Tout simplement parce que la Fed et plus généralement les économistes ne comprenaient pas aussi bien qu'aujourd'hui comment fonctionnait l'économie et encore moins la politique monétaire. La pensée économique dominante de l'époque, c'est exactement les idées débiles propagées par getalife.

Et c'est précisément la dépression des années trente qui a forcé les économistes à remettre leurs théories à plat.

Le papier d'Irving Fisher 'The Debt-Deflation Theory of Great Depressions' date de 1933.

Le traité de Keynes 'The General Theory of Employment, Interest and Money' date de 1936.

L''Histoire monétaire des Etats-Unis 1860-1960' de Milton Friedman et Anna Schwartz date de 1963.

Bonjour,

Oui mais pour quelles raisons hausses des taux directeurs ? Ce n'est pas le tout de dire que c'est mauvais, cela devrait correspondre à un effet recherché.

Cordialement.

http://www.frbsf.org/economic-research/ ... damentals/

Apparemment, pour stopper une soi-disant bulle boursière qui ne méritait vraiment pas autant d'attention.

Tout simplement parce que la Fed et plus généralement les économistes ne comprenaient pas aussi bien qu'aujourd'hui comment fonctionnait l'économie et encore moins la politique monétaire. La pensée économique dominante de l'époque, c'est exactement les idées débiles propagées par getalife.

Et c'est précisément la dépression des années trente qui a forcé les économistes à remettre leurs théories à plat.

Le papier d'Irving Fisher 'The Debt-Deflation Theory of Great Depressions' date de 1933.

Le traité de Keynes 'The General Theory of Employment, Interest and Money' date de 1936.

L''Histoire monétaire des Etats-Unis 1860-1960' de Milton Friedman et Anna Schwartz date de 1963.

Bonjour,

Oui mais pour quelles raisons hausses des taux directeurs ? Ce n'est pas le tout de dire que c'est mauvais, cela devrait correspondre à un effet recherché.

Cordialement.

http://www.frbsf.org/economic-research/ ... damentals/

Apparemment, pour stopper une soi-disant bulle boursière qui ne méritait vraiment pas autant d'attention.

Bonjour,

Ben oui c'est étonnant que rétrospectivement une petite cause a de grands effets. Si la reconstruction historique reste fidèle.

Cordialement.

Faudra nous expliquer le rapport entre le chômage et les pensions d'invalidité.

Quand on sort des stats du chômage, on devient invalide?

Non. C'est l'inverse. C'est quand on devient invalide, qu'on sort des stats du chômage.

The New York Times reported that the shift could, more specifically, be due to “the rise in the number of workers on disability.” Today, a record 8.7 million Americans receive disability benefits – that more than the population of New York City. However, the most disturbing aspect, as well as the most volatile variable, of this is the unprecedented number of young adults who are giving up on work and signing up for government assistance.

https://www.ijreview.com/2013/08/75979- ... ers-to-us/

When President Barack Obama took office in January 2009, there were 142,187,000 people actually working and 7,442,377 workers collecting disability—a ratio of about 19 to 1.

In June, there were 142,415,000 people actually working and 8,733,461 workers claiming disability—a ratio of about 16 to 1.

http://cnsnews.com/news/article/8753935 ... -39-states

Tout simplement parce que la Fed et plus généralement les économistes ne comprenaient pas aussi bien qu'aujourd'hui comment fonctionnait l'économie et encore moins la politique monétaire. La pensée économique dominante de l'époque, c'est exactement les idées débiles propagées par getalife.

Et c'est précisément la dépression des années trente qui a forcé les économistes à remettre leurs théories à plat.

Le papier d'Irving Fisher 'The Debt-Deflation Theory of Great Depressions' date de 1933.

Le traité de Keynes 'The General Theory of Employment, Interest and Money' date de 1936.

L''Histoire monétaire des Etats-Unis 1860-1960' de Milton Friedman et Anna Schwartz date de 1963.

Bonjour,

Oui mais pour quelles raisons hausses des taux directeurs ? Ce n'est pas le tout de dire que c'est mauvais, cela devrait correspondre à un effet recherché.

Cordialement.

http://www.frbsf.org/economic-research/ ... damentals/

Apparemment, pour stopper une soi-disant bulle boursière qui ne méritait vraiment pas autant d'attention.

Donc il aurait fallu laisser les taux bas et laisser gonfler la bulle encore davantage ? Elle aurait fini par exploser tôt ou tard de toute manière.

Non. C'est l'inverse. C'est quand on devient invalide, qu'on sort des stats du chômage.

