[Après, il y a des fantasmes sur les risques incroyables et incroyablement couteux. Voir les milliards que l'on gache à propos de l'amiante .
La gestion de la sécurité n'est pas rationnelle, elle repose sur la capacité des lobbies à soulever de l'émotion et de la peur. En ce sens le lobby anti-amiante a fait très fort, pour un risque ridicule.
J'ai passé mes 7 ans du secondaire dans une école et un internat bourrés d'amiante, au point qu'aujourd'hui les bâtiments sont abandonnés et personne ne veut les racheter , ni les détruire pour la valeur du terrain.
Si ces 7 ans avaient été dans une entreprise ( et avec le temps d'internat, cela correspondrait à 15 ans de présence) j'aurais une pension de mon ex employeur ou du fond d'indemmisation .
Je n'ai toujours pas de cancer, 35 ans après.
C'est très facile de "désamianter" un bâtiment.
Et ce qui est très dangereux c'est la poussière d'amiante. Pas lorsque celui-ci est aggloméré à d'autres matériaux.
Tu ne risquais donc presque rien.
Et plus un type sent qu'il est protégé et sécurisé dans son travail, plus il est efficient.
facile, mais extrêmement couteux. Mon ancienne école a été construite sur 7ha en 1964, la periode des bâtiments modernes bourrés d'amiante avec des murs en feuille de cigarettes , sans aucune isolation thermique. Même pour reccupérer 7 ha de terrains à batir en banlieue de Nancy, personne n'en veut tant l'élimination de matériaux de déconstruction en decharges contrôlées va couter plus cher que la valeur du terrain.
Et je suis d'accord avec toi, je ne risquais pas grand chose. Preuve que l'histoire de l'amiante a été une anarque pour soutirer des pensions et indemmités.
Faut quand même pas déconner: mon mari est mort à 75 ans du cancer de l'amiante, parce qu'il a travaillé 15 ans dans un atelier isole à l'amiante, c'est de l'anarque intellectuelle, tranformée en espèce sonnante.
Il n'y a que des cas particuliers..
Par exemple : le flocage se désagrège différemment selon les endroits, les courants d'air etc..