Un libraire serait bête de ne pas vendre du Soral, vu comment il est devenu populaire sur Internet.
Une entreprise privilégie toujours son gain financier c'est naturel, elle ne va pas perdre cet argent juste pour que le CRIF et Valls soient contents d'eux.
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Ah, il est vraiment délicieux, lui.
D'abord, y a l'art de la mise en scène, l'art cinématographique : je me filme les mains, on ne voit pas mon visage. On a vu sous toutes les coutures ma librairie, mon pignon sur la rue, mais on ne voit pas ma tronche.
Pourquoi ? Parce que je suis un persécuté, un paria.
Donc déjà, filmé comme cela, on voit de quoi il s'agit. Si j'avais le matos, je vous ferais la même, en filmant mes doigts de pied et en prenant un air pénétré de Victime, je vous débiterais le Bottin de la Loire Inférieure sur ce ton, avec cette voix basse et angoissée, et vous seriez convaincus d'entendre des pensées immortelles sur la Société, les Média, etc.
D'ailleurs je me suis promis, si un jour je passe à la Télé, de demander à ce qu'on me floute ou qu'on filme mes mains : je réciterais ma liste de blanchisserie et je passerais pour une victime du Système.
Le contenu révèle aussi des éléments amusants, parmi lesquels celui-ci, assez tordant.
Ce type est traqué par la Pieuvre toute puissante des anti-fa, OK, on a compris.
Mais on en vient inévitablement à la question de savoir ce qu'ils lui reprochent, les copains de Manuel Valls (toute manifestation approuvée par la Préfecture est un signe de soutien de Manuel Valls).
On lui reproche quoi, à Guitou ?
D'être un fasciste.
Mais lui il prononce "fassiste" (pas "ch" mais "s") comme le prononcent les fascistes et eux seuls. Plus personne ne dit "fassiste". Moi je peux peut-être vous retrouver deux ou trois bandes de Hérold-Pâquis que j'ai dans ma cave, où il dit "fassiste", mais sinon j'aurais plus de peine, en restant dans les documents actuels.
(Ce serait un sujet aussi : y a t-il des accents de droite et des accents de gauche ? Par exemple, Mitterrand : deux "t", deux "r". Malgré cela, certains prononcent "mitran", et ce sont toujours des types de droite, même ses pires ennemis, à gauche, ceux qui le compissent du haut jusques en bas ne l'appellent pas "mitran").
Je reviens au contenu : ce monsieur récuse qu'on le traite de "fassiste".
Alors on se demande pourquoi, c'est-à-dire qu'est-ce qui le différencie d'un "fassiste", non. Parce que, comme ça, on n'avait pas vraiment vu, quoi.
Et l'on apprend que, en fait, le "fassisme", c'est d'abord un truc socialiste, un truc de gauche.
Par conséquent, ce que ce type a à reprocher à Mussolini, c'est d'être trop de gauche. Il doit aussi reprocher à Hitler d'avoir gardé national-socialiste, en bref il reproche à tous ces mouvements de ne pas avoir été assez de droite.
Nous sommes donc conviés à pleurer sur un humain persécuté parce qu'il trouve que Hitler n'était pas assez de droite.
