Maroc, algerie, tunisie, liban, egypte, etc.
Tu en veut combien ?
Au moins un car tu ne m'en as pas donné.
Maroc
La religion la plus représentée est l’islam, qui regroupe 98,7 % des croyants. L'islam est la religion officielle, mais la coexistence avec les autres religions est effective (la pratique des autres religions révélées est d'ailleurs garantie par la constitution). La journée est rythmée par 5 appels à la prière. La vie religieuse suit le calendrier musulman. Il débute en 622, l'année où le prophète de l'islam Mahomet quitta La Mecque pour s'établir à Médine où il avait beaucoup plus d'adeptes. L'année hégirienne, année lunaire, se compose de 12 mois, mais est plus courte que l'année solaire. Le mois de Ramadan et les grandes fêtes religieuses varient par rapport au calendrier grégorien.
La vie civile est régie par le calendrier grégorien. À la différence d'autres pays musulmans, le week-end se compose du samedi et du dimanche. Le vendredi n'est pas férié mais administrations et services publics allongent leur pause-déjeuner pour permettre aux fidèles de se rendre à la prière94. Le judaïsme et le christianisme (ce dernier reste principalement représenté par les résidents européens) suivent avec respectivement 0,2 % et 1,1 %95. Le Maroc est le pays arabe ayant le plus de juifs, on en comptait environ 265 000. Sur les 265 000 juifs qui vivaient au Maroc, 35 000 juifs émigrent en Israël avant 1954, 33 000 juifs après 1956 et seulement 7 000 juifs restent vivre au Maroc à l'heure actuelle. Les 2/3 des juifs marocains se sont expatriés sur le territoire israélien96.
Egypte
La majorité des Égyptiens (~ 90 %8) se réclament de l'islam sunnite, introduit en Égypte en 642. L'autorité sunnite suprême est le sheikh de la mosquée Al-Azhar.
Les chrétiens, essentiellement coptes, forment la principale minorité religieuse (~ 9 %8) selon le gouvernement égyptien, les Coptes disent cependant représenter environ 20 % de la population, avec une forte représentation dans les régions de Haute-Égypte (Beni Suef, El Minya, Assiout, Sohag, Kénèh, Louxor). Avant l'arrivée de l'islam au xiie siècle, le christianisme était la religion prédominante dans le pays, l'un des premiers à avoir embrassé cette nouvelle foi. La majorité des chrétiens en Égypte sont de rite copte-orthodoxe, une minorité est copte-catholique (issus d'une scission et d'un rattachement à Rome au xixe siècle, patriarche actuel Antonios Naguib), quelques dizaines de milliers de coptes-protestants.
Enfin, il existe aussi encore quelques milliers de chrétiens levantins d'origine syrienne et libanaise, de rite grec-catholique, grec-orthodoxe ou maronite, appelés Shawam Masr/Syro-Libanais d'Égypte, ainsi qu'une minorité arménienne (orthodoxe et catholique). Ce sont en fait les restes de communautés levantines qui furent bien plus importantes en nombre. Installées aux xviiie et xixe siècles en Égypte, elles ont joué un rôle économique et culturel important jusqu'à ce que leur nombre décroît fortement après la révolution de 1952, et en particulier avec la mise en place du régime nassérien et les lois de nationalisation de 1961.
Les Coptes sont la résultante d'une scission de l'Église orthodoxe d'Orient. Longtemps voués à la vie monastique, ils constituent aujourd'hui une élite cultivée (dont le représentant le plus connu est l'ancien secrétaire général des Nations unies, Boutros Boutros-Ghali) et une minorité économiquement puissante. Leur marginalisation en Égypte a poussé 1,5 million de chrétiens à émigrer aux États-Unis, en Europe et en Australie9. En effet, les coptes sont actuellement persécutés et font l'objet souvent de vexations émanant de musulmans. Ils sont considérés comme des citoyens de seconde catégorie, ne peuvent construire d'églises sans d'interminables tracasseries des autorités. Les coptes sont victimes d'injustices et de graves discriminations au quotidien allant jusqu'à des attentats sur leurs églises, comme par exemple celui perpétré contre l'église Copte d'Alexandrie le 1er janvier 2011, entre autres, qui a fait plus de 30 morts et des dizaines de blessé. Les chiffonniers du Caire, principalement chrétiens, vivent dans des conditions de misère inacceptable, en effet, depuis le massacre de leurs porcs qui les aidaient à se débarrasser des ordures, ils vivent tant bien que mal en vidant les poubelles du Caire. L'abattage de leurs cochons a été décidé lors de la pandémie de grippe A en 2009, appelée à tort à ses débuts, « grippe porcine ». Les autorités sont soupçonnées d'avoir cédé aux demandes des islamistes de se débarrasser de cet animal considéré comme impur dans la religion musulmane. Les autorités égyptiennes avaient fait de même avec les élevages de poulets en 2004 lors de la pandémie de grippe aviaire. Depuis la chute du président Moubarak, la situation et les persécutions à l'encontre des Coptes se sont aggravés.
Tunisie
L’islam est la religion principale et officielle de la Tunisie186 avec un taux qui avoisine les 98 % de la population. 85 % des musulmans tunisiens sont sunnites de rite malikite, le reste étant hanafite41 ou ibadites187. Les Tunisiens conservent néanmoins quelques croyances d’origine païenne comme le mauvais œil. Par ailleurs, le pays est parsemé de petites constructions blanches que sont les zaouïas. Ce sont les tombeaux de saints qui sont censés posséder un certain privilège dans l’au-delà qui leur permet d’être un lien entre l’homme et Dieu. De nos jours, certains Tunisiens continuent à les prier et à leur demander des faveurs.
Les fêtes religieuses musulmanes (Aïd al-Adha, Aïd el-Fitr, Mawlid, etc.) sont considérées comme des jours fériés. Le christianisme et le judaïsme sont très minoritaires en Tunisie mais le pays se caractérise par sa tolérance et son ouverture aux autres cultures qui ont fait son identité, notamment sur l’île de Djerba188,189.
La Constitution tunisienne prévoit ainsi l’exercice libre de la foi tant qu’elle ne porte pas atteinte à l’ordre public186. Les gouvernements des présidents Bourguiba et Ben Ali respectent généralement ce droit mais ne permettent pas l’établissement de partis politiques basés sur la religion, interdisent le prosélytisme non-musulman, la polygamie190 et limitent le port du hijab, notamment dans les administrations et les écoles publiques186.
Les minorités religieuses connaissent néanmoins deux discriminations : le Président de la République tunisienne ne peut être d’une autre confession que celle musulmane (article 40 de la Constitution) et le prosélytisme non-musulman est interdit car il est considéré comme une atteinte à l’ordre public186,1
Les autres pays que tu nommes c'est idem ...
Law tu as dû te faire taper sur les doigts par des musulmans du forum car tu es en pleine taqiya