Moi, j'ai été DG de filiale pendant 18 mois (directeur de projet d'une usine en construction et j'ai donc ouvert la boite avant de la laisser à un collègue).

J'ai recruté le personnel. Ce qui m'a marqué, c'est:

- l'inspection du travail et ses satellites l'OPPTB et la CNAM qui sont venu me faire une inspection de chantier délirant, avec une lettre de menaces incroyables en 10 pages

- j'avais mis des petites annonces dans les journaux pour recruter, et recevais des candidatures à la pelle, et j'ai été convoqué par l'ANPE dont le directeur d'agence m'a menacé en me rappelant que je devais passer par eux. Je me suis exécuté, et ils m'ont envoyé tous les cas sociaux du canton.

- la CGT et la CFDT qui sont venus me faire suer et me menacer à propos des statuts

- les jeunots que j'embauchais directement en régime 35 heures, et qui ne comprenaient pas que le SMIC est horaire

- la DRIRE (DREAL) maintenant et la Préfecture qui ont mis 18 mois à me donner un Arrêté Préfectoral.

C'était en 2000-2001, j'imagine aujourd'hui.

La plupart en effet sont des cadres, des professions libérales, ou des fils à papa étudiants en management / commerce. Certains cadres gueulent car ils se sentent supérieurs aux salariés de base, mais complexent d'être encore sous le chef d'entreprise, vous constaterez que leurs attaques sont très souvent concentrés sur les individus (chômeurs, employés, fonctionnaires, qu'ils méprisent profondément).

Dans les professions libérales certains pleurnichent car on leur prend trop d'impôt, en même temps c'est un peu normal vu qu'ils gagnent beaucoup plus que le salarié moyen. Même s'ils ne sont pas une entreprise à proprement parlé, ils sont indépendants, et donc se sentent solidaires des pleurnicheurs professionnels. Les étudiants fils à papa gueulent car leur père gueule quand il rentre le soir, et parce qu'on lui bourre le mou pendant ses cours.

Bref, pas beaucoup de chefs d'entreprises, à part un ou deux ici, et quand ils râlent, ils le font alors qu'ils ont crée leur entreprise en France (vous savez le pays où l'Etat interdit la création d'entreprise), et sont en France depuis des années, et ça a l'air de bien rouler pour eux dans ce pays bolchévique. Un patron vraiment en difficulté n'aurait pas le temps de venir le raconter sur le fopo.

Le nombre de sociétés qui mettent la clé sous la porte dans les premières années est énorme. On croit souvent qu'un patron qui se lance est débordé, y passe ses weekends ou que sais-je, mais tout dépend du secteur d'activité. Si c'est dans le commercial, ça prend effectivement beaucoup de temps, mais parfois c'est l'inverse, on passe son temps au téléphone mais sans grand chose à faire, la c'est plus spécifique au métier du service.

J'avais aussi une société en angleterre ou je plaçais des consultants, c'est quelque chose de très facile, c'est comparable à ce que font les SSII.

En revanche, le problème que j'ai rencontré en France, c'est la grande méfiance des sociétés envers leurs sous-traitants. Ils ont des listes de sociétés avec lesquelles elles traitent en priorité, et c'est très difficile d'entrer dans ces listes blanches.

Oui j'ai été chef d'entreprise (SARL).

Oui l'état surtaxe les entreprises

Oui le code du travail est bien trop complexe

Oui les banques s'engraissent sur le dos des entreprises....

4 choses qui m'ont marquées :

La première chose que l'état te demande est de payer tes cotisations sociales (forfaitaires soit environ 3500/4000€) avant même de trouver ton premier client, avant même de toucher le premier centime de CA

La première chose que l'on m'a expliqué lors de la formation de créateur d'entreprise (CCI de l'Essonne) est qu'il ne fallait jamais embaucher mais dans la mesure du possible sous traiter afin d'éviter toutes les complications causées par le salariat.

