Non, cela c'est une "interprétation" du vote des Suisses qui vous est propre, et qui est démentie par les articles de presse que j'ai cités. La votation de ce 9 février 2014 est avant tout dirigée contre l'immigration "pauvre" (entre guillemets, c.à.d. contre celle des quémandeurs d'emplois navetteurs). (de la même manière qu'en France, le référendum de 2005 a été interprété comme une opposition au Traité de Maastricht, alors qu'il n'était qu'une opposition au traité de Lisbonne sans véritable impact sur la construction européenne).
Vous êtes gonflé quand même, vous interprétez à votre sauce en niant les conséquences clairement différentes de vos interprétations. Puis cessez ce langage méprisant, "quémandeurs", n'importe quoi. Ce sont des travailleurs comme tout le monde. Les français travaillant en angleterre sont des "quémandeurs" ? c'est grotesque.
http://www.tdg.ch/suisse/Frontaliers-il ... y/29236470
Selon lui, "on revient 20 ou 30 ans en arrière. Cela risque de rallonger les délais d'engagement. Il va falloir se justifier de tout".
Qui plus est, des quotas seront "difficilement applicables" dans un domaine comme la santé, "car c'est la France qui fournit les infirmiers à la Suisse. C'est un secteur déficitaire en termes de main d’œuvre, tout comme l'informatique ou l'ingénierie".
Tnez, vous en voules de la Tribune ? Voila:
http://www.tdg.ch/suisse/80-000-emplois ... y/10105251
«Ce qui est clair, toutefois, est que l'acceptation de cette initiative a augmenté l'incertitude économique en Suisse avec effet immédiat», ont-ils jugé.
«A notre avis, il n'y a pratiquement aucun doute sur le fait que les sociétés suisses et étrangères qui envisagent des investissements (supplémentaires) en Suisse vont avoir au moins tendance à retarder les décisions, à la fois sur les investissements et les embauches supplémentaires», ont-ils ajouté.
http://www.tdg.ch/suisse/Sans-librecirc ... y/19992783
Un haut diplomate européen a exprimé lundi de façon très catégorique la position de l'Union européenne après le vote sur l'immigration en Suisse. Selon lui, «une renégociation de la libre-circulation des personnes est exclue pour l'UE». L'introduction de quotas est tout aussi inacceptable.