[supprimé]
Vous racontez des bêtises. Paris est comme toutes les autres grandes villes. Si vous avez les moyens d’habiter dans les beaux quartiers, la vie y est particulièrement agréable. Vous ne verrez pas de rats ou de poubelle dans le 3°, le 8° ou le 16° arrondissement. Ni dans quelques autres. Ni de femmes obèses. Et il n’y a aucun voyou, aucune racaille, qui fréquente les boutiques du boulevard Saint Germain ou de l’avenue Montaigne.
Si Paris perd des habitants, ce n’est pas parce que la vie y devient difficile et sale. C’est parce que beaucoup de gens n’ont plus les moyens d’y vivre. Parce que les bâtiments qu’ils habitent sont vendus à la découpe, par appartements, et qu’ils n’ont pas la possibilité financière de les acheter.
Mais la vie intellectuelle en France se concentre à Paris, et pas seulement la vie politique. Et tous ceux qui ont les moyens suffisants pour le faire, achètent un appartement à Paris. À des prix déments. Ce n’est pas pour rien que le prix du mètre carré à Paris, bâti ou non, bat ses records en permanence. Quant à ceux qui ont les moyens mais quittent Paris intra-muros, c’est parce qu’ils ont acheté pas loin une villa, une maison ou une propriété plus « bourgeoise » que celle qu’ils occupaient intra-muros. Question de standing soulignant une réussite financière, politique ou industrielle à afficher.
Et parce qu’il n’y a plus d’hôtels particuliers à vendre dans Paris.
Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des gascons.