Quand on mesure la richesse, on mesure la quantité de travail qui a été nécessaire pour la créer. Si le travail crée la richesse, alors le travail crée le capital. Du coup, les droits du capital ne sont rien de plus que les droits du travail usurpé.
Ce n'est pas tout à fait vrai. La richesse fait la part belle a la subjectivité. C'est pour cela que ceux qui bossent dans la communication sont bien payés.
Le travail peut difficilement être usurpé quand on garde les pieds sur terre.
Bah non, la richesse, c'est ce que tu as sur ton compte en banque. Ce n'est pas subjectif dans le sens où un billet de 50€, dont la valeur réside dans le fait que tu pourras obtenir, en échange, quelque chose d’utile qui a été fabriqué par le travail de quelqu’un d’autre.
Il faut également se rappeler, que les améliorations technologiques se produisent constamment, ce qui veut dire qu’il faut de moins en moins de temps pour produire, impliquant de par ce fait, de moins en moins de travailleurs. Le temps de travail socialement nécessaire n'enlève rien au fait que bien qu'ayant les pieds sur terre ou non, tu ne sera jamais rétribué à hauteur de ce que tu produit. C'est valable pour le travailleur comme le propriétaire.
On désigne par richesse tout ce qui permet de répondre a un besoin. La richesse financière n'est qu'un aspect et elle n'est possible que parce que l'on accepte de vendre biens et service en échange de monnaie. La ou la richesse humaine, intellectuelle, foncière, etc ont une valeur intrinsèque. La richesse financière n'a que sa valeur d'échange. La valeur qu'on veut bien lui accorder. Une pomme se mange, l'équivalent en euro ne se mange pas. Une voiture te conduit à bon port, l'équivalent en euro te mène nulle part. Un intellectuel peut solutionner un problème, l'équivalent en euro de ce service ne solutionne rien.
De toute les formes possibles que peuvent prendre les échanges, voir que peut prendre le fonctionnement de la monnaie, celle qui a été sélectionné est celle qui pérennise la domination par capital. C'est pour cela que tu peux travailler plus et ruiner ta santé à la tache, tu ne peux pas faire le poids contre celui qui ne fait que saisir ton salaire dans un tableur. Ceux qui contrôlent la monnaie, ceux qui contrôlent les échanges, parce qu'on leur fait aveuglement confiance ont tout le loisir de manipuler des quantités de travail formidable en mobilisant une quantité de travail minime. Parce que les gens sont convaincu qu'une certaine quantité d'euro vaut une journée de travail. Au point d'accepter de ne pas être sur de se nourrir et se loger malgré le travail fourni. La quota quantité de travail/subsistance devrait pourtant être l'étalon en dessous duquel il ne vaut plus le coup de travailler.
C'est parce que l'on croit d'avantage au billet de banque qu'au travail qu'on en est la. Faire tourner d'avantage la planche a billet ne fait pas augmenter la quantité de travail, pas plus qu'il ne fait diminuer les besoins. C'est au cause de cette croyance factice, cette foi en cette subjectivité contrôlée par quelques uns que l'on peut dévaluée la monnaie, et donc nourrir l'inflation et donc voler le travail. Un effort qui t'aurait permis de te payer une maison il y a 50 ans ne suffit plus aujourd'hui. En revanche un effort qui permet à peine de te gratter le cul te permet d'accumuler propriété sur propriété. Il ne faut pas chercher plus loin la raison de notre servitude...