paulau
Vous imaginez ces pauvres policiers, obligés d'aller affronter la racaille coloniale avec le code de la procédure pointé sur la tempe, brandi par un avorton de vingt-cinq printemps, convaincu d'avoir reçu mission sacrée de défendre ces jeunes victimes du racisme policier ? Et ce petit juge, aussitôt remercié par des apprentis caïds hilares, repartirait ainsi convaincu de la bonne pâte dont sont faits ces garçons.
Non, j'ai une autre idée : prenons-en une paire et laissons les policiers leur indiquer une cible à interpeller en plein milieu de la cité. Qu'ils y aillent seuls. Après trois mois de ce régime, les survivants seront habilités à juger.