J'ai longuement hésité, en proie aux affres des combats entre le coeur et la raison.
J'avais envie de répondre, que dis-je ? de crier : "'non, je suis marxiste".
Mais la raison revenant, j'ai voté finalement la réponse 1 : c'est une idée géniale.
Deux arguments majeurs déterminent cette reddition finale de mon esprit rétif à la Raison et à la Réalité :
- Tous les esprits les plus brillants, les prix Nobel d'Economie, les grands financiers ont enfanté, défendu cette innovation : tondons les pauvres. Du Tondage, du tondage, encore du tondage, et le Monde est sauvé.
- D'autre part (car on pourrait croire que je cède ici seulement à l'Autorité) : la génialité d'une idée se montre à son caractère irréfutable.
Prenons l'exemple de la Grèce. Solution du problème : tondons les pauvres.
Ca ne sert à rien, la dette ne baisse pas d'un eurodrachme, le pays est dans un bordel total, etc.
Mais en fait, c'est seulement parce qu'il n'y pas assez de libéralisme, qu'on nous explique. Que ces salopes de pauvres ne le sont pas encore assez essorés.
Quand le programme plante, ce n'est pas à cause du programme, c'est la faute aux communistes (Cameron, Hollande, Merckel, enfin je suppose que vous connaissez le Comité Central).