Je cite:

C'est quoi votre théorie au final? Ceux qui décident de "ne plus travailler pour vivre des prestations sociales" se sectionnent des doigts ou la moelle épinière?

Parce que vous avez bien écrit que les gens , ce qui veut dire qu'ils le font volontairement.

Le but des banques centrales était d'éviter les paniques bancaires, assez fréquentes au XIXème siècle. Ces paniques bancaires étaient uniquement dues au système de réserves fractionnaires. C'est comme ca que les banques fonctionnent depuis des siècles si pas des millénaires. Les banques prêtaient plus que ce qu'elles possédaient réellement Non, les banques ne prêtent pas plus que ce qu'elles possèdent. Elles prêtent plus que ce qu'elles possèdent en actifs liquides. Ce n'est pas la même chose. et en cas de retournement d'un marché, elles pouvaient faire faillite. On appelle cela une faillite par manque de liquidités. La banque peut être solvable mais ne dispose pas assez de cash par manque d'actifs qu'elle peut liquider immédiatement. Très fréquent quand la monnaie était de l'or. De nos jours, quand cela se produit, c'est quasiment toujours un indicateur que la politique monétaire est beaucoup trop restrictive. La crise de 2008 et la crise de la zone Euro en 2011-2012 par exemple. Aux USA, la plupart des banques qui ont fait faillite entre 1930 et 1933 se sont avérées solvables par la suite. Faillite de banques par manque de liquidités et non pas à cause d'un manque de solvabilité = typiquement un problème monétaire et non pas bancaire.

Les banques centrales étaient donc censé résoudre ce problème. En réalité, non seulement elles n'ont pas réussi à le résoudre mais en plus, elles l'ont aggravé en faussant l'offre et la demande réelle d'épargne. De nos jours, la plupart des économistes s'accordent à dire que la mission des banques centrales est de maintenir l'économie proche du plein emploi (au sens macro-économique du terme. Cela ne veut pas dire absence de chômage), tout en maintenant l'inflation à un niveau raisonnable. Chose que la plupart des banques centrales sont assez bien parvenues à faire entre 1980 et 2007. Par contre, depuis 1995 au Japon et depuis 2007/2008 aux Etats-Unis et dans la zone Euro, la politique monétaire a été systématiquement trop restrictive. C'est pourquoi l'économie ne se porte pas bien et l'inflation reste extrêmentment basse.

Le problème c'est pas le krach mais c'est la bulle. Le krach est inévitable lorsqu'il y a une bulle. Et qu'est ce qui a alimenté la bulle, c'est la politique de la fed. La plupart des économistes ne voient pas pourquoi la politique monétaire devrait particulièrement se préoccuper de ce que font les marchés boursiers. Même si bien entendu, les marchés boursiers sont fortement influencés par la politique monétaire, comme tous les marchés financiers d'ailleurs.

Où était l'inflation en 1927, 1928 et 1929? Nulle part!

La fed a ensuite réhaussé son taux directeur parce que le prix des actions s'était envolé et n'avait plus rien à voir avec les fondamentaux. Elle craignait le krach et voulait dégonfler la bulle. Mais finalement elle l'a faite exploser. Et toute l'économie avec. Belle performance, vraiment!!!

Les gens se sont endettés pour acheter des actions parce que les taux d'intérêt étaient faussés !! Cette forme d'emprunts était tout à fait insignifiante. D'ailleurs, strictement aucune banque n'a fait faillite suite au crash boursier de 1929. Les faillites banquaires ont commencé quand les fermiers du Mid-West ont fait faillites. Incognito. Tu disais qu'il n'y avait pas eu d'inflation dans les années 20. Ah bon ?? Et la bulle boursière, c'est quoi d'après toi ?Et de un, aucun économiste ne considère qu'une hausse des marchés boursiers est de l'inflation. L'inflation, c'est la hausse des prix des biens et services consommés dans l'économie réelle, point barre. Deuxièmement, la hausse des marchés boursiers, ce n'est pas toujours une bulle vous savez. D'ailleurs, beaucoup d'économistes pensent qu'il n'y avait pas de bulle boursière en 1928 quand la Fed a commencé à combattre la soi-disant spéculation boursière. Les marchés boursiers étaient peut-être surévalués en 1929, mais même cela n'est pas si clair. Et de trois, même si bulle boursière il y a, en quoi cela devrait-il concerner la politique monétaire? En rien à mon avis. L'évolution des marchés boursiers n'a pas beaucoup d'influence sur l'économie réelle, comme on a pu le voir en 1987 par exemple. Idem en 2001 sauf qu'il y a eu l'attaque sur le WTC. En d'autres mots, laissons les marchés boursiers se démerder tout seul.

