Le libéralisme moral n'est, en réalité, que la résultante du confort matériel apporté par la découverte des énergies fossiles. Cela permet d'avoir suffisamment d'esclaves énergétiques pour pouvoir divorcer et vivre séparément.
Avec la fin du pétrole, ce libéralisme moral sera devenu impossible, et le retour à la famille traditionnelle se fera tout naturellement, en raison des contingences matérielles.
C'est cela même .
La vraie question est de savoir a quelle vitesse se fera cette transition et dans quelle mesure les gens auront le temps de s'y préparer.
Ce qui ne démontre pas que ces revendications ne pas partagées de façon plus large au sein de la société.
La société est en général accueillante à l'égard des idées qui promeuvent un certain confort de vie voir un certain hédonisme: plus de libertés, moins d’impôts, moins de travail, plus de droit, moins de devoir, la grossesse contrôlée, l'i-pod pour tous.
En général, il y a beaucoup moins de volontaire quand il vient le moment de payer la facture.
Si ces revendication ne naissent pas au sein de la société, c'est parce que en temps normal, monsieur tout le monde doit payer seul la facture. Monsieur tout le monde préfère donc garder ses derniers pour des dépenses plus prioritaires. En revanche, le bien né qui a les moyens de payer la facture trouvera le code moral séculaire bien encombrant. Ce n'est pas nouveau et ce n'est pas propre à notre culture: libertinage, harem, orgie pour la haute, religion et travail pour la base.
Et en ce qui concerne le Mai 68 "culturel", ça ne se résume pas qu'à quelques semaines d'agitation estudiantines dans la capitale. Il y avait quand même au sein de la population une fracture inter-générationnelle qui couvait. Quand à la "révolution sexuelle" ça n'a quand même pas été immédiat. La pilule n'a vraiment été accessible que dans les années 70.
Si des démagogues gauchistes de 68, qui sont surtout les représentant de la fange estudiantine dorée de la société, proclament qu'il peut y avoir d'avantage de plaisir sans contre partie. Monsieur tout le monde, il plonge. Il ne bronchera que la sécu, sensée éviter que le malheureux meurt de ses blessures ou de maladie faute de moyens, devienne un moyen de mutualiser les dépenses qu'occasionnent les frasques sexuelles de certains. Cela permet accessoirement de remplir les caisses de l'industrie pharmaceutique qui en échange sature l'organisme des femmes en progestérones bovines.
Elles font ce qu'elles veulent de leur corps moi ça me permet de tirer un coup sans conséquences. Vive la liberté sexuelle...
Cela dit ne vous méprenez pas. Je ne suis pas traditionaliste. J'ai seulement constaté que bien des cotés "rétrogrades" de la tradition avaient en réalité une utilité protectrice ou préventive bel et bien pratique. Genre celle de mettre en couple individu mobile avec un autre individu dont la mobilité pouvait être réduite occasionnellement par la gestation.
Je ne condamnerai pas celui ou celle qui a un mode de vie dissolu, au contraire, ils m'amusent. Seulement quand il arrivera un pépin je préfère aider le réac' qui de toute évidence est victime d'un coup du sort que le libertaire qui est probablement victime de ses excès.