Le problème de retirer les "privilèges" des riches, c'est qu'ils partiront avec leur argent à l'étranger. Une fois cela fait, nous n'aurons plus aucun investisseur en France. Vous avez beau critiquer la grande fortune de Mr Dassault par exemple, c'est quand même lui qui injecte de l'argent en bourse dans sa société pour qu'elle tourne. Sinon, nous n'aurions déjà plus de grandes entreprises en France.
Autrement on cède au chantage des riches parce qu'ils ont de l'argent et on joue les cowboys lorsqu'il s'agit des couches populaire parce qu'ils en ont pas. Je crois que niveau moralité, c'est limite mais admettons...
Pour commencer je n'ai aucun problème contre les riches. Mr Dassault pourrait cinq ou six fois plus riche et avoir des chiottes en or massif, je m'en moquerai comme d'une guigne. Ce qui est scandaleux, c'est que cet argent soit utilisé pour pressurisé ceux qui n'en ont pas. De fait, l'argent excuse des comportements que l'on ne tolère pas chez une personne plus modeste. Ainsi les travailleurs qui bloquent une usine en ne travaillant plus sont qualifiés de tout les noms d'oiseau mais un patron qui menace de se tirer avec ses derniers pour le même résultat on trouve cela normal.
Votre approche n'est compréhensible seulement si l'on vous considère comme un pas riche qui souhaite l'être et qui espèrent toucher quelques avantages en se montrant servile. Ça marchera un temps mais la logique du système veut que tôt ou tard vous soyez mis en concurrence avec d'autres gars aussi servile que vous pour tirer le prix de vos services vers le bas. Bénie soit la sacro-sainte concurrence !
Enfin, il n'y a pas a craindre que Dassault s'en aille avec son argent tant que le savoir faire et l'appareil productif reste sur place. Il ne faudrait pas oublier que la monnaie est un outil qui a pour fonction de faciliter les échanges.
En gros, on demande à ceux qui travaillent dans le privé de payer les salaires de ceux qui travaillent dans le public.
Raisonnement grossier pour le coup. Ceux qui travaillent dans le privé achètent des services à ceux qui travaillent dans le publique et vice versa. Le hic est que l'on est obligé d'acheter des services au publique même si on ne les utilises pas directement.
Privatisons les moyens de transports (SNCF), réduisons la fonction publique au strict minimum (exit les ministères avec des effectifs digne des FFL, les doublons prof titulaire/contractuel, etc), diminuons les salaires de la fonction publique (après tout, ils ont déjà la sécurité de l'emploi et tous les droits sociaux possible et imaginable), et ainsi nous pourrons diminuer grandement les taxes et impôts. Ce qui aura pour effet de relancer la consommation des ménages, et de réduire le coût du travail (et donc de relancer l'embauche). Un calcul simple, que la plupart des économistes se tuent à expliquer partout.
Reprenons l'exemple des moyens transports. Un employé potentiel qui n'a pas de voiture ne verra pas trop d’inconvénient à payer des impôts pour l'entretien des transports en commun. Ça fera d’avantage chier le patron non avisé parce que lui ne prend pas les transports. Ce que le patron non avisé oublie c'est que l'argent qui n'est pas mis dans les transports il devra l'ajouter au salaire de son employé pour qu'il puisse se rendre a son boulot par ses propres moyens. Pire, sans les transports le patron devra limiter la recherche de profil à son voisinage immédiat et ne trouvera peut être pas chaussure à son pied.
La privatisation a tout va n'est pas la solution, loin de la. Par dessus tout l'économie doit et ne peut être que soumisse a un projets de société. Penser à réparer l'économie pour que les choses aillent mieux c'est prendre le problème dans le mauvais sens (en plus ça marche pas). Il faut mettre sur pied un projet de société et ajuster l'économie en fonction par l'équilibrage des flux. Équilibrage qui se fait tout seul pour une bonne part.