Tout simplement parce que la Fed et plus généralement les économistes ne comprenaient pas aussi bien qu'aujourd'hui comment fonctionnait l'économie et encore moins la politique monétaire. La pensée économique dominante de l'époque, c'est exactement les idées débiles propagées par getalife.

Et c'est précisément la dépression des années trente qui a forcé les économistes à remettre leurs théories à plat.

Le papier d'Irving Fisher 'The Debt-Deflation Theory of Great Depressions' date de 1933.

Le traité de Keynes 'The General Theory of Employment, Interest and Money' date de 1936.

L''Histoire monétaire des Etats-Unis 1860-1960' de Milton Friedman et Anna Schwartz date de 1963.

Bonjour,

Oui mais pour quelles raisons hausses des taux directeurs ? Ce n'est pas le tout de dire que c'est mauvais, cela devrait correspondre à un effet recherché.

Cordialement.

Provoquer une crise pour recadrer la condition humaine, y a pas d'autres raisons!

Les recettes keynésiennes ont donc pour effet de prolonger et d'empirer les crises. Il n'y a AUCUN exemple historique de réussite des recettes keynésiennes. Uniquement des exemples d'échec. Les faits le prouvent, la théorie aussi. Le keynésianisme échoue pour les mêmes raisons que le socialisme. Les ressources limités d'une économie sont toujours mieux employées de manière décentralisée par les individus eux-mêmes que de manière centralisée par les politiciens qui n'ont pas suffisamment de connaissances pour employer ces ressources efficacement. Les politiques de relance budgétaire ne permettent pas de sortir des récessions mais elles les prolongent en générant des gaspillages et en empêchant les réajustement douloureux mais nécessaires des activités non-rentables.

Le problème est qu'à chaque fois on n'expérimente qu'une solution à la fois.

Il ne suffit pas de dire que le résultat était mauvais pour dire que ça a échoué, il faudrait savoir ce qu'aurait donné une autre politique.

Il faudrait regarder le cas de deux pays similaires ayant fait des choix opposés pour voir.

Pas facile, tous les pays développés se sont laissé enfermé dans la même spirale de l'endettement.

Ce qui est sûr, c'est que la politique d'endettement continuel pour soutenir artificiellement l'activité n'est pas viable.

Par contre il n'est pas exclu que des soutiens ponctuels puissent relancer la machine et être considérés comme des investissements pouvant rapporter plus que ce qui a été investi.

En tous cas, certains plans d'économie drastiques imposés par le FMI sont également considérés comme des échecs.

Le but des banques centrales était d'éviter les paniques bancaires, assez fréquentes au XIXème siècle. Ces paniques bancaires étaient uniquement dues au système de réserves fractionnaires. C'est comme ca que les banques fonctionnent depuis des siècles si pas des millénaires. Les banques prêtaient plus que ce qu'elles possédaient réellement Non, les banques ne prêtent pas plus que ce qu'elles possèdent. Elles prêtent plus que ce qu'elles possèdent en actifs liquides. Ce n'est pas la même chose. et en cas de retournement d'un marché, elles pouvaient faire faillite. On appelle cela une faillite par manque de liquidités. La banque peut être solvable mais ne dispose pas assez de cash par manque d'actifs qu'elle peut liquider immédiatement. Très fréquent quand la monnaie était de l'or. De nos jours, quand cela se produit, c'est quasiment toujours un indicateur que la politique monétaire est beaucoup trop restrictive. La crise de 2008 et la crise de la zone Euro en 2011-2012 par exemple. Aux USA, la plupart des banques qui ont fait faillite entre 1930 et 1933 se sont avérées solvables par la suite. Faillite de banques par manque de liquidités et non pas à cause d'un manque de solvabilité = typiquement un problème monétaire et non pas bancaire.

Les banques centrales étaient donc censé résoudre ce problème. En réalité, non seulement elles n'ont pas réussi à le résoudre mais en plus, elles l'ont aggravé en faussant l'offre et la demande réelle d'épargne. De nos jours, la plupart des économistes s'accordent à dire que la mission des banques centrales est de maintenir l'économie proche du plein emploi (au sens macro-économique du terme. Cela ne veut pas dire absence de chômage), tout en maintenant l'inflation à un niveau raisonnable. Chose que la plupart des banques centrales sont assez bien parvenues à faire entre 1980 et 2007. Par contre, depuis 1995 au Japon et depuis 2007/2008 aux Etats-Unis et dans la zone Euro, la politique monétaire a été systématiquement trop restrictive. C'est pourquoi l'économie ne se porte pas bien et l'inflation reste extrêmentment basse.