Une connaissance qui avait monté sa boite en France ne parvenait pas à faire de bénéfices et se retrouvait à chaque exercice fiscal en léger déficit => il est parti s'installer en GB et depuis son activité est largement bénéficiaire (avec le même CA mais moins d'impôts et de taxes)

Un ami, entrepreneur lui aussi, a cessé son activité après 4 ans....

Il travaillait 7 jours sur 7 et prenait en moyenne 5 jours de vacances par an.... Quand il a fini par comprendre qu'en travaillant autant, il ne gagnait que 15% de plus que son salaire de fonctionnaire, il est retourné travailler pour EDF.

Ah, super témoignage, merci. Lorsque je m'étais lancé seul au début, j'ai bénéficié de l'ACCRE que tu dois sans doute connaître, ça m'a beaucoup aidé. L'avantage qu'il y avait en angleterre, ce n'est pas au niveau des impôts, je les ai trouvé comparables (bien qu'un peu moindres en angleterre), mais plutôt la rapidité avec laquelle j'ai pu créer une société et la facilité de trouver des contrats de sous-traitance. Mais au final, quand on calcule le coût de la vie, les charges, les sommes que l'on doit mettre de côté (nécessité de passer par une retraite et une santé privées), je gagne autant en France que là-bas.

Le nombre de sociétés qui mettent la clé sous la porte dans les premières années est énorme.

Parce que ce sont une bonne partie d'imbéciles qui ont oublié que l'entreprenariat est une vocation, et non pas la ruée vers l'or pour n'importe qui se jette dedans. Mais bon, tout ça c'est la faute des impôts, de l'Etat et des fonctionnaires, c'est bien connu. A force de bourrer le mou aux gens sur les "starts-up", et qu'être employé c'est être une merde, faut pas s'étonner du résultat. C'est un peu comme quand on nous dit qu'être locataire c'est être une merde, et que tel Sarkozy le souhaitait, il faut que tout le monde soit propriétaire pour valoir quelque chose. Nous n'avons jamais autant vanté les faiseurs de fric, les chefs d'entreprises et les propriétaires en France, mais ça n'empêche pas cependant les libéraux hautement fanatisés de continuer à prétendre que nous vivons dans un pays socialo-communiste bolchévique.

Le nombre de sociétés qui mettent la clé sous la porte dans les premières années est énorme.

Parce que ce sont une bonne partie d'imbéciles qui ont oublié que l'entreprenariat est une vocation, et non pas la ruée vers l'or pour n'importe qui se jette dedans. Mais bon, tout ça c'est la faute des impôts, de l'Etat et des fonctionnaires, c'est bien connu. A force de bourrer le mou aux gens sur les "starts-up", et qu'être employé c'est être une merde, faut pas s'étonner du résultat. C'est un peu comme quand on nous dit qu'être locataire c'est une merde, et que tel Sarkozy, il faut que tout le monde soit propriétaire pour valoir quelque chose. Nous n'avons jamais autant vanté les faiseurs de fric, les chefs d'entreprises et les propriétaires en France, mais ça n'empêche pas cependant les libéraux hautement fanatisés de continuer à prétendre que nous vivons dans un pays socialo-communiste bolchévique.

Oui, il y a un peu de ça. Ca me rappelle ces gens qui créent un site internet et qui pensent que le jour de l'ouverture, le monde entier va se ruer sur son nouveau site.

En France il n'y a aucune difficulté à créer une entreprise. En angleterre, c'est l'affaire de quelques heures. En France, c'est l'affaire de quelques mois, c'est effectivement beaucoup plus long en France mais ce n'est pas bloquant car on peut commencer son activité sans que la procédure soit terminée. Dans les 2 cas ça ne pose aucun problème.

Le premier problème est le capital. On crée une société avec un capital, en France, 1 euro suffit, mais les clients potentiels risquent de te prendre pour un gugusse. Alors il vaut mieux y mettre quelques milliers d'euros même si l'on a pas besoin de matériel au début.

En fait, il ne faut pas se lancer avec l'argent en tête, c'est surtout un état d'esprit, une liberté qu'on a pas quand on est salariés, c'est difficile de revenir au salariat après l'avoir gouté.

