Vous n'avez pas tort, il faut utiliser les transfuges de l'UMP dans un premiers temps, et puis purger à la mode stalinienne quand suffisamment de cadres purs idéologiquement seront formés. Suffit juste de changer les cours de sciences-po et de l'ENA, et je peux vous garantir que des mêmes étudiants européistes libro-libertariens vous en ferez en deux trois ans de bons petits soldats du national-socialisme français. Les places étant trop bonnes.
Savoir utiliser l'ambition des brillants sans âme quand on tient les rênes du pouvoir, c'est aussi ça l'art de la politique.
Certainement, mais vous voyez la tâche immense qui s'ouvre à nos amis. Qui ne cessent de pester contre les instituteurs gauchistes, les profs du secondaire tous inscrits au SNES et autres syndicats communistes. Faudra changer les profs (700 000, je crois ?) pour obtenir la formation voulue.
Ca va pas être simple ni rapide de trouver des milliers de profs d'histoire qui soulignent les aspects positifs de l'hitlérisme et de l'esclavage des nègres, des spécialistes de Céline et de Rebatet en français, etc.
Les grandes Ecoles sont hélas! dans la continuité des petites.
Les éditions Nathan y arrivent bien dans d'autres domaines, alors pourquoi pas avec l'Hitlérisme.
Vous mésestimez grandement la puissance de la pensée dominante.
Car après tout, la gauche pacifiste n'a t elle pas été le fer de lance de la collaboration.
Je vous invite à consulter le livre de simon Epstein, "Un paradoxe français, Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance".
Un paradoxe français, Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance est un ouvrage du chercheur et universitaire Simon Epstein, historien dont les travaux portent sur l’histoire d’Israël et de la France et spécialiste de l’antisémitisme.
Cet ouvrage publié en 2008 étudie le parcours de personnalités qui s'engagèrent dans l’antiracisme dans les années qui précédèrent la Seconde Guerre mondiale avant de s'impliquer dans la collaboration sous l’Occupation ; inversement, il établit la surreprésentation par rapport à leur poids politique des militants d’extrême droite, en particulier antisémites, parmi les fondateurs de la Résistance et les premiers soutiens du général de Gaulle.
Ainsi, Simon Epstein constate que le gouvernement de Vichy compte dans ses rangs plus d’ex-philosémites que d’ex-antisémites, que les anciens du combat antiraciste furent nombreux au RNP et à la direction du PPF, que certains s’engagèrent dans les Waffen-SS ; Simon Epstein rappelle que les antisémites abondent dans la Résistance, aussi bien dans les réseaux et les maquis, qu’à Londres ou à Alger1. Ce que pourrait corroborer le fait que le quotidien communiste L’Humanité fasse, dans ses articles sur le retour des détenus dans les camps nazis, peu de mentions des Juifs.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Un_paradoxe_fran%C3%A7ais
Etonnant, non ?
Vous savez, il y a ceux qui ont une âme et ceux qui n'en ont pas ou plus. Quelques soient leurs idées.