Le problème c'est pas le krach mais c'est la bulle. Le krach est inévitable lorsqu'il y a une bulle. Et qu'est ce qui a alimenté la bulle, c'est la politique de la fed. La plupart des économistes ne voient pas pourquoi la politique monétaire devrait particulièrement se préoccuper de ce que font les marchés boursiers. Même si bien entendu, les marchés boursiers sont fortement influencés par la politique monétaire, comme tous les marchés financiers d'ailleurs.

Où était l'inflation en 1927, 1928 et 1929? Nulle part!

La fed a ensuite réhaussé son taux directeur parce que le prix des actions s'était envolé et n'avait plus rien à voir avec les fondamentaux. Elle craignait le krach et voulait dégonfler la bulle. Mais finalement elle l'a faite exploser. Et toute l'économie avec. Belle performance, vraiment!!!

Les gens se sont endettés pour acheter des actions parce que les taux d'intérêt étaient faussés !! Cette forme d'emprunts était tout à fait insignifiante. D'ailleurs, strictement aucune banque n'a fait faillite suite au crash boursier de 1929. Les faillites banquaires ont commencé quand les fermiers du Mid-West ont fait faillites. Incognito. Tu disais qu'il n'y avait pas eu d'inflation dans les années 20. Ah bon ?? Et la bulle boursière, c'est quoi d'après toi ?Et de un, aucun économiste ne considère qu'une hausse des marchés boursiers est de l'inflation. L'inflation, c'est la hausse des prix des biens et services consommés dans l'économie réelle, point barre. Deuxièmement, la hausse des marchés boursiers, ce n'est pas toujours une bulle vous savez. D'ailleurs, beaucoup d'économistes pensent qu'il n'y avait pas de bulle boursière en 1928 quand la Fed a commencé à combattre la soi-disant spéculation boursière. Les marchés boursiers étaient peut-être surévalués en 1929, mais même cela n'est pas si clair. Et de trois, même si bulle boursière il y a, en quoi cela devrait-il concerner la politique monétaire? En rien à mon avis. L'évolution des marchés boursiers n'a pas beaucoup d'influence sur l'économie réelle, comme on a pu le voir en 1987 par exemple. Idem en 2001 sauf qu'il y a eu l'attaque sur le WTC. En d'autres mots, laissons les marchés boursiers se démerder tout seul.

Exact.

La crise de 2008, est pire que celle de 29, tous les pays touchés, ne parviennent plus à faire redémarrer leurs économies, les dettes les empêchent, à cela s'ajoute une Allemagne qui a cadenassé pendant 15 ans la BCE. l'Europe aurait pu redémarrer, aidée par la BCE, mais c'était pas programmé dans cette stratégie démoniaque, l'Europe peut exister que sous domination américaine, tous les problèmes que nous rencontrons, est du fait, que la France ne veut pas de cette domination, comme du temps de De Gaule, lui non plus, ne s'est pas soumis aux américains après 1945.

Quant à l'Allemagne, elle doit sa reconstruction aux américains, elle est menottée, pieds et poings liés à l'Amérique, est plus que probablement, obligée de suivre les instructions du pays qui est la source de sa reconstruction.

C'est aussi devant ce problème majeur que se trouve le pays France, alors toutes solutions qui pourraient redresser l'Europe, meurent dans l’œuf, c'est aussi contre ça que se bat ce gouvernement !

l'Europe doit choisir, collaborer en abandonnant sa souveraineté, ou subir une guerre virtuelle menée par l'argent avec des forces soumises à l'adversaire.

Quoi que l'on dise, les pays qui défendent une politique social démocrate, sont dans la logique,

sont +/- conscients de ce qui se développe sur le terrain et essaye de l'éviter, un monde financier et affairistes dont les agissements risquent de nous mener tous dans le mur.

  • [supprimé]

Tout simplement parce que la Fed et plus généralement les économistes ne comprenaient pas aussi bien qu'aujourd'hui comment fonctionnait l'économie et encore moins la politique monétaire. La pensée économique dominante de l'époque, c'est exactement les idées débiles propagées par getalife.

Et c'est précisément la dépression des années trente qui a forcé les économistes à remettre leurs théories à plat.