En fait, il ne faut pas se lancer avec l'argent en tête, c'est surtout un état d'esprit,

C'est pour ça que je parlais de vocation.

Nous sommes passés d'une volonté de proposer un service pour répondre à un besoin (l'artisanat à la base c'était ça, le forgeron fabriquait des armes pour l'armée entre autres, le boulanger fabriquait le pain pour faire bouffer la population, etc ... du savoir-faire mis au profit des autres) à une vision américanisée (encore une fois) des choses, tel le mythe du rêve américain. Faire de l'argent, comme l'expression le dit : "il est allé y faire fortune". Les mots sont lourd de sens.

Je ne pense pas que les boulangers pensaient faire fortune et grossir leur part de marché à travers le monde.

J'ai fait exprès de prendre deux époques éloignées pour bien signifier l'évolution néfaste qu'a connu l'esprit d'entreprise, et le profil de l'entrepreneur.

Vous prenez aujourd'hui l'exemple tout bête des coiffeurs, artisans authentiques, domaine non délocalisable, non soumis à la saloperie financière, même eux, se voit de plus en plus menacés par des chaînes d'un type qui comme eux pourtant à la base, par appât du gain, n'a pas su s'arrêter à son seul salon (allez, deux salons on va lui accorder), et qui s'est transformé en faiseur de fric depuis, et a perdu l'esprit "d'artisan".

Ma petite expérience de patron employeur après de nombreuses années dans l'artisanat du bâtiment:

1° Difficultés pour trouver du personnel compétent malgré le vivier disponible des demandeurs d'emploi.

2° Après sélection des meilleurs candidats, rendement "normal" difficilement atteignable dû au manque de performance attendu du personnel sans un encadrement permanent.(en clair management constant)

Même avec une prime sur les salaires rien à faire pour obtenir un résultat satisfaisant, même l'argent ne motive pas.

3° Le poids des charges sur salaire est conséquent sur les prix de vente.

4° La qualité du travail fournie par les salariés m’obligeait à un contrôle systématique.

Bref j'ai fini par renoncer à avoir des salariés pour retrouver ma sérénité ma santé et mon bénéfice.

Notre pays ne forme pas les gens à être de bons techniciens ni à être performants, les charges sont trop lourdes et les risques relationnels à ses salariés peuvent devenir un piège.

Je ne renouvellerai pas cette expérience, je pense même que d'être employeur dans une petite entreprise ne présente que peu d'intérêts et trop d'inconvénients.

Nombre d'artisans et de commerçants pensent de même, c'est grave pour l'emploi.

Pour inverser ce processus il faudrait changer beaucoup de choses et pas uniquement sur le plan fiscal.

Baisser les charges n'y change rien puisqu'elle sont proportionnelles au chiffre d'affaire.
????

je comprends mieux, vous n'etes pas patron d'entreprise mais auto-entrepreneur ou profession libérale, vous n'avez pas de salariés, sans quoi vous auriez des frais fixes.

Oui seul les auto entrepreneurs payent les caisse sur le chiffres d'affaire (forfait) ,et je ne sais pas s'ils peuvent avoir des salariés ( en tout cas se serais pas rentable vu qu'il sont limités aux chiffres d'affaire). Moi je suis à mon compte depuis 1991 , un modeste petit "bizness " , Eurl 2 salariés( je voulais toujours être indépendant et de dépendre de mon salaire qu'a moi meme) . Inutile de vous dire qu'avec mon statut de non salarié j'ai droit à pratiquement à rien mais cotise à presque tout sauf pour le chômage ( normal vu qu'on y ai pas droit ).

autrement pour rappel:

pas de prime de noel

pas de 13 eme mois

pas de ticket restaurant

pas de comités d'entreprise ,

pas de congés payés

ect....

on cotise au Rsi ( maladie ) mais remboursé à 60% , maladie 8 jours de carences , accident de travail 30 jours ( de mémoires ).Autre particularité les cotisations sociale sont calculer sur le bénéfice avec un minimum forfaitaire , c'est à dire qu'aucun salarié ne paierais de cotisation sur une somme qu'il n'a pas gagné , un non salarié oui.

