Le coran ne se réforme pas, il ne se change pas et c’est tant mieux ainsi. La parole de Dieu n’est pas modifiable.
Qui peut prétendre qu’il s’agit, partout, des paroles de Dieu? Quelles preuves? Les prophètes ne sont pas Dieu, ils ne savent pas tout, ils peuvent se tromper. Jésus n’était pas Dieu, il ne savait pas tout, il pouvait se tromper. Bouddha n’était pas Dieu, il ne savait pas tout, il pouvait se tromper.
Quand des fautes criminelles entachent un livre saint, il faut les en retirer. Une «parole divine» incitant à tuer au nom de Dieu ne peut pas provenir de Dieu. Dieu n’est pas un tueur.
Tueurs sont les dieux des idolâtres et des fétichistes.
Il y a certaines choses dont on peut rendre l’usage obsolète, notamment les peines corporelles, sans avoir à modifier les textes.
En revanche, le djihad a sa place entière, parce qu’il recouvre plusieurs dimensions (effort intérieur, défense contre une agression, guerre). L’islam est une religion complète, la paix est promue d’une part, mais la guerre est possible si agression.
Il s’agit de politique, pas de religion. Une religion ne doit jamais faire de la politique, ce n’est pas son rôle. Il faut impérativement séparer la mosquée de l’Etat.
A partir du moment où la notion de djihad est ambigüe, et qu’il existe de nombreux commandements, dans le Coran, demandant de tuer au nom de Dieu, le mot djihad devient irrecevable (avec son concept, évidemment). Quand il y a mort d’homme, le double langage est inadmissible, criminel.
Voici la malhonnêteté fondamentale du Coran. Dire une chose et, plus loin, dire son contraire. Avec un tel procédé, toute argumentation devient possible. «Ne pas tuer un homme est bien»: forcément puisque cette instruction se trouve dans le Coran. «Tuer un homme au nom de Dieu est bien»: forcément puisque cette instruction se trouve dans le Coran.
«Tuer sans tuer tout en tuant» est une formule de sophiste. Toison de mouton dont se couvre le loup. Autrement dit: double langage, ambiguïté diabolique. Avec une euphémisation destinée au monde occidental.
Le serpent a une langue bifide. Les anciens avaient remarqué cette particularité qu’ils associèrent à la symbolique reptilienne. Ainsi désignait-on le menteur qui tient simultanément 2 discours contradictoires.
Il faut mettre fin à l’ambiguïté diabolique du Coran qui autorise toutes les saloperies des religieux assassins. On ne peut jouer sur l’équivoque et ainsi gagner à chaque fois. Une tuerie au nom de Dieu est une tuerie. Les tueries religieuses sont interdites en Occident.
Il est complètement illusoire et naïf de croire que si le Coran était extirpé de ses passages guerriers, les musulmans se mettraient à tolérer qu’on les bombarde, qu’on les occupe ou qu’on les spolie sans qu’ils ne réagissent.
La guerre, c’est de la politique, pas de la religion. Il faut absolument séparer la mosquée de l’Etat.
Privé des incitations à tuer au nom de Dieu, le Coran réformé ôte aux djihadistes leur droit d’exterminer les êtres humains selon leur bon plaisir. Les djihadistes apparaissent alors, aux yeux du monde entier, tels qu’ils sont: des religieux criminels sans foi ni loi.