Le papier d'Irving Fisher 'The Debt-Deflation Theory of Great Depressions' date de 1933.

Le traité de Keynes 'The General Theory of Employment, Interest and Money' date de 1936.

L''Histoire monétaire des Etats-Unis 1860-1960' de Milton Friedman et Anna Schwartz date de 1963.

Bonjour,

Oui mais pour quelles raisons hausses des taux directeurs ? Ce n'est pas le tout de dire que c'est mauvais, cela devrait correspondre à un effet recherché.

Cordialement.

Provoquer une crise pour recadrer la condition humaine, y a pas d'autres raisons

Bonjour,

Non ces mesures étaient prises contre Simplet.

Cordialement.

icognito.

La fed hausse son taux directeur à la fin des années 90 et fait éclater la bulle internet. Elle rebaisse son taux et alimente la bulle immobilière, puis elle le relève et fait éclater la bulle immobilière. Elle est responsable des cycles d'expansion et de récession. Ca parait évident non ? Ca s'appelle la théorie des cycles économiques développée par l'école autrichienne. Actuellement les banques centrales financent une autre bulle : celle des dettes des états. Mais comme ceux-là ne peuvent pas faire faillite, ils vont saigner leurs contribuables pour pouvoir continuer leurs activités. Bref, les banques centrales alimentent des mauvais investissements avec leurs taux trop bas puis les font disparaitre brutalement (en provoquant du chômage et de la misère) quand elle les relève. C'est exactement ce qui s'est passé en 29.

Le dow jones a pris 280% en 6 ans. Vous croyez que la productivité a augmenté d'autant ?

"beaucoup d'économistes pensent qu'il n'y avait pas de bulle". Ah bon ? ... citez un nom pour voir.

Sérieusement, il est évident qu'il y avait bel et bien une bulle et c'est la fed qui l'a alimentée avec ses taux d'intérêt trop bas. Voilà pourquoi les banques centrales sont nuisibles. Elles baissent et remontent leur taux directeur n'importe comment. Elles devraient soit le laisser fixe, soit le fixer à la croissance, soit tout bonnement disparaitre et laisser les banques privées créer leur propre monnaie adossée à un métal précieux. Le problème des banques centrales, c'est qu'elles obéissent toujours à des considérations politiciennes (voire financières avec des conflits d'intérêt énormes) et elles fausses complètement l'offre et la demande d'épargne. Quand les taux sont artificiellement bas, les gens s'endettent pour consommer et investir plus qu'il n'y a d'épargne disponible dans l'économie ce qui produit de l'inflation ou des bulles. D'ailleurs, le sens originel d'inflation c'est "excès de masse monétaire par rapport à l'offre de biens et de services". Ca se traduit généralement par une hausse des prix. Mais à l'origine ça ne veut pas dire hausse des prix. Alors quand vous me dites qu'il n'y avait pas d'inflation en 28 et 29 je crois que vous jouez un peu sur les mots. En réalité, il y avait une inflation de la masse monétaire et une inflation de la bourse parce que c principalement dans la bourse que la monnaie nouvellement créée se déversait.

Le but des banques centrales était d'éviter les paniques bancaires, assez fréquentes au XIXème siècle. Ces paniques bancaires étaient uniquement dues au système de réserves fractionnaires. C'est comme ca que les banques fonctionnent depuis des siècles si pas des millénaires. Les banques prêtaient plus que ce qu'elles possédaient réellement Non, les banques ne prêtent pas plus que ce qu'elles possèdent. Elles prêtent plus que ce qu'elles possèdent en actifs liquides. Ce n'est pas la même chose. et en cas de retournement d'un marché, elles pouvaient faire faillite. On appelle cela une faillite par manque de liquidités. La banque peut être solvable mais ne dispose pas assez de cash par manque d'actifs qu'elle peut liquider immédiatement. Très fréquent quand la monnaie était de l'or. De nos jours, quand cela se produit, c'est quasiment toujours un indicateur que la politique monétaire est beaucoup trop restrictive. La crise de 2008 et la crise de la zone Euro en 2011-2012 par exemple. Aux USA, la plupart des banques qui ont fait faillite entre 1930 et 1933 se sont avérées solvables par la suite. Faillite de banques par manque de liquidités et non pas à cause d'un manque de solvabilité = typiquement un problème monétaire et non pas bancaire.