Les échéances sociaux , et charges tombent tous les mois , qu'il a été fructueux, court ou non,la faillite guette en permanence , que se soit par de mauvaises affaires ou de mauvais payeurs , ou si n'est que simplement pour une affaire de prudhommerie et si même vous en sortirais sans condamnation aura meme un coût ( un salarié peut à tout moment vous poursuivre sans que cela lui coûte , mais vous vous vous sortirais au grand minimum avec 1500/2000€ de frais d'avocat que personne vous remboursera ).

Les entrepreneurs , commerçants, artisans , professions libérale sont les véritables créateurs d'emplois mais les mal aimés et les plus maltraités fiscalement avec les agriculteurs ( quoi que beaucoup sont subventionnés ) .

Voila , cela risque de refroidir plus d'un qui veut ce lancer.

Ma petite expérience de patron employeur après de nombreuses années dans l'artisanat du bâtiment:

1° Difficultés pour trouver du personnel compétent malgré le vivier disponible des demandeurs d'emploi.

2° Après sélection des meilleurs candidats, rendement "normal" difficilement atteignable dû au manque de performance attendu du personnel sans un encadrement permanent.(en clair management constant)

Même avec une prime sur les salaires rien à faire pour obtenir un résultat satisfaisant, même l'argent ne motive pas.

3° Le poids des charges sur salaire est conséquent sur les prix de vente.

4° La qualité du travail fournie par les salariés m’obligeait à un contrôle systématique.

Bref j'ai fini par renoncer à avoir des salariés pour retrouver ma sérénité ma santé et mon bénéfice.

Notre pays ne forme pas les gens à être de bons techniciens ni à être performants, les charges sont trop lourdes et les risques relationnels à ses salariés peuvent devenir un piège.

Je ne renouvellerai pas cette expérience, je pense même que d'être employeur dans une petite entreprise ne présente que peu d'intérêts et trop d'inconvénients.

Nombre d'artisans et de commerçants pensent de même, c'est grave pour l'emploi.

Pour inverser ce processus il faudrait changer beaucoup de choses et pas uniquement sur le plan fiscal.

C'est ce que disent les artisans provinciaux du secteur BTP en règle général. On travaille seul, dans des conditions de folie. L'ouvrier veut faire 35 heures payées 35 heures, et très souvent refuse les heures sup pour ne pas payer d'impôt ou pour ne pas perdre je ne sais quelle aide. Il est bien entendu difficile de partager quand on voudrait gratter 72 heures avec un gars qui fait 35. Si encore le gars est autonome, on peut le laisser 2 ou 3 jours à avancer un chantier simple, mais les gens autonomes ne grattent plus comme ouvriers du BTP.

A paris, il y a encore des portugais (qui souvent ont des angolais, mozambiquains et capeverdiens comme ouvriers), et les autres sont maghrébins (avec un relationnel commercial très variable).

Oui j'ai été chef d'entreprise (SARL).

Oui l'état surtaxe les entreprises

Oui le code du travail est bien trop complexe

Oui les banques s'engraissent sur le dos des entreprises....

4 choses qui m'ont marquées :

La première chose que l'état te demande est de payer tes cotisations sociales (forfaitaires soit environ 3500/4000€) avant même de trouver ton premier client, avant même de toucher le premier centime de CA

La première chose que l'on m'a expliqué lors de la formation de créateur d'entreprise (CCI de l'Essonne) est qu'il ne fallait jamais embaucher mais dans la mesure du possible sous traiter afin d'éviter toutes les complications causées par le salariat.

Une connaissance qui avait monté sa boite en France ne parvenait pas à faire de bénéfices et se retrouvait à chaque exercice fiscal en léger déficit => il est parti s'installer en GB et depuis son activité est largement bénéficiaire (avec le même CA mais moins d'impôts et de taxes)

Un ami, entrepreneur lui aussi, a cessé son activité après 4 ans....

