Si ces "vieux" sont athées ils ne deviendront surement pas croyants pour un hypothétique paradis. En tout cas, c'est comme ça en Occident.
Si des musulmans n'ayant pas vraiment pratiqués durant leur vie se mettent à la fin de leur vie à pratiquer à cause de la peur de l'enfer, peut-être
La peur de l'enfer, ou « crainte servile » (appellation utilisée en théologie catholique) de la colère divine, est un don du saint Esprit, comme l'a réaffirmé le concile de Trente face aux parpaillots prétendant qu'elle était déplacée. Elle mène à l'attrition.
Et pour cette contrition imparfaite, que l'on nomme Attrition, parce qu'elle naist ordinairement, ou de la consideration de la honte, & de la laideur du péché, ou de la crainte du chastiment, & des peines ; si avec l'espérance du pardon, elle exclut la volonté de pécher, Le Saint Concile déclare, non-seulement qu'elle ne rend point l'homme hypocrite, & plus grand pécheur, mais encore qu'elle est un don de Dieu, une impulsion du Saint Esprit ; qui véritablement n'est pas encore habitant dans l'homme pénitent, mais qui seulement le meut, & à l'aide de laquelle il se prépare la voye à la justice. Et quoy-qu'elle ne puisse pas par elle-mesme, sans le Sacrement de Pénitence, conduire le pécheur jusqu'à la justification, elle le dispose toutefois à obtenir la grace de Dieu dans le Sacrement de Pénitence. Car ce fut par cette crainte dont les Ninivites furent utilement frapez à la prédication de Jonas, remplie de terreur, qu'ils firent pénitence, & qu'ils obtinrent de Dieu misericorde (Jonas 3.).
XIVe session, IVe décret.
Parce que nous sommes « en Occident » (donc saints et justifiés par nature ?) tu prétends savoir que l'Esprit ne prodigue ce don à personne sentant son heure venir ?
Pourquoi en faire une caractéristique de l'islam ? Ce n'est pas la première fois.
Tu n'en as pas assez de raconter des conneries, répandre le mensonge, insinuer des erreurs ?
La crainte du Seigneur est le principe de la sagesse : les insensés méprisent la sagesse et la doctrine.
Proverbes de Salomon, I, 7.
Et l’esprit du Seigneur se reposera sur lui ; l’esprit de sagesse et d’intelligence, l’esprit de conseil et de force, l’esprit de science et de piété ; et il sera rempli de l’esprit de la crainte du Seigneur.
Isaïe, XI, 2.
La crainte du Seigneur est la véritable gloire et un sujet de se glorifier ; c’est une source de joie et une couronne d’allégresse. La crainte du Seigneur réjouira le cœur ; elle donnera la joie, l’allégresse, et la longue vie. Celui qui craint le Seigneur se trouvera heureux à la fin de sa vie, et il sera béni au jour de sa mort. (...) La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse ; elle est créée avec les hommes fidèles dès le sein de leur mère ; elle accompagne les femmes choisies, et elle se fait remarquer dans les justes et dans les fidèles. La crainte du Seigneur est la sanctification de la science. Cette sanctification garde le cœur et le rend juste, elle le remplit de satisfaction et de joie. Celui qui craint le Seigneur sera heureux, et il sera béni au jour de sa mort. La crainte de Dieu est la plénitude de la sagesse, et elle rassasie ceux qu’elle possède de l’abondance de ses fruits. Elle comble toute leur maison des biens qu’elle produit, et leurs celliers de ses trésors. La crainte du Seigneur est la couronne de la sagesse, elle donne la plénitude de la paix et les fruits du salut. Elle connaît la sagesse et le nombre de ses merveilles ; et l’un et l’autre est un don de Dieu. (...) La crainte du Seigneur est la racine de la sagesse, et ses branches sont d’une longue durée. (...) La crainte du Seigneur chasse le péché ; car celui qui est sans crainte ne pourra devenir juste, parce que l’émotion de colère qu’il a dans le cœur est sa ruine. Mais le culte de Dieu est en exécration au pécheur. (...) Car la crainte du Seigneur est la sagesse et la science véritable ; et ce qui lui est agréable. (...) Ne soyez point rebelle aux impressions de la crainte de Dieu, et ne vous approchez point de lui avec un cœur double. Ne soyez point hypocrite devant les hommes, et que vos lèvres ne vous soient point un sujet de chute et de scandale. Soyez attentif à vos paroles, de peur que vous ne tombiez, et ne déshonoriez votre âme, et que Dieu, découvrant ce qui était caché en vous, ne vous brise au milieu de l’assemblée, parce que vous vous êtes approché du Seigneur avec une disposition maligne, et que votre cœur est plein de déguisement et de tromperie.
Siracide, I.
Sa miséricorde se répand d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Luc, I, 50.