1042
Erreur d’interprétation camarade. Le verset 187-sourate 2, est relatif à la répartition de son temps par le croyant, entre les gouzis-gouzis consacrés à ses femmes, et ses autres occupations potentielles. Et cela durant les périodes d’As-Syãm, les périodes de jeûne.
Le verset 191 de la même sourate concerne la directive de tuer les mécréants, mais en évitant de les tuer près de ce que le Coran appelle « la Mosquée sacrée », tant que ces mécréants n’ont pas eux-mêmes lancé les hostilités et qu’ils vous aient combattus.
Ce qui appelle deux questions sans véritables réponses dans le Coran. À savoir :
- À partir de quel niveau de belligérance le mécréant est-il considéré comme ayant entamé les hostilités ?
C’est cet acte du mécréant qui donne au croyant le droit légitime de le zigouiller pour la plus grande gloire de Mohamed ? Ou quand cet incroyant est supposé avoir l’intention de jouer un mauvais tour à un croyant ? Cette dernière interprétation ouvrant le choix à toutes les intentions imaginables de sa part. Par exemple, une caravane de chameaux appartenant à un incroyant balade du sel le long de la célèbre piste intra-saharienne du sel. À ce moment là le croyant est fondé à se poser une question : le commerçant, ou l’investisseur, qui a financé le prix de ce sel au départ, et qui n’est pas croyant, risque-t-il d’utiliser ce bénéfice pour financer la fabrication de glaives destinés aux incroyants ? Réponse classique du croyant fidèle à l’islam basique : -« je n’en sais rien. Mais par prudence je vais faire comme si la réponse était positive, et que son intention valant son action, c’est lui qui nous attaque. Donc j’ai le devoir de réagir en conséquence.
« Enlevons-lui donc la tête tout de suite d’un petit coup de sabre, ce sera plus prudent. Mais à condition que ce ne soit pas dans l’enceinte de la Mosquée Sacrée. Attendons qu’il soit sorti de l’enceinte de la Kaaba. Ou qu’il se soit un peu éloigné de la Mecque ».