Si vous permettez, vous ne devriez pas prendre trop à la lettre le message initial.
Le machisme existe exactement de la même façon que le féminisme et aujourd'hui je dirais plus que jamais en France.
Il n'y a pas d'un côté de "féminisme" et de l'autre le "machisme" comme des doctrines opposées entre lesquelles il faudrait choisir, comme entre l'économie libérale et l'étatisme dirigiste, etc.
Justement si. Les deux sont non seulement présents mais exacerbés et prônent l'inégalité. Et en face des deux nous trouvons désormais comme le dit Zemmour des hommes efféminés qui sont écrasés par le féminisme exacerbé mais aussi par le machisme exacerbé car ne voulant pas de ce modèle. Ils se retrouvent entre deux et ce n'est pas bon.
Il n'y a jamais eu de doctrine "machiste". Ni même de mouvement se revendiquant du "machisme".
Je ne parle pas de doctrine mais d'attitude que certains promeuvent surtout dans certaines communautés.
C'est ce qui fait d'ailleurs le caractère parfaitement illusoire et inconsistant de l'article proposé pour commencer ce débat, qui suggère déjà quelque chose qui n'existe pas ni n'a jamais existé. Ceci est pour donner des apparences à un discours qui relève du n'importe quoi et écrit par des débiles.
L'erreur est là, croire que c'est illusoire. Le féminisme et le machisme sont bien présents dans notre société actuelle, malheureusement. Aucun être humain ne doit se sentir supérieur à l'autre.
Pour le reste, on est toujours heureux de vous trouver aussi fraîche : une femme n'est pas un homme, et vous avez réfuté Simone de Beauvoir (sans doute abrutie au point de ne pas s'en apercevoir, Beauvoir était une débile, une conne, c'est notoire). C'est là encore toute votre séduction qui joue : on aimerait être dans votre tête, on aimerait être vous, ou au moins être comme vous, malheureusement on ne le peut pas.
Mon métier est être d'une certaine façon dans la tête d'hommes et de femmes, en tenant compte de leurs différences et de leurs ressemblances. Mais c'est vrai que pour ça, il faut être observateur et empathique, je ne suis plus femme, je suis l'autre. Ceci dit, en dehors de ce travail, je me revendique complètement femme et complémentaire à l'homme. Je suis féminine et n'ai aucune envie d'être une femme déguisée en homme ou supérieure à l'homme.
Ce que l'on appelle (que vous distinguez de "l'égalitarisme" sans comprendre vous-même ce que vous dîtes) est une notion différente de celle de l'identité. En réalité, on ne peut "égaliser" que des choses différentes.
Pour cette raison que je suis pour l'égalité et non l'égalitarisme qui efface les différences.
Certainement, A=A est une égalité, mais E=mc2 l'est aussi. Et la seconde tout aussi "égale" que la première, même si elle unit des termes complètement différents. Une quantité d'énergie, une masse, une vitesse, une opération mathématique sur la vitesse multipliée par elle-même, toutes sortes de choses qui ne sont pas un même. Parce que l'égalité n'est pas la mêmeté.
Evidemment
Mes cheveux sont noirs, OK. Je ne suis donc pas le même que mon collègue blond qui fait le même boulot que moi. Ca le ferait quand même râler que je sois payé plus parce que je suis brun.
Et, vous, vous allez lui répondre : attention attention, les blonds ne sont pas des bruns ?
Nous parlons donc d'égalité dans le travail par ex, une femme faisant le même travail qu'un homme a le droit au même salaire et comme je l'ai dit plus haut, c'est normal. Les femmes faisant partie de la même société que les hommes ont droit au même droit de vote etc ...