Les banques centrales étaient donc censé résoudre ce problème. En réalité, non seulement elles n'ont pas réussi à le résoudre mais en plus, elles l'ont aggravé en faussant l'offre et la demande réelle d'épargne. De nos jours, la plupart des économistes s'accordent à dire que la mission des banques centrales est de maintenir l'économie proche du plein emploi (au sens macro-économique du terme. Cela ne veut pas dire absence de chômage), tout en maintenant l'inflation à un niveau raisonnable. Chose que la plupart des banques centrales sont assez bien parvenues à faire entre 1980 et 2007. Par contre, depuis 1995 au Japon et depuis 2007/2008 aux Etats-Unis et dans la zone Euro, la politique monétaire a été systématiquement trop restrictive. C'est pourquoi l'économie ne se porte pas bien et l'inflation reste extrêmentment basse.

Le problème c'est pas le krach mais c'est la bulle. Le krach est inévitable lorsqu'il y a une bulle. Et qu'est ce qui a alimenté la bulle, c'est la politique de la fed. La plupart des économistes ne voient pas pourquoi la politique monétaire devrait particulièrement se préoccuper de ce que font les marchés boursiers. Même si bien entendu, les marchés boursiers sont fortement influencés par la politique monétaire, comme tous les marchés financiers d'ailleurs.

Où était l'inflation en 1927, 1928 et 1929? Nulle part!

La fed a ensuite réhaussé son taux directeur parce que le prix des actions s'était envolé et n'avait plus rien à voir avec les fondamentaux. Elle craignait le krach et voulait dégonfler la bulle. Mais finalement elle l'a faite exploser. Et toute l'économie avec. Belle performance, vraiment!!!

Les gens se sont endettés pour acheter des actions parce que les taux d'intérêt étaient faussés !! Cette forme d'emprunts était tout à fait insignifiante. D'ailleurs, strictement aucune banque n'a fait faillite suite au crash boursier de 1929. Les faillites banquaires ont commencé quand les fermiers du Mid-West ont fait faillites. Incognito. Tu disais qu'il n'y avait pas eu d'inflation dans les années 20. Ah bon ?? Et la bulle boursière, c'est quoi d'après toi ?Et de un, aucun économiste ne considère qu'une hausse des marchés boursiers est de l'inflation. L'inflation, c'est la hausse des prix des biens et services consommés dans l'économie réelle, point barre. Deuxièmement, la hausse des marchés boursiers, ce n'est pas toujours une bulle vous savez. D'ailleurs, beaucoup d'économistes pensent qu'il n'y avait pas de bulle boursière en 1928 quand la Fed a commencé à combattre la soi-disant spéculation boursière. Les marchés boursiers étaient peut-être surévalués en 1929, mais même cela n'est pas si clair. Et de trois, même si bulle boursière il y a, en quoi cela devrait-il concerner la politique monétaire? En rien à mon avis. L'évolution des marchés boursiers n'a pas beaucoup d'influence sur l'économie réelle, comme on a pu le voir en 1987 par exemple. Idem en 2001 sauf qu'il y a eu l'attaque sur le WTC. En d'autres mots, laissons les marchés boursiers se démerder tout seul.

Exact.

La crise de 2008, est pire que celle de 29, tous les pays touchés, ne parviennent plus à faire redémarrer leurs économies, les dettes les empêchent, à cela s'ajoute une Allemagne qui a cadenassé pendant 15 ans la BCE. l'Europe aurait pu redémarrer, aidée par la BCE, mais c'était pas programmé dans cette stratégie démoniaque, l'Europe peut exister que sous domination américaine, tous les problèmes que nous rencontrons, est du fait, que la France ne veut pas de cette domination, comme du temps de De Gaule, lui non plus, ne s'est pas soumis aux américains après 1945.

Quant à l'Allemagne, elle doit sa reconstruction aux américains, elle est menottée, pieds et poings liés à l'Amérique, est plus que probablement, obligée de suivre les instructions du pays qui est la source de sa reconstruction.

C'est aussi devant ce problème majeur que se trouve le pays France, alors toutes solutions qui pourraient redresser l'Europe, meurent dans l’œuf, c'est aussi contre ça que se bat ce gouvernement !

l'Europe doit choisir, collaborer en abandonnant sa souveraineté, ou subir une guerre virtuelle menée par l'argent avec des forces soumises à l'adversaire.

Quoi que l'on dise, les pays qui défendent une politique social démocrate, sont dans la logique,

sont +/- conscients de ce qui se développe sur le terrain et essaye de l'éviter, un monde financier et affairistes dont les agissements risquent de nous mener tous dans le mur.

La crise actuelle c'est la crise du socialisme. ni plus ni moins. Les pays non-socialistes s'en sortent très bien.

