La CAF, ce n'est pas 80MM plutôt? Il me semble avoir lu ça sur leur site, marqué en gros sur la page d’accueil car ils en sont fiers.
C'est large la CAF: APL, RSA, allocations familiales et j'en passe.
En fait, ils s'occupent de la plupart des aides sociales.
Je fais moi même partie de cette population qui cherche à ne pas trop travailler mais un petit peu tout de même, je fais des CDD et chômage volontaire derrière.
Aussi bizarre que cela puisse paraitre, j'en reviens souvent à la conclusion que ma situation ne changerait pas beaucoup selon le système, de l'actuel au revenu universel en passant par un système libéral sans aides.
Un système libéral, je ne touche rien lors de mes périodes sans activité mais bien d'avantage lorsque je travail, faibles charges obligent.
Le revenu universel c'est l'inverse, un revenu systématique mais un salaire horaire net fatalement digne d'un pays africain.
Au final, pas certains que ça ne change grand chose pour le mec qui travail sept ou huit mois par an.
Avant je me prenais pour un parasite mais en regardant bien, je pense ne pas en être un au final. Pas un "pigeon" non plus.
J'ai vingt huit ans, aucune visite chez le médecin de ma vie adulte, par exemple.
J'ai donné mon cas personnel pour démontrer la cible de ce revenu universel, à qui cela profiterait: à ceux qui ne veulent absolument pas travailler.
La prospérité actuelle(et non le système) permet déjà de ne pas se faire aliéner par le travail même en travaillant en bas de l'échelle, à condition bien sûr de ne pas céder aux chants du consumérisme à outrance.
Pour une personne qualifiée, la situation est encore plus confortable.
Ce que j'ai remarqué, c'est que ce n'est pas l'état ou les patrons qui aliènent les gens, ce sont les gens eux mêmes.
Comme j'ai pu remarquer que les pressions au travail étaient d'avantage le fait de collègues que des supérieurs hiérarchiques.
Le problème n'est pas de plus ou moins travailler, d'être plus ou moins productif, non, le problème, c'est de créer moins en voulant autant que celui qui en fait d'avantage.
Cette absence d'acceptation du sacrifice, inhérent pourtant à tout choix que l'on peut faire, voilà le problème de notre société.