La civilisation pré-colombienne était sur le déclin, les Espagnols les ont achevé, en n' oubliant pas de leur coller, la malaria, le palu et tutti quanti.
En les soulageant, au passage, des richesses du sol et sous sol, évidement.
ça, c'est lucide ! Quoique malaria et paludisme, c'est pareil ! De plus, il semblerait que les incas connaissaient le palu avant l'arrivée des espagnols, et qu'ils la traitaient avec de la quinine.
INCA
Origines, histoire de 3 empires
Société
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Culture et sciences : les apports de ces civilisations
Culture et sciences : les apports de ces civilisations
– Architecture
La construction de sites impériaux sur tout le territoire inca a pour objectif de susciter le respect et la soumission des peuples. Leur position et les techniques de construction maîtrisées par une main-d’œuvre spécialisée servent la puissance et la stabilité du pouvoir inca.
Sobriété et maîtrise de la taille de la pierre caractérisent l’architecture inca. La technique dite de l’ashtar exclut l’utilisation de mortier ou de ciment : les pierres colossales, sont parfaitement ajustées les unes aux autres, ce qui en assure la stabilité. Celle-ci est renforcée par une taille souvent polygonale et des murs inclinés vers l’intérieur.
À l’intérieur des villes, protégées par une position en hauteur et par des enceintes en pierre, les bâtiments autres que civils ou religieux prestigieux sont d’un aménagement très simple : rectangulaire, sans subdivision intérieure ni cloison.
L’utilisation de pierres colossales – certaines pesant plus de 50 tonnes – est privilégiée pour les constructions importantes. Les Incas ignorant la roue, des centaines d’hommes sont nécessaires pour tirer ces blocs, sur des kilomètres.
Les routes sont pavées de pierre, excepté le long des côtes, où elles sont simplement marquées par des troncs d’arbres. Dans un empire tout en longueur, c’est un réseau de plus de 2 000 km qui doit être régulièrement entretenu.
– Art
La civilisation inca a exprimé sa vision artistique sur de multiples supports. L’orfèvrerie est parfaitement maîtrisée par les Incas avec des travaux sur métaux précieux comme l’or, le platine, l’argent ou plus courants tels l’étain ou le cuivre. Les statues, idoles ou ornements sont destinés aux cultes ou à la décoration des temples. Les bijoux sont créés pour les nobles et les hauts dignitaires religieux. Peu d’œuvres nous sont parvenues, les conquistadores ayant pillé les trésors pour récupérer le métal.
Il reste plus de témoignages de l’art du tissage et de la céramique. Le tissage, souvent à motifs géométriques, est utilisé pour désigner ou symboliser une divinité, l’appartenance à un clan, à une classe ou à une tribu.
La poterie, fondée sur la technique du moulage plutôt que sur celle du tour, a donné des vases à décor géométrique ou en forme d’animaux, mais aussi de remarquables vases anthropomorphes inspirés par une civilisation asservie par les Incas, celle des Chimus.
La sculpture sur pierre a produit statuettes et bas-reliefs avec exceptionnellement des sculptures en ronde-bosse. Ces dernières représentent des effigies humaines, sans doute impériales, et des animaux. Le thème animalier est très présent dans toutes ces formes de sculptures. Les conopas sont des petites statuettes votives représentant des alpagas ou des lamas. On les retrouve avec des serpents et des fauves sur les bas-reliefs des bassins rituels ou des temples.
De l’art inca de la musique, seuls les instruments nous sont parvenus : les tambours et tambourins, les flûtes de pan ou à encoche et l’ocarina, instrument à vent de forme ovoïde.
– Écriture et littérature/légendes
Les Incas n’ont pas d’écriture. L’Empire inca a su compenser cette absence grâce à un système ingénieux, les quipus. C’est un système de messages codés extrêmement complexe formé de nœuds de différentes sortes et utilisant des fils de couleurs et de textures différentes (laine, coton, etc). Seuls les Quipucamayocs, administrateurs dépendant étroitement de l’empereur inca, maîtrisent la technique et la clé des codes. Ils s’en servent pour établir les statistiques de l’État inca : recensements réalisés avec une grande précision (lieu d’habitation, sexe, origine), impôts payés et dus par les différentes tribus, état des stocks impériaux, entrées et sorties des marchandises des entrepôts impériaux...
Des archéologues travaillent toujours sur les quipus. Ils pensent que ceux-ci ont pu être utilisés pour raconter des légendes ou mythes religieux, même s’il est établi que la transmission est d’abord orale, s’effectuant par l’intermédiaire des amawtas, dépositaires et transmetteurs des contes et récits cimentant l’Empire.
– Maths
les Incas ont beaucoup développé leurs connaissances en astronomie, leur religion étant fondée sur l’adoration du soleil et les astres étant considérés comme autant de dieux. L’étendue de leur savoir est toutefois difficile à évaluer avec exactitude car ne maîtrisant pas les techniques de l’écriture, les Incas n’ont pu transmettre un corpus complet de leurs acquis. Par enquêtes et recoupements, les historiens ont établi que l’empire inca a créé un calendrier fondé à la fois sur les mouvements du soleil et sur ceux de la lune, avec douze mois lunaires. Le calendrier officiel de la capitale, Cuzco, compte 328 nuits pour une année.
Les connaissances scientifiques des Incas leur permettent d’établir les solstices d’hiver (21 décembre) et d’été (21 juin), ce qui, en plus des considérations religieuses, leur font gérer au mieux les périodes d’ensemencement et de récolte.
Le système numérique inca est lié aux quipus, ces cordelettes qui constituent la mémoire de l’empire. Dans ce système décimal, chaque classe de nombre est représenté par des nœuds différents : des nœuds simples pour les unités, des nœuds complexes pour les dizaines et des nœuds en huit pour les centaines.
La médecine inca est très avancée grâce à la maîtrise des plantes médicinales. Ils connaissent la quinine qui permet de combattre le paludisme et de soulager différentes douleurs ; la feuille de coca, utilisée dans toute l’Amérique du Sud, facilite la respiration en altitude et pallie la faim ou la soif. Elle sert aussi d’anesthésiant.
http://www.france5.fr/documentaires/inc ... ences.html