"beaucoup d'économistes pensent qu'il n'y avait pas de bulle". Ah bon ? ... citez un nom pour voir.

Un exemple parmi de nombreux autres:

McGrattan et Prescott 2004

http://www.cfr.org/content/thinktank/De ... escott.pdf

Many stock market analysts think that in 1929, at the time of the crash, stocks were overvalued. Irving Fisher argued just before the crash that fundamentals were strong and the stock market was undervalued. In this article, we use growth theory to estimate the fundamental value of corporate equity and compare it to actual stock valuations. Our estimate is based on values of productive corporate capital, both tangible and intangible, and tax rates on corporate income and distributions. The evidence strongly suggests that Fisher was right. Even at the 1929 peak, stocks were undervalued relative to the prediction of theory.

Par ailleurs, un papier de l'économiste Brad De Long (qui conclut que la bourse était surevaluée en 1929) résume les vues actuelles sur la question de savoir s'il y avait une bulle en 1929:

Some observers have interpreted this price pattern as reflecting changing fundamentals in the economy. Irving Fisher (1930), for example, argued throughout 1929 and 1930 that the high level of prices in 1929 reflected an expectation that future corporate cash flows would be very high. Fisher saw this expectation as warranted after a decade of steadily increasing earnings and dividends, rapidly improving technologies, and monetary stability. According to this interpretation of 1929, the runup of stock prices before the crash reflected shifts in expectations of the future that were ex post faulty but ex ante rational. The crash and the subsequent slide of stock prices then reflected a rational, and in this case an ex post correct, revision of beliefs as investors recognized the approach of the Great Depression and the end of the Roaring Twenties.

Other students of the Great Crash, notably Galbraith (1954), have argued that even though fundamentals appeared high in 1929, the stock market rise was clearly excessive. Gaibraith cites margin buying, the formation of closed-end investment trusts, the transformation of financiers into celebrities, and other qualitative signs of euphoria to support his view.

Over the past three decades, Galbraith's position has lost ground with economists, and especially financial economists, as the efficient market hypothesis has gained. Much of recent work sides with Fisher's interpretation of 1929. Sirkin (1975), for example, examines the revisions of long-run growth forecasts required for shifts in stock yields in 1929 to reflect shifts in perceived fundamental values. He finds that compared to actual post-World War II yields and stock returns the implied growth rates of dividends are quite conservative, and in fact lower than post-World War II growth rates. Santoni and Dwyer (1990) fail to find evidence of a bubble in stock prices in 1929. White (1990a and 1990b) saw "qualitative evidence.. . favors the view that a bubble was present," but cautioned that "the failure of dividends to keep pace with stock prices does not ... necessarily imply the existence of a bubble," and thought it unlikely at the time of his writing that convincing quantitative estimates of overvaluation can be made.

D'ailleurs, le sens originel d'inflation c'est "excès de masse monétaire par rapport à l'offre de biens et de services". Ca se traduit généralement par une hausse des prix. Mais à l'origine ça ne veut pas dire hausse des prix.

Heu non. Il n'y pas 36 définition de l'inflation: une hausse généralisée des prix des produits et services consommés dans l'économie. Vous feriez bien d'ouvrir un dictionnaire plutôt que d'inventer une réalité parallèle.

Alors quand vous me dites qu'il n'y avait pas d'inflation en 28 et 29 je crois que vous jouez un peu sur les mots. En réalité, il y avait une inflation de la masse monétaire et une inflation de la bourse parce que c principalement dans la bourse que la monnaie nouvellement créée se déversait.

Où est-elle, cette inflation de la masse monétaire en 1928 et 1929?

Ce dernier graphique peut-être mis en parallèle avec l'évolution de la production industrielle ...

... et du PIB en volume.

Je propose de changer le titre de ce fil. Ca devrait plutôt être 'La Grande Dépression et les mythes de l'école autrichienne'.

Icognito, vous feriez bien de vérifier vos dires avant d'être condescendant. Je cite juste wikipédia :

"Jusque dans les années 1960, l'inflation désigne l'excès de moyens monétaires par rapport à l'offre (phénomène dont la hausse des prix et la perte de pouvoir d'achat de la monnaie résultent). Ainsi Gaël Fain6 définit-il l'inflation comme « un excès de la demande solvable sur l'offre. La hausse des prix en étant la conséquence »."

Il y a donc bel et bien deux définitions de l'inflation : une ancienne et une moderne.

Moi aussi j'ai des stats de la federal reserve bank of st Louis, et ils disent le contraire de ce que vous dites.

