Ce coût trop élevé, comme tu dis, n'a t-il, comme cause que les salariés ou les plus fragiles ?
Effectivement, il est nécessaire de réduire l poids des cotisations qui pèsent sur les entreprises et qui pénalisent tant l'emploi et la confiance de ces dernières. Une fois cela admis, tu peux admettre que nous ne pourrons jamais supprimer un tiers des cotisations sociales, c'est pourtant le niveau de la sur évaluation monétaire aui pénalise la compétitivité.
Si, je pense que c'est tout à fait possible en faisant des choix.
Non, je ne pense pas qu'il y ait surévaluation monétaire, les allemands s'en accommodent bien
donc je pense que si on arrive à régler nos problème ça nous ira.
et l'impacte du taux de change est complexe, puisque nous avons des sous traitance à l'étranger, des importations qui rentrent dans nos produits, etc.
Corriger le taux de change augmente les prix chez nous, ce qui provoque une perte de pouvoir d'achat déguisée, similaire à une baisse des salaires.
Alors certes, on peut et on doit réformer la protection sociale afin qu'elle ne repose plus uniquement sur les entreprises et les salariés en traquant les fraudes ou en réduisant le niveau des aides sociales qui ne se justifient pas par une situation sociale particulière, mais c'est aussi la solution de facilité.
ce n'est pas une solution de facilité mais une solution partielle, on répartie les excès mais ils existent toujours un problème de fond
Les dirigeants d'entreprises peuvent également accepter de participer à l'effort plutôt que de réclamer toujours davantage et il est nécessaire, enfin de revoir les mécanismes d'attribution de ces aides qui ne doivent pas bénéficier à des personnes n'ayant jamais cotisé.
Les dirigeants des entreprises doivent participer au titre de l'exemplarité, car coté efficacité, ça ne règle pas grand chose, mais pas avec des moyens qui les font fuir du pays. Ce sera malheureusement la limite à cet exercice.
Les personnes n'ayant jamais cotisé n'en reste quand moins des Français, je pense qu'il faut quand même leur verser une allocation, mais en échange d'une contrepartie.
Mais ce n'est pas une raison suffisante pour s'en prendre à l'ensemble des plus fragiles au prétexte d'une réforme sur la compétitivité des entreprises qui doit, finalement aboutir à la création d'emplois et d'investissements dont la France a besoin pour se repositionner sur l'Europe ainsi que offrir, à nouveau des perspectives à son peuple. Nous n'en prenons pas le chemin, en dépit d'efforts sans cesse plus importants et douloureux pour des citoyens qui hésitent, eux aussi à investir, entreprendre et offrir à nos entreprises des débouchés et carnets de commandes dont elles ont besoin.
Nous en prenons (trop) lentement le chemin.
Un chemin plus rapide serait certainement plus douloureux pour les plus fragiles, mais j'en reste partisan.
Nous ne savons pas faire des choix. Nous maintenons tout au nom des grands principes, alors que nous pourrions nous en tenir au nécessaire en laissant tomber les principes
merci pour cet échange que j'ai apprécié