésus de fuir (ce que tout humain ferait) or Jésus dit à Pierre : "arrière satan".
Il faut rarement prendre au premier degré les récits des prophètes (et porte-plumes). Beaucoup de passages nécessitent une interprétation, d’autant plus savante que le chercheur avance sur la voie du savoir métaphysique.
Un Dieu croquemitaine n’a pas de sens.
D'où le fait qu'allah le dieu coranique est un faux dieu.
Il y a imposture seulement quand Allah «réclame» la mort des hommes.
Le mal est nécessaire à l’homme en tant que gage de sa liberté. Le «démon», de par sa nature, ne peut faire que du mal: il n’est pas libre.
Le diable a eu le choix lui aussi et a décidé de se détourner de la Charité définitivement.
Le mal n’est pas extérieur à l’homme. Le «diable» ou les «démons», en vue de tourmenter l’humanité, ne le fabriquent pas de leur propre chef dans quelque chaudron fumant d’un enfer torride. Pour que le mal existe, il faut une contribution des egos «buggés», lesquels ont forcément «amorcés la pompe», à un moment ou à un autre. Ensuite, l’implacable processus suit son cours. On pourrait comparer ce mécanisme à une maladie. Tant que l’organisme se conforme aux règles de la bonne santé, les agents pathogènes demeurent à l’état potentiel. Si l’individu transgresse les contraintes sanitaires, la maladie se déclare. Dans un tel cas, la conduite inadaptée provoque le mal, pas l’organisme.
Les «démons» ne ressemblent pas forcément aux créatures de l’iconographie artistique. Il s’agit de forces qui doivent rééquilibrer la disharmonie du monde. L’entendement de leur présence peut varier. Prenons une analogie. Un homme moderne met les doigts dans une prise électrique. Il se dit: «je n’ai pas coupé le courant». Maintenant, un primitif, n’ayant jamais entendu parler d’électricité, touche cette prise. Il se dit: «se tient là un méchant génie». Pourtant, dans les 2 cas, c’est la même chose. Chacun prend une forte secousse.
Le diable est une «bête répugnante» que seul Lucifer sait manœuvrer. Comme la Conscience Initiale, Sa face cachée ne se «salit jamais les mains». En chef de meute, à la tête d’une foule d’innombrables «démons», le diable fait le «sale boulot». Là où on lui dit, comme on lui dit. Pas ailleurs. Pas plus.
L’«ange», de par sa nature, ne peut faire que le bien: il n’est pas libre.
Les anges ont le choix d'où les anges déchus.
Pas plus que le pire des criminels humains, Lucifer n’est damné pour l’éternité. L’«ange déchu» n’a pas davantage une nature d’ange que le meilleur des hommes sans défaut sur terre (en admettant son existence possible). Mythe inconcevable. Exposé au mal, tout ange se comporterait comme une poule devant un couteau. Laissons par conséquent cette figure de vitrail aux ingénus.
La Conscience Initiale S’est façonnée une altérité à partir d’un de Ses aspects. Telle la face cachée d’une étoile. «Brillance obscure». La Conscience Initiale peut dès lors «jouer» avec Elle-même. Avec un stratège à Sa mesure. Lucifer sert la Conscience Initiale. C’est sa mission.
Comment peut-on adorer un dieu terroriste ? je ne sais pas hormis le fait d'être lobotomisé.
En dernière analyse, le «dieu des terroristes» est Lucifer, partenaire de Dieu.
Le diable ou lucifer est en aucun cas le partenaire de Dieu, il est l'ennemi de Dieu. Le Bien est opposé au Mal.
Depuis le début de l’humanité, l’enchaînement des événements, que les hommes nomment histoire, est ouvert. Concernant l’essentiel, les hommes déterminent leur destin librement, au niveau individuel ou collectif. La Conscience Initiale, avec le concours de Lucifer, veille seulement à éviter des errements irréversibles, sur une grande échelle, qui compromettraient l’évolution d’innombrables personnes. Jamais plus de mal déchaîné que l’humanité en progression ne pourrait résorber. Pas plus, mais pas moins: à l’heure du «solde de bilan» d’une époque. Les proportions justes doivent être respectées. Ainsi le veut la règle divine. Peu ou prou, nul humain n’est en état d’échapper aux effets désastreux des causes perverses. Règle à jamais inchangée. Ni la Conscience Initiale ni Lucifer ne s’autorisent une dérogation.