On voit bien qu'après la première guerre mondiale, la fed a baissé son taux directeur pour monétiser sa dette provoquant une hausse des prix d'environ 20% par an.

Quand Harding est arrivé au pouvoir, il a réhaussé le taux directeur et stoppé l'inflation. Puis en 22 la fed rabaisse son taux directeur et la masse monétaire repart à la hausse. Entre 22 et 29 le stock de monnaie passe de 5,2 à 6 milliards de dollars. Il y a donc bel et bien eu une inflation de la masse monétaire. Vous dites qu'il n'y a pas eu de hausse des prix. Il y a même eu une légère baisse des prix entre 27 et 29. Certes, mais ça ne remet pas en cause la théorie autrichienne car étant donné la hausse de la productivité considérable des années 20, les prix auraient du baisser significativement. Ils sont resté à peu près stables au lieu de diminuer fortement en raison de l'inflation de la masse monétaire. D'ailleurs ça prouve que la théorie keynésienne selon laquelle la baisse des prix serait néfaste car elle repousserait les décisions de consommer EST FAUSSE. La période 27 - 29 montre bien que la baisse des prix n'est pas contradictoire avec l'expansion économique.

Votre graphique sur M2 me semble faux. Il n'y avait pas de stats sur les M1, M2, M3 dans les années 20.

Par contre, Rothbard qui a fait sa thèse sur la grande dépression a mis en évidence d'autres statistiques incluant les assurances vies (qui étaient liquides car l'argent pouvait être retiré à tout moment) qui montrent que l'inflation de la masse monétaire était en réalité encore plus grande que celle des stats officielles.

"Including life-insurance policies, the increase in Rothbard's money aggregate between mid-1921 and the end of 1928 totaled about 61%, yielding an annual rate of monetary inflation of 6.5%, compounded annually. Leave them out, and we get 55% over the period, or 6.0% per annum. For comparison, in the highly inflationary 1970s, the money stock grew at an average annual rate of 6.35%, including the double-digit Carter years."

http://mises.org/journals/aen/aen16_3_1.asp

Il y a donc bel et bien eu une inflation de la masse monétaire sans inflation des prix, en raison de la hausse de la productivité. L'un a compensé l'autre. Normalement les prix auraient du BAISSER.

Et comme les taux étaient trop bas, ça signifie que des activités non-rentables en temps normal ont été financées. Lorsque les taux reviennent à la normale (équilibre entre offre et demande d'épargne), les entreprises non-rentables font faillite et c'est la crise. Les monétaristes blâment la hausse des taux qui a fait éclater la bulle. Les autrichiens sont bien plus logiques et blâment la baisse initiale des taux qui a alimenté la bulle. Une bulle spéculative, ça signifie que des activités sont financées sans qu'il y ait de rapport réel avec la demande. C'est ça le PROBLEME. Les bulles ne peuvent que finir par éclater tôt ou tard au moindre tressaillement de la conjoncture. Le véritable problème c'est le "malinvestissement initial" alimenté par les banques centrales.

D'ailleurs désolé pour vous mais les autrichiens sont en train de gagner. La réalité leur donne à chaque fois raison. Leur théorie décrit parfaitement ce qui s'est passé en 29 (même si c'est plus difficile à voir car l'inflation est cachée), mais aussi avec la bulle internet qui a éclaté en 2001, la bulle immobilière qui a éclaté en 2008. Alors que les abrutis keynésiens comme Krugman persistent à croire que les expansions alimentées par des taux d'intérêt quasi nul peuvent durer éternellement et sont sans conséquences sur l'économie .... entre nous, ce type est un malade mental.

Ensuite, concernant vos graphiques sur le PIB et la production industrielle qui augmentent après 33 c'est un peu comme en Allemagne nazi. Le PIB a augmenté, le chômage a diminué mais le niveau de vie des gens s'est considérablement détérioré : pénuries, files d'attente, tickets de rationnement, etc. Pourquoi ? parce que les ressources disponibles ont été utilisées par les états pour produire des choses peu utiles (et comme les états se finançaient par la planche à billet, la hausse des prix était jugulé par un contrôle autoritaire des prix ce qui engendrait la pénurie). Bref, cette hausse du PIB, c'est la hausse du PIB public calculé en fonction des dépenses étatiques. Quand l'état embauche un fonctionnaire, on l'ajoute au PIB alors même que la valeur créée par ce fonctionnaire est sans doute très faible, voire nulle, voire négative. Donc ce sont des hausses totalement artificielles.