Il travaillait 7 jours sur 7 et prenait en moyenne 5 jours de vacances par an.... Quand il a fini par comprendre qu'en travaillant autant, il ne gagnait que 15% de plus que son salaire de fonctionnaire, il est retourné travailler pour EDF.

Ah, super témoignage, merci. Lorsque je m'étais lancé seul au début, j'ai bénéficié de l'ACCRE que tu dois sans doute connaître, ça m'a beaucoup aidé. L'avantage qu'il y avait en angleterre, ce n'est pas au niveau des impôts, je les ai trouvé comparables (bien qu'un peu moindres en angleterre), mais plutôt la rapidité avec laquelle j'ai pu créer une société et la facilité de trouver des contrats de sous-traitance. Mais au final, quand on calcule le coût de la vie, les charges, les sommes que l'on doit mettre de côté (nécessité de passer par une retraite et une santé privées), je gagne autant en France que là-bas.

Charges sur les salaires en Angleterre : patronales = 10% / salariales 12%

Charges sur les salaires en France : patronales = 38% / salariales 22%

Avec les 4 millions d'emplois marchands que Marine se propose de créer, de combien ces % seront-ils diminués...

C'est comme ça qu'il faut considérer le pb.

Et pas comme une poule qui se voit confronter à une fourchette.

Essayer de grandir, messieurs les nains.

on ne dit pas qu'il est impossible de creer une entreprise en france, on dit que c'est juste dix fois plus long et complexe qu'ailleurs.

Tout est fait pour degouter le futur entrepreneur, de la complexité comptable et fiscale au taux d'impositions, taxes diverses, formation en passant par les fiches de paie qui peuvent changer d'un mois a l'autre... et la, vous n'avez pas encore prospecté le moindre client ...

croyez moi, celui qui se lance comme entrepreneur dans ce pays est soit un optimiste indécrottable soit un inconscient...

Charges sur les salaires en Angleterre : patronales = 10% / salariales 12%

Charges sur les salaires en France : patronales = 38% / salariales 22%

Oui, c'est pourquoi j'ai bien précisé les coûts des assurances privées à ajouter. Qu'en est-il en ajoutant retraite, chômage et santé en angleterre ?

Parce que ces régimes de base en angleterre sont misérables et sont incomparables à ceux de la France.

Charges sur les salaires en Angleterre : patronales = 10% / salariales 12%

Charges sur les salaires en France : patronales = 38% / salariales 22%

Oui, c'est pourquoi j'ai bien précisé les coûts des assurances privées à ajouter. Qu'en est-il en ajoutant retraite, chômage et santé en angleterre ?

Parce que ces régimes de base en angleterre sont misérables et sont incomparables à ceux de la France.

Est ce suffisant pour expliquer 38% de différence

Idem pour les indépendants.

Ma femme verse 25% de charges sur son CA alors qu'en GB c'est 9%

Est ce suffisant pour expliquer 38% de différence

Idem pour les indépendants.

Ma femme verse 25% de charges sur son CA alors qu'en GB c'est 9%

Je ne sais pas, j'ai toujours un comptable pour s'occuper de ces choses la. Je sais juste qu'a chaque fin de mois en angleterre, ce que j'avais était très comparable a ce que j'ai en France. Des taux purs ne suffisent pas à estimer le gain, j'avais pris ces assurances privées car de mon souvenir, la retraite de base en angleterre est quelque chose comme 80 pounds par semaine, puis pour la santé, le NHS est très bien quand il s'agit de médecine généraliste, au dela il vaut mieux passer par le privé mais qui est hors de prix. A ça il faut ajouter aussi le cout de la vie.

En plus, le gros problème en angleterre, c'est que les retraites privées étaient adossés à des paniers de produits financiers. Je travaillais avec quelqu'un qui pendant la crise de 2007 a vu la valeur de sa retraite perdre énormément.

Le nombre de sociétés qui mettent la clé sous la porte dans les premières années est énorme.

Parce que ce sont une bonne partie d'imbéciles qui ont oublié que l'entreprenariat est une vocation, et non pas la ruée vers l'or pour n'importe qui se jette dedans. Mais bon, tout ça c'est la faute des impôts, de l'Etat et des fonctionnaires, c'est bien connu. A force de bourrer le mou aux gens sur les "starts-up", et qu'être employé c'est être une merde, faut pas s'étonner du résultat. C'est un peu comme quand on nous dit qu'être locataire c'est être une merde, et que tel Sarkozy le souhaitait, il faut que tout le monde soit propriétaire pour valoir quelque chose. Nous n'avons jamais autant vanté les faiseurs de fric, les chefs d'entreprises et les propriétaires en France, mais ça n'empêche pas cependant les libéraux hautement fanatisés de continuer à prétendre que nous vivons dans un pays socialo-communiste bolchévique.

Le nombre de sociétés qui mettent la clé sous la porte dans les premières années est énorme.

Parce que ce sont une bonne partie d'imbéciles qui ont oublié que l'entreprenariat est une vocation, et non pas la ruée vers l'or pour n'importe qui se jette dedans. Mais bon, tout ça c'est la faute des impôts, de l'Etat et des fonctionnaires, c'est bien connu. A force de bourrer le mou aux gens sur les "starts-up", et qu'être employé c'est être une merde, faut pas s'étonner du résultat. C'est un peu comme quand on nous dit qu'être locataire c'est être une merde, et que tel Sarkozy le souhaitait, il faut que tout le monde soit propriétaire pour valoir quelque chose. Nous n'avons jamais autant vanté les faiseurs de fric, les chefs d'entreprises et les propriétaires en France, mais ça n'empêche pas cependant les libéraux hautement fanatisés de continuer à prétendre que nous vivons dans un pays socialo-communiste bolchévique.

Quelle crasse tu es quand même.

Oui seul les auto entrepreneurs payent les caisse sur le chiffres d'affaire (forfait) ,et je ne sais pas s'ils peuvent avoir des salariés ( en tout cas se serais pas rentable vu qu'il sont limités aux chiffres d'affaire). Moi je suis à mon compte depuis 1991 , un modeste petit "bizness " , Eurl 2 salariés( je voulais toujours être indépendant et de dépendre de mon salaire qu'a moi meme) . Inutile de vous dire qu'avec mon statut de non salarié j'ai droit à pratiquement à rien mais cotise à presque tout sauf pour le chômage ( normal vu qu'on y ai pas droit ).

autrement pour rappel:

pas de prime de noel

pas de 13 eme mois

pas de ticket restaurant

pas de comités d'entreprise ,

pas de congés payés

ect....

on cotise au Rsi ( maladie ) mais remboursé à 60% , maladie 8 jours de carences , accident de travail 30 jours ( de mémoires ).Autre particularité les cotisations sociale sont calculer sur le bénéfice avec un minimum forfaitaire , c'est à dire qu'aucun salarié ne paierais de cotisation sur une somme qu'il n'a pas gagné , un non salarié oui.

Les échéances sociaux , et charges tombent tous les mois , qu'il a été fructueux, court ou non,la faillite guette en permanence , que se soit par de mauvaises affaires ou de mauvais payeurs , ou si n'est que simplement pour une affaire de prudhommerie et si même vous en sortirais sans condamnation aura meme un coût ( un salarié peut à tout moment vous poursuivre sans que cela lui coûte , mais vous vous vous sortirais au grand minimum avec 1500/2000€ de frais d'avocat que personne vous remboursera ).

Les entrepreneurs , commerçants, artisans , professions libérale sont les véritables créateurs d'emplois mais les mal aimés et les plus maltraités fiscalement avec les agriculteurs ( quoi que beaucoup sont subventionnés ) .

Voila , cela risque de refroidir plus d'un qui veut ce lancer.

Très bien résumé !!!

A la différence que moi, je suis seul ( EURL !!! Trop attaché à ma liberté !

Ce que je conseillerais à un jeune chef d'entreprise, c'est d'avoir un bon fond de roulement au début d'activité.

En plus, une poire pour la soif car les premiers mois ça rentre pas bézef.

Pourquoi pas débuter avec au moins un contrat ? (On peut toujours réver dans le transport, là où je suis, de décrocher un contrat avant d'avoir la possibilité de l'honorer ! Foutaises !! Foutaises de la CCI et discours de rigolos !!)

Moi, quand j'ai ouvert ma boîte, je ne savais pas ce que j'allais faire le Lundi matin.

Alors j'ai prospecté.

Casquette de commercial.

J'ai 9 mois d'activité, j'en vis.

J'en vis correctement et je bosse beaucoup.

Mon principal conseil ?

Avoir un peu de blé quand-même, pour 2 raisons:

-Manger/tenir.

-S'adapter ou crever.

Oui seul les auto entrepreneurs payent les caisse sur le chiffres d'affaire (forfait) ,et je ne sais pas s'ils peuvent avoir des salariés ( en tout cas se serais pas rentable vu qu'il sont limités aux chiffres d'affaire). Moi je suis à mon compte depuis 1991 , un modeste petit "bizness " , Eurl 2 salariés( je voulais toujours être indépendant et de dépendre de mon salaire qu'a moi meme) . Inutile de vous dire qu'avec mon statut de non salarié j'ai droit à pratiquement à rien mais cotise à presque tout sauf pour le chômage ( normal vu qu'on y ai pas droit ).

autrement pour rappel:

pas de prime de noel

pas de 13 eme mois

pas de ticket restaurant

pas de comités d'entreprise ,

pas de congés payés

ect....

on cotise au Rsi ( maladie ) mais remboursé à 60% , maladie 8 jours de carences , accident de travail 30 jours ( de mémoires ).Autre particularité les cotisations sociale sont calculer sur le bénéfice avec un minimum forfaitaire , c'est à dire qu'aucun salarié ne paierais de cotisation sur une somme qu'il n'a pas gagné , un non salarié oui.

Les échéances sociaux , et charges tombent tous les mois , qu'il a été fructueux, court ou non,la faillite guette en permanence , que se soit par de mauvaises affaires ou de mauvais payeurs , ou si n'est que simplement pour une affaire de prudhommerie et si même vous en sortirais sans condamnation aura meme un coût ( un salarié peut à tout moment vous poursuivre sans que cela lui coûte , mais vous vous vous sortirais au grand minimum avec 1500/2000€ de frais d'avocat que personne vous remboursera ).

Les entrepreneurs , commerçants, artisans , professions libérale sont les véritables créateurs d'emplois mais les mal aimés et les plus maltraités fiscalement avec les agriculteurs ( quoi que beaucoup sont subventionnés ) .

Voila , cela risque de refroidir plus d'un qui veut ce lancer.

Non je n'ai jamais été auto-entrepreneur. J'ai toujours démarré en EURL en mode IS. Ce qui ne fait quasiment aucune différence avec une SARL tant qu'on est associé unique, et permet aussi l'embauche. Le RSI indexait mes charges sur non pas le chiffre d'affaires direct mais ce que je m'en reversai, ce qui faisait une sacrée somme. Avec la suppression de l'avantage sur les dividendes, autant se reverser le maximum du chiffres d'affaires (hors salaires frais etc).

Les points négatifs que tu cites sont vrais mais il faut aussi mentionner les aspects positifs, la loi madelin sur les mutuelles santé, pas de tickets restau mais des repas pouvent être pris en frais et quelques autres trucs. Il m'est arrivé d'être en difficulté pour payer mon RSI. Peu de gens le savent mais il est possible de négocier avec eux, je leur avais écrit un courrier signifiant mes difficultés, il faut l'adresser à leur centre social, il faut par exemple leur expliquer que tu viens de perdre ton contrat, mais que ta société est pérenne, et ils peuvent te faire des abattements importants sur tes charges le temps que tu retombes